Petits crimes en famille [CHopper/Zorro/Sanji]

Le petit renne les regardait, les yeux larmoyants. En même temps, c'était compréhensible, Sanji ne voulait pas lui obéir, et Zorro qui défendait sa cause... Il y eut un vide, ou personne n'osait parler, ou faire un quelconque mouvement. Le bretteur n'osait plus rien faire non plus... Puis le renne reprit son sérieux et brisa le lourd silence qui s'était installé :

-Il va falloir redevenir raisonnable, Sanji. Parce que je n'ai pas le choix. NOrmalement, on ne prend le risque que dans de rares cas mais là, c'est obligatoire pour toi.

-Mais... pourquoi ? POurquoi ?

-Tu ne sais pas ? Ce genre de pratique permet d'établir le caryotype de l'enfant. Son programme génétique. Je pourrais savoir à quoi il ressemble, vois tu. On détecte ainsi des maladies graves. Mais pour toi, c'est autre chose qui m'inquiète. Vu que vous êtes deux hommes, il est possible qu'il y ait des problèmes. La probabilité est de l'ordre de 25%. Alors j'aimerais faire cette vérification.

Plus rien... Puis, il semblait que quelque chose se déclencha dans le cerveau du vert. Il fit un calcul :
Maladies graves enfant => Tuer => Tuer le porteur de l'enfant. Ceci le fit réagir et il regarda gravement Sanji. La , c'était sûr qu'il fallait qu'il accepte. Car, il voulait qu'il n'y est ni l'enfant, ni le porteur de l'enfant qui meurt. Car sinon, la, il était complètement démuni et n'avait plus de raisons de vivre... A part la promesse de Kuina mais cela paraissait désormais bien maigre. Puis , le bretteur sentit que le blond s'activait lui aussi. Il sembla aussi comprendre les risques si il ne le faisait pas, et décala délicatement l'escrimeur, qui ne broncha pas.

-Chopper... TU me promet de faire tout ce que tu peux pour lui ?

-Sanji, je suis médecin. Je sais parfaitement ce que je fais. Je comprends que tout cela te fasse peur mais si je ne fais as ça maintenant, il sera peut-être trop tard. Alors, peux tu me laisser faire, s'il te plait ?

Le blond hocha la tête et prit la main du vert pour l'emmener avec lui. Celui ci sourit.Il avait finalement céder. Tant mieux... Même si cela devait surement être douloureux pour le pauvre Sanji, il le fallait... L’opération se passa assez bien, enfin , Zorro espérait que Sanji n'avait pas trop eu de douleurs. Mais en tout cas il était fatigué, car une fois l'opération finie, il alla dans la chambre et s’effondra dessus. Zorro sourit et le rejoint

-C'est fatiguant... tout ça...

Le bretteur le prit dans ses bras et le ramena sur son torse et lui caressa les cheveux. IL murmura :

-C'est sûr que ca doit l'être...Alors repose toi maintenant...

Sur ces mots, le bretteur s'endormit lui aussi -Ca fait un peu le même effet qu'avec D'jango-

Assez vite, le bretteur vint me rejoindre. La journée avait été affreusement longue. En tout cas, j'en avais l'impression. Ou alors la vitesse à laquelle tous les événements s'étaient passés me donnait cette impression. J'avais du mal à y croire et pourtant, la plus grande était mes mains. PLus aucune marque. Et Chopper l'avait diagnostiqué. Seulement, difficile à croire. Zorro m'attira contre lui, ce qui me fit doucement sourire.

-C'est sûr que ca doit l'être...Alors repose toi maintenant...

Il écouta ses propres conseils et s'endormit. Plus rapide que l'éclair pour dormir, lui. Mais il avait raison. Il valait mieux que je dorme moi aussi. Je fermai les yeux doucement et espérai que le petit renne n'en fasse pas trop mais je n'y pensais bien vite plus car je n'avais pas remarqué à quel point j'étais fatigué. Je dormai déjà.

Je rêvais. Tout cela n'était qu'un rêve. Non pas l'enfant mais là, maintenant. J'étais au milieu d'une terre noire, à voir se battre des loups. ILs étaient plus gros que la normale, tous sombres. Ils se déchiraient entre eux, sans pitié. Le spectacle était difficile à voir. J'étais dégouté et je dus me forcer à ne pas rendre mon repas. Au milieu, je vis un cadavre de loup plus petit, de couleur rouge. Enfin, pas un cadavre. Le loup bougeait encore et me vit. Je reconnus ma soeur, me quémandant de l'aide. J'étais pétrifié et je n'arrivais pas à bouger, même pas prononcer un mot. Je la vis se tuer tuer et déchiqueter. Je tombai au sol. Je restai ainsi quelques minutes, les yeux rivés vers la scène. POurquoi ? POurquoi ? Je n'avais rien fait. J'aurais pu et je n'avais rien fait. Je m'accusais d'être si faible, de n'avoir pas pu bouger. C'était de ma faute. Les larmes vinrent et je voulais hurler. Ce que je fis. Un long hurlement douloureux. Puis les sanglots vinrent étouffer ma voix. Je songeai un moment de partir, loin d'ici. Comme si j'avais peur de commettre la même erreur, que quelqu'un meure par ma faute. C'est à ce moment là que je sentis une main se poser sur ma joue. Je relevai la tête et vit un petit garçon d'environ huit ans. IL me regardait d'un air doux, pourtant si sérieux. Ses cheveux blonds en batailles avaient, je crois, quelques reflets verts. Ses yeux étaient vairons, l'un vert et l'autre bleus. Il se mit à prononcer quelques paroles.

Please don't go
I want you to stay
I'm begging you please
Please don't leave here
I don't want you to hate
For all the hurt that you feel
The world is just an illusion
Trying to change you

L'une de mes mains alla se glisser dans la sienne. Cette chanson me faisait mal, me serrait le coeur. C'était comme si je la connaissais sans savoir d'où elle venait. MAis je compris ce que voulait cet enfant. Il me regarda encore un moment et s'éloigna. Je ne voulais pas qu'il parte. Seulement si mes jambes voulaient bouger... Je lui criai de me dire son nom. Il me répondit que c'était à moi de le choisir. Je le vis s'éloigner encore plus. Les larmes reprirent tandis que je m'efforçai de me relever. IL disparut dans la brume. Je restai là, avant de me recroqueviller sur moi même, tellement mon coeur me faisait mal. Ce petit refrain se répétait, comme si j'entendis encore la voix du gamin.

Please don't go
I want you to stay
I'm begging you please
Oh please don't leave here
I don't want you to change
For all the hurt that you feel
This world is just an illusion
Always trying to change you

Les hurlements de loups reprirent, le massacre aussi. J'entendais la chair se déchirer dans un bruit épouvantable. Je me sentais si mal. La source de réconfort venait de repartir. Je hurlais une nouvelle fois, ne sachant que faire tellement je me sentais seul et sans défense. J'attendais. Peut-être qu'il n'allait pas tarder après tout. OU sinon je mourrais.

Je me réveillai en pleine nuit, avec un gout amer en bouche. Je sus que j'allais vomir. Alors je sortis en courant dans la chmabre avant d'atteindre un évier de justesse. Je n'avais pas mangé depuis un moment, si bien que seule la bile sortit. J'avais mal, autant au ventre qu'à la gorge, maintenant brulé par l'acide de mon estomac. Je m'efforçai à reprendre mon souffle. Est-ce seulement mon cauchemar ? Ou... non, je savais pourquoi. Je retins de faire quoique ce soit pour inquiéter ma famille. Je me rinçai la bouche et voulut me diriger vers ma chambre en titubant lorsque je vis de la lumière chez CHopper. Il sortit d'ailleurs lorsqu'il me vit. Il semblait inquiet.

-Sanji, est ce que ça va ? Tu m'as l'air tout pâle...

-Ca...ça va. C'est normal, je crois, de vomir, nan ? Je.. Je vais aller me recoucher et... ça ira mieux.

-Je suis désolé mais je ne peux pas me risquer à te donner quelque chose. Si cela peut te rassurer, j'ai un résultat de l'anmiocentèse. Je peux te dire son sexe mais surtout qu'il n'y a aucun problème.

-Ah...merci. C'est... tant mieux. Alors... tu auras un frère ou une soeur ?

-Je.. préfèrerai le dire lorsque Zorro est là... T'es sur que ça va ?

Je lui murmurai un petit "non" avant de courir de nouveau à l'évier pour vomir. La bile âcre me brula une nouvelle fois la gorge. Mon ventre se forçait à tout rendre, bien qu'il n'y ait rien, juste la douleur. Je ne pus retenir quelques larmes. Je me tenais à la table, sachant que mes jambes tremblantes pourraient me lâcher à tout moment. J'attendis que cela se finisse mais ça recommençait toujours. Je gémissais de douleur à chaque fois. PUis, une fois fini, je me laissai tomber au sol tandis que je me mettai à sangloter légèrement. Je suppliai qu'on m'aide. Je ne voulais pas rester comme ça. Pas pendant tous ces mois. CHopper ne pouvait-il vraiment rien faire ? Je répétai de m'aider. MOn esprit n'était plus aussi vaillant, je me sentai faible. Faible et blessé. Je ne tiendrais pas longtemps ainsi. IL fallait qu'on m'aide.

Comme toujours, Zorro eut un sommeil sans rêve. Il se réveilla en sentant qu'il n'y avait plus la chaleur habituelle à coté de lui. Il bailla, s'étira, et regarda autour de lui. Effectivement, il y avait quelque chose d'anormal mais quoi...
... MAIS BIEN SUR ! Sanji n'était plus la ! Fronçant les sourcils, il s'habilla et alla voir dans la cuisine, là, il y trouva le blond, par terre. Et franchement, il avait l'air de souffrir. Et en plus il pleurait. Bon, bin... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!

-SANJI !

L'homme a la peau mat releva le jeune coq avec délicatesse. Il le parcourut des yeux. Il était blanc, encore plus que d'habitude. Signe qu'il avait vomis, ou qu'il était malade. Il avais les larmes aux yeux. Le bretteur n'avait pas remarquer Chopper qui les regardait, comme un blasé. C'est précisément à ce moment là, que Zorro paniqua :

-Sanji ! Qu'est ce qu'il t'arrive ?! Tu va mieux ? QU EST CE QUIL SE PASSE ICI ?!

Il avait fini par crier. Le pauvre, il panique vite... Pour sa famille, mais pas pour le reste. Ça c'était certain. Il reprit sa respiration et les observa chacun leurs tours. Enfin chopper prit la parole.

-Sanji a vomi... A cause de l'enfant.... Au fait, si vous voulez savoir son sexe c'est...

Ah, c'était dont ça. Le pauvre, il en souffrait vraiment apparemment. Puis il se rendit compte que le petit renne savait le sexe du bébé et s'apprêtait à le révéler. Il dit :

-C'est... Un garçon.

Oh. Oooooh ! Merveilleux. Il pourra lui apprendre tout ce qu'il savait. Enfin, même pour une fille, c'est vrai. En fait ça ne changeais pas grands choses. Mais bon. D'ailleurs pour son prénom, Zorro avait une petite idée... Mais ils n'en étaient pas encore la. Le bretteur regarda le blond et fit la moue. Comme dit plus haut, le pauvre devait souffrir. Et encore, ça ne faisait qu'un jour. IL restait encore...Euuuh... 9 mois c'est ça ? Zorro se rendit soudain compte que Sanji n'était pas en état de faire à manger et que son ventre grognait déja. Zorro soupira et se mit à faire la cuisine. Il fit un truc très simple, des pattes avec du poulets. Il mit la table et invita les autres à manger. Il servit d'abord Sanji , puis Chopper, et a lui même...

-Je sais c'est court & banal mais j'avais pas d'idéeees gomen >_<-

J'entendis un cri un peu plus loin. Mon nom. C'était la voix de Zorro qui me parvenait. Je me retournais lentement pour le voir arriver vers moi, inquiet. Il me releva doucement et je m'aggripai à lui pour ne pas tomber. La douleur commençait à diminuer mais mes haut-le-coeur me reprirent. Malgré tout, je réussis à me retenir de vomir une nouvelle fois. Le regard du bretteur traversa l'assistance jusqu'à s'arrêter de nouveau sur moi.

-Sanji ! Qu'est ce qu'il t'arrive ?! Tu va mieux ? QU EST CE QUIL SE PASSE ICI ?!

Visiblement, il ne comprenait rien. J'essuyai mes larmes de mes yeux, décidé à paraître un peu mieux mais je ne me sentais pas bien. Je me concentrai sur ma respiration, pour me calmer. Puis, Chopper lui répondit, puisque je n'étais pas en état de lui dire quoique ce soit.

-Sanji a vomi... A cause de l'enfant.... Au fait, si vous voulez savoir son sexe c'est...C'est... Un garçon.

Je le fixai un moment. Un fils... J'allais avoir un fils. Quand on y réfléchit, il y avait plus de chance que cela arrive mais bon. Je ne pus m'empêcher de sourire légèrement. Oui bon, il me rendait malade mais j'étais heureux quand même. Je n'allais pas lui en vouloir. Ce genre de symptôme ne durait pas indéfinement, du moins je l'espérai. Je me mis à repenser au garçon de mon rêve. L'étrange mélange entre moi et le bretteur... L'aurais-je vu ? Par le pur des hasards ? Non, cela semblait impossible. En tout cas, c'était peut-être à lui que je m'attendais ou me fiais.

J'entendis le ventre de Zorro gronder. Il avait faim, surement. Personnellement, je ne me sentais pas de cuisiner, encore moins d'avaler quelque chose. Il le comprit et m'aida à m'assoir avant d'aller aux fourneaux. Je le regardai s'escrimer avec les ustensiles avec une certaine maladresse. Il ne se débrouillait pas si mal, en somme. Faudrait que je lui apprenne quelques petites choses. Il s'en sortirait très bien, je pense. Puis, il déposa le plat à table, soit du poulet avec des pâtes. IL me servit en premier mais je n'avais vraiment pas faim. Chopper, ne voyant pas ça d'un bon oeil, essayait de m'encourager.

-Il faut que tu mange quelque chose, Sanji ! Il faut le nourrir aussi ! Je suis sûr que ça te fera du bien !

-Non... Vraiment, je ne peux pas. Tout ce dont j'ai envie, c'est une douche et du repos.

-S'il te plait... Au moins un peu...

Je voulus lui dire que j'allais tout vomir ensuite mais ses yeux suppliants m'enlevèrent ma réplique. Je dus me résoudre à me forcer un peu et manger quelques fourchées. Puis, je me dirigeai vers la douche où je me laissai sous le bienfait de l'eau chaude. Je m'étais assis, laissant l'eau couler. J'étais toujours pas très bien et mon estimac menaçait de tout rendre une nouvelle fois. Cela me faisait de la peine. C'était ce que Zorro avait préparé. Et ça allait être du gachis... Pourquoi fallait-il que je supporte tout ça ?

Je me relevai après avoir fini de me laver et commençai à m'habiller mais je n'eus le temps que d'enfiler mon pantalon avant de vomir une nouvelle fois. Non, décidement, rien ne passait. J'avais mal et je commençai à me demander si je ne couvais pas autre chose. Ou alors mon corps n'était pas rodé pour ça. Quoi de plus normal ? Je n'étais pas une femme. Je finis de m'habiller et retournai dans ma chambre en m'effondrant sur le lit. Brutalement. Je n'avais plus vraiment de force. Je fermai les yeux, sans pour autant trouver le sommeil. Puis, je sentis une présence familière avec moi. Je ne voulais pas qu'il parte, mais je me sentais mal et j'en avais marre. L'impression d'être un boulet, de trop, m'était trop familière à mon goût.

-Dis... Tu ne pourrais pas demander à Chopper s'il ne peut vraiment rien pour moi ?... Je ne me sens pas bien...

J'aurais voulu moins gémir, être plus sûr mais je n'y arrivais pas. Avant qu'il parte, je lui suppliai de revenir ensuite. Je regardai ensuite autour de moi et vit la peluche de Zorro. Je la serrai contre moi et planquai ma tête contre la sienne. Je ne voulais pas que les autres voient mes larmes. Je me devais être fort et ne pas les inquiéter. Hélas, je n'étais pas rassuré moi même alors c'était difficile de savoir ce que j'allais devenir. Je n'aimais pas foncer dans l'inconnu ainsi, surtout contre de telles souffrances devant un tel dilemme. Je ne voulais pas les inquiéter. Si seulement je trouvais de quoi me rassurer moi même...

Ah, c'était prévisible, mais Zorro n'y avait pas pensé. Sanji ne voulait pas manger. Evidemment, il avait des nausées a cause de l'enfant. Eh bien, c'était comme il voulait, le vert n'allait pas le forcer non plus. Mais, le médecin le regardea d'un oeil persuasif. Le coq fut contraint d'avaler quelque chose. Mais cela ne plaisait pas vraiment à l'escrimeur. Il prenait ce qu'il voulait. Mais comme le dit le médecin, il fallait qu'il avale quelque chose, pour l'enfant :

-Il faut que tu mange quelque chose, Sanji ! Il faut le nourrir aussi ! Je suis sûr que ça te fera du bien !

-Non... Vraiment, je ne peux pas. Tout ce dont j'ai envie, c'est une douche et du repos.

-S'il te plait... Au moins un peu...

Le cuisinier blond pris un peu de nourriture. Il se forcait, cela se voyait. L'homme à la peau mat soupira. Bon, si , comme le médecin l'avait dit, il devait nourrire le bébé, il fallait vraiment qu'il mange. Un à un, ils se retirèrent, Sanji le premier. Le vert lava les assiettes et les couverts puis il se mit en "chemin " pour s'allonger sur le lit. Mais il passa devant la salle de bain et vit,Sanji, agenouillé devant les toilettes en train de...

Vomir. Oui, il vomissais. Mph, le pauvre. Zorro a grand regrets, passa son chemin et s'allongea sur le lit. Bientot, le blond le rejoignit et s'effondra sur le matelas. Il se retourna vers le bretteur,comme si il venait de prendre compte de sa présence et dit :

-Dis... Tu ne pourrais pas demander à Chopper s'il ne peut vraiment rien pour moi ?... Je ne me sens pas bien...

L'escrimeur fronca les sourcils, soucieux de la santé du blond. Bon, si cela le tenait vraiment à coeur... Il se leva, ébouriffant une dérniére fois les cheveux dorés de son amant et alla frapper a la porte du petit médecin. Le renne ouvrit et pencha la tête sur le coté en le voyant, il fit, d'une voix un peu inquiéte :

-Zorro ? Que veux-tu ? C'est Sanji ?

-Oui, il ne se sens pas trés bien, et il voudrais savoir si tu as un reméde à cela.

-Hélas, je ne pense pas qu'il n'y ait un quelconque reméde à cela... Beaucoup de médicaments sont interdits aux femmes enceintes. Alors je présume que c'est pareil pour les hommes.

-ALLER ! JE NE VEUX PAS QUIL RESTE TOUJOURS COMME CA ! Trouves moi quelque chose, je t'en prie !

-Ah...Ah... Dans ce cas, je vais...cher-cher alors.

Le petit renne disparut dans son antre, secoué de frissons et de tremblements. Après des minutes qui parurent des heures à l'escrimeur. Enfin, le médecin réapparut avec un petit flacon à la main , il fit :

-Voila, c'est la seule chose que j'ai. C'est un sirop a donné tous les soirs et tous les matins, cela apaise les nausées.

Le vert soupira de soulagement et prit le flacon. Il entra dans la chambre et donna le flacon à Sanji et dit :

-Tiens, c'est à prendre matin et soir, cela apaise les nausées...

Zorro éspérait que cela le soulagerais. Réellement.

Peu après que Zorro soit parti, j'entendis des voix me parvenir, et un ou deux cris. Je restai là, lourdement effondré sur le lit, sans savoir quoi faire. Mon seul réconfort était la peluche du bretteur, serré contre moi, et ma position recroquevillé sur moi même. Enfin pour le moment. J'avais peur de trouver le sommeil et de retourner dans un cauchemar comme celui que j'avais fait. Je ne voulais pas revoir les même images qui m'avaient tant horrifiées. Mais je ne savais plus quoi faire pour essayer d'oublier mon propre malaise. Je détestai être malade mais là c'était pire encore. Parce qu'il n'y avait rien à faire et que ça pouvait être long. Très long.

J'entendis finalement des pas revenir vers moi. Je levai à peine les yeux pour voir le bretteur arriver. Vu son visage, il devait avoir quelque chose. Ce quelque chose avait la forme d'un petit flacon qu'il me donna. Je considérai un instant la substance, me demandant ce que c'était. Zorro revint à côté de moi sur le lit en fournissant les explications qui me manquaient.

-Tiens, c'est à prendre matin et soir, cela apaise les nausées...

Le matin ? Vu que je n'avais rien dans l'estomac, je pouvais me permettre de le prendre. J'en buvais une gorgée. Ca avait un gout horrible de médicament qu'on a voulu camoufler pour les enfants, avec de la fraise affreuse. Je savais de quoi je parlais. Lorsque Zeff goutait nos plats, la pire insulte était celle ci. Il n'a jamais du me le dire. Je ne loupai pas autant mes plats. Enfin, maintenant, je réussis toujours ce que j'entreprends, en tout cas en cuisine. Je posai le flacon sur la table de nuit.

-Merci Zorro...

J'aurais voulu que ça ait un effet immédiat, mais c'était peine perdue. Il fallait attendre. J'espérai que ça agisse vite et sans bavure. Je n'aimais pas ce genre de situation, où je ne peux rien faire à part attendre. C'était rare, sur le bateau, que je me laisse autant de temps de repos. La mer était imprévisible, si bien que nous étions toujours aux aguets. Et la plupart du temps, je cuisinais ou m'occupais des deux femmes du navire. Là, la quiétude était de trop. Et j'avais mal, toujours. Je levai une nouvelle fois les yeux vers mon bretteur. Il restait là, sans bouger, comme s'il veillait sur moi. Il aurait pu s'entrainer, ou je ne sais quoi mais il était là, près de moi. Je me glissai dans ses bras. Bon d'accord, c'était mon côté égoiste et capricieux, mais tant qu'il était là...

Je me serrai contre lui. Je restai toujours recroquevillé sur moi même, si bien que ma tête restait sur son torse, les jambes vers moi. Au moins, sa chaleur était rassurante, tout autant que sa présence. C'était peut-être ça le vrai remède parce que je me sentais un peu mieux. Bon, aucune médecine ne fait de miracle mais avouons le que lui en faisait. Je le laissai bercer par ce moment, somnolant presque. Je n'avais rien à dire de toute façon. Je n'avais pas envie d'en parler, de tout ça. Ca me rendait malade et c'était encore trop récent. Malgré la joie et la fierté que j'avais, il me fallait du temps pour que j'assimile le tout. Je finis par m'endormir à moitié car lorsque j'ouvris les yeux, j'étais seul et je me sentais beaucoup mieux.

Je pris tout de même le temps pour me lever. Lorsque je ne sentis aucune nausée, je décidai de faire un petit tour dehors, histoire de m'aérer un peu. J'avais l'impression que cela pouvait m'aider à renouer les deux bouts. Même si c'était une perte de temps, qu'il n'y a pas réfléchir. Il faisait limite froid avec le vent et le soleil n'aidait en rien, puisqu'il était caché et semblait loin. Mais cela ne m'importait pas vraiment. Je voulus choisir un arbre pour y grimper mais je vis Aiko arriver vers moi, essouflée. Elle avait courru.

-Sanji ? Qu'est ce que tu fais là ?

-C'est là où je vis, pourquoi ? Un problème ?

-Pas qu'un peu ! Des Balrogh ont décidés d'élire domicile dans le coin ! Avec pas mal de chasseurs, on est en train de les éliminer mais il pourrait en avoir qui fuit ici ! Vous êtes en danger si vous restez là.

-Ca ira. Nous avons Zorro avec nous, et nous avons déjà eu affaire à ce genre de bestiole. Pas d'inquiétude...

-Oui, enfin bon... T'es sur que ça va ?

Je répondis pas un hochement de tête évasif. Aller bien, ce n'était pas vraiment le mot mais bon. Ca se bousculait dans ma tête comme pas possible. Il fallait peut-être mieux que je rentre au final. Je pris le chemin du retour mais Aiko me suivit. Je n'en pris pas compte et rentrai avec elle, puisqu'elle a fini par me demander un peu d'hospitalité. Surement la peur d'avoir vu autant de bêtes. Elle ne devait pas y retourner ? Ou alors quelque chose n'allait vraiment pas. Je n'en savais rien. Et puis, si Balrogh il y a, nosu pouvon snous battre. A moins que CHopper m'en empêche...

En rentrant, je pus voir le regard plus que surpris de Chopper. Je lui dis que 'j'allais mieux. Mais c'était la personne derrière moi qui l'inquiétait plus. Il faut dire que une femme armé de hache n'étiat pas courant, surtout si je la laissai rentrer comme ça. Je soupirai. Ca serait long à expliquer. J'étais déjà assez fatigué comme ça, presque irrité. Aiko, visiblement inquiète à mon sujet, s'arrêta un moment.

-Sanji, t'es sur que ça va ? On dirait une femme enceinte...

-Je ... oui ça va ! POurquoi vous me posez tous la même question ?

-C'est que... tu n'as vraiment pas l'air comme d'habitude...

Je ne lui répondis pas et finis dans ma chambre en claquant la porte. Et voilà, je m'énervais pour un rien. J'entendis des voix mais je ne voulais rien entendre. Je voulais qu'on me laisse tranquille. Je devenais insupportable, autant pour les autre que pour moi. Sérieusement, est ce que toutes les femmes devaient supporter ça ? Je n'en savais rien. C'étiat comme si je me tapais tous les effets secondaires d'un coup. J'espérais seulement que cela permette de les stopper... Et non de les continuer en boucle...

L’escrimeur espérait vraiment que cela allait faire du bien à Sanji. Il regarda le cuisinier avec insistance, se demandant ce qu’il en pensait. Il examina la bouteille et en but une gorgée. Il fit une drôle de mine en suite, et posa le flacon sur la table de chevet.

-Merci Zorro...

Fit le blond. Le bretteur sourit, ce n’était pas lui qui avait concocté le flacon, ni lui qui lui avait prescrit. Le vert, n’ayant rien envie de faire d’autre, se mit à regarder le coq blond, comme si il le surveillait. Il voulait rester auprès de lui pour voir si tout allait bien. Il voulait que tout aille bien. Mais malheureusement, ce n’était pas toujours le cas. Le blondinet d’amour du vert se mit en mouvement et s’installa dans les bras de Zorro. Zorro en fut si surpris qu’il en rougit violemment. Fallait-il toujours qu’il le prenne à l’improviste comme ça ? Enfin, le bretteur restait impuissant et puis, pourquoi pas après tout ? Comme il le pensait toujours, ce n ‘était pas désagréable, et au fond c’est ce qu’il a toujours voulu… Le vert feignit de penser plus et s’endormit…

Le lendemain matin, Sanji était toujours dans ses bras. Il rougit une nouvelle fois et avec des gestes –Oh miracle- délicats, il le posa sur le lit et remonta les draps sur lui. Il sortit de la chambre et prépara le déjeuner, en se doutant que le coq allait bientôt se lever mais ne serais pas en état de cuisiner. Il prit un livre de cuisine qui appartenait à Sanji dans un placard et en parcourut les pages. Il tomba sur une recette qui lui sembla alléchante « Riz au saumon », il le prépara donc avec tout l’amour dont il était capable –Donc, pas vraiment loin, en somme- et réussi à un résultat convenable. Il s’apprêtait à appeler Sanji quand il remarqua qu’il n’était plus là. Il entendit des voix qui provenaient de dehors. Intrigué, il alla sur le pas de la porte et vit Sanji et Aiko. La jeune fille à la hache prononça des paroles et cela eut l’effet de faire vexer le blond, qui s’enferma dans la chambre. Le bretteur haussa un sourcil. Pff, génial. Le bretteur s’approcha d’Aiko et l’aborda

-Salut ! Qu’est-ce qu’il se passe ici ?

-Yo ! Il se passe que ton blondinet s’est apparemment vexé car je lui ai posé une question !

-Et quel est cette question ?

-Un simple « Tu es sûr que ça va ? » Car il n’avait pas l’air dans son état habituel et j’ai rajouté «On dirait une femme enceinte »

Soudain, l’esprit embrumé du vert s’éclaira, il fronça les sourcils, salua Aiko et rentra dans la chambre de Sanji en trombe. Il s’approcha doucement de l’être qui lui semblait si fragile. Il lui murmura avec une voix étonnamment douce :

-Que se passe-t-il ? C’est ce que la chasseuse t’as dit qui t’as vexé ? Mais, il ne faut pas se fâcher pour cela… Je sais, je suis mal placé pour dire ça mais bon…

Quelques voix me parvinrent de la chambre, puis des pas plus ou moins rapides. Ce qui signifiait rien de bon pour moi. LA porte s'ouvrit violement sur une personne que je pensais deviner, même si j'avais le dos tourné. La façon d'agir lui était particulière. Le bretteur était venu me voir. Mais je n'étais pas d'humeur. Il s'approcha plus calmement et lorsque je l'entendis parler, cela me fit l'effet d'une douche froide. Sa voix n'était pas celle que j'avais l'habitude d'entendre. Il avait ressenti mon malaise, si bien qu'elle était trop douce à mon gout.

-Que se passe-t-il ? C’est ce que la chasseuse t’as dit qui t’as vexé ? Mais, il ne faut pas se fâcher pour cela… Je sais, je suis mal placé pour dire ça mais bon…

-Laisse moi...

J'avais conscience de mon état, que j'étais insupportable en ce moment même, je ne voulais visiblement rien y changer. POurquoi ? POurquoi j'étais comme ça ? Je me sentais mal, j'en voulais à tout le monde. C'était comme un poison qui coulait dans mes veines, pour me bruler et me consumer jusqu'à la fin. Mais le pire, c'est que j'en avais conscience. Vu que Zorro ne semblait pas décidé à partir, les mots sortirent tout seul.

-Qu'est ce que tu n'as pas compris ? Je t'ai dit de me foutre la paix ! Merde !

Je regrettais qu'après son départ. Au fond, j'aurais voulu qu'il reste. Et je lui avais crié dessus, comme ça. Bon sang mais qu'est ce que je foutais ? Je venais enfin de comprendre mes actes, ou plutôt de me réveiller d'une longue transe où j'avais été un condensé de tous mes ressentiments. J'avais été horrible avec des gens qui ne le méritaient pas. Le remord m'arriva en pleine figure. Qu'est ce que j'avais foutu ? J'entendis une autre personne arriver mais ce n'était pas Zorro. Les pas étaient plus légers, plus doux. C'était CHopper qui était là.

-Sanji... As tu un problème dont tu ne nous as pas fait part ?

Je me tus, incapable de dire un mot. Je n'avais aucun problème de plus non. Tout ça était à cause de la même chose qui avait déjà été élucidé. Et c'était aussi en partie la mienne, pour ne pas réussir à réagir comme il le faudrait. De plus en plus, j'étais perturbé. Je ne contrôlais plus rien, tout s'échappait entre mes doigts. Ca allait être comme ça tout le temps ? Non, ça ne pouvai pas. Je ne pouvais pas rester comme ça, être insupportable et... Non... Je risquai de le perdre. MAis qu'est ce que je pouvais faire ? Je n'étais plus le maitre mais l'esclave de mon corps. De grosses larmes coulaient le long de mes joues et s'écrasaient sur le matelas. Ca non plus, je n'arrivais pas à le controler.

-Sanji...

-Je... ne pige rien...Je ne sais même pas pourquoi je réagi comme ça... Je m'en veux en plus, sans que je puisse faire quelque chose... Ca ne va pas durer hein ? Dis moi que c'est temporaire...!

-Je n'en sais rien. Ce genre de chose n'est pas vraiment de mon ressort. Mais calme toi, je t'en prie...

-Non... Je... je veux qu'il revienne... J'aurais voulu qu'il reste... Qu'il... ne me laisse pas seul...

Tandis que je baragouinais toujours les mêmes phrases en sanglotant, le petite renne sortit. Je ne pouvais que le comprendre, vu que l'ambiance que je mettai était loin d'être agréable. De toute fçon, en ce moment même, je n'étais pas agréable. Juste insupportable. IL aurait fallu que quelqu'un vienne, m'engueule une bonne fois mais je n'étais même pas sur que cela marche. Allons bon, maintenant, je passais à la déprime. Il fallait que je me ressaisisse. Mais lorsque je me relevai, je retombai sur le lit pitoyablement, en trébuchant sur un livre qui trainait. BOn d'accord... Je voulus me relever mais j'entendis la voix d'Aiko venant de dehors.

-Les Balrogh ne peuvent venir ici. On a dit dans un endroit non habité et ici, c'est le contraire. Vous ne pouvez pas faire ça. Nous irons plus loin. Quoi ? JAsdero ne décide pas tout ! Et ils sont peut-être hors la loi, c'ets mal !

Ah bah tiens;.. En voilà des problèmes. Je voulus les prévenir, malgré tout, mais retombai une nouvelle fois sur le lit. Et merde... Tout était contre moi aujourd'hui. Ou alors c'était juste moi le problème. A voir...

A peine le vert avait t-il prononcé ses paroles, que le blond fit :

-Laisse moi...

Zorro fronca ses sourcils fins. Quoi ? Qu'il le laisse tranquille ? Surement pas ! Sanji était en train de s'enfermer sur lui même, pour aucune raison valable... A ce qu'il sache ! -Oui mais sauf , qu'il ne sait rien ^^'- Et puis, un Roronoa ne baisse jamais ses armes ! Il n'abandonnerait pas si facilement !

-Qu'est ce que tu n'as pas compris ? Je t'ai dit de me foutre la paix ! Merde !

Ah beh...Si , finalement. Le bretteur laissa échapper un juron, lacha le coq, et se hata vers la porte et la ferma en la claquant. Bon sang ! Il voulais juste l'aider ! Et le blond , là , il l'avait rejeté comme une vieille chaussette pourrie ! Nah mais ! Il pensait qu'à sa poire ou quoi ? Tss, génial la grattitude.

Chopper pencha la tête , signe d'incompréhension. Le sabreur lui répondit par un regard lourd de reproche envers le cuistot. Le petit renne tressaillit. Bin oui, faux pas se frotter à un Zorro en colére. Le médecin décida de rentrer dans la chambre. Mouais, qu'il le fasse, de toute facon, l'escrimeur en avait que faire. Bien qu'il ait été légérement bléssé dans son égo, mais ca vous vous doutez qu'il ne l'admetterais jamais...
Le vert vit Aïko qui le regardait comme si elle avait vu un fantome. Elle fit la moue puis dit :

-Euh, je rêve ou Sanji t'as jeté ?

Le bretteur ne voulait pas répondre. Il gromella de nouveau quelque chose d'inaudible et alla s'entrainer. Eh oui, ça faisait longtemps, mais que voulez vous ? Il ne savait pas vraiment avec quoi il aller s'entrainer mais... Il pouvait essayer avec - comme la derniére fois qu'il l'avait fait- un arbre, ou bien juste le tronc. Il trancha donc un arbre en son milieu, et y releva le tronc. Il se mit à s'en servir comme des haltéres.

Le bretteur essaya avec deux mains, puis en un peu plus difficile avec une, ensuite , il prit appuie sur son doigt et souleva le tronc avec ses pieds. Aussi incroyable que cela puisse paraître , non sans une petite difficultée bien sur, il réussit à tenir le coup 2, 3 minutes... Mais trés vite, il entendit des voix puis vit des hommes arriver. Il fallait faire une syncope, quand il cru voir son "Beau pére " loin dérriére la troupe. Le vert lacha son tronc d'arbre et se précipita vers Aïko, qui semblait négocier quelque chose avec les troupes. Il l'entendit dire :

-Les Balrogh ne peuvent venir ici. On a dit dans un endroit non habité et ici, c'est le contraire. Vous ne pouvez pas faire ça. Nous irons plus loin. Quoi ? JAsdero ne décide pas tout ! Et ils sont peut-être hors la loi, c'ets mal !

Il en été sur ! Jasdero était dans les parages. Zorro serra les dents. Alors ca ne lui avait pas suffit. Il ose encore toucher à son fils, ce pére vicieux ? Le bretteur se précipita vers la jeune femme aux cheveux noirs de jais et bouscula plusieurs hommes au passage. Il la regarda droit dans les yeux et demanda :

-Qu'est ce qu'il se passe ici ?!

-Voili, désoler pour le retard ><-

J'avais abandonné l'idée de me lever pour le moment. Je m'approchai de la fenêtre discrètement, afin de pouvoir entendre la conversation. J'avais entendu sa voix. Zorro les avait rejoint aussi, quémandant plus d'informations. J'hésitai à lui sauter dessus mais vu que j'étais passablement faible pour quelques minutes, sans savoir pourquoi, il ne valait mieux pas. Et je l'avais envoyé paître aussi. De quoi rester caché un moment.

-Qu'est ce qu'il se passe ici ?!

-Ah Zorro... Je t'explique. Il y a un nid de Balrogh pas loin de là, un gros regroupement. Comme la population elfique est à quelques centaines de mètres, notre devoir est de les disperser. Donc on s'est regroupé entre chasseurs pour les avoir, en les séparant. L'un des points, et surement le plus crucial, est ici. Normalement, il ne devrait pas y avoir d'habitants mais vous êtes là donc on ne peut pas vous faire prendre de risques. C'est l'une de nos lois. J'essaie de prévenir Jasdero, le père de Sanji, qui est le chef de l'opération mais il ne veut rien entendre et il va lancer son attaque d'ici peu de temps.

Il ne manquait plus que ça. Mon père fait encore des siennes. Mais qu'est ce qu'il avait contre moi encore ? Je ne comprenais pas. Ses actions semblaient tellement incohérentes... Je séchai mes larmes d'un revers de poignet. J'avais encore surement les yeux rouges mais j'en avais rien à faire. Il fallait que j'arrête de me lamenter, pour le moment. Sinon, je mourrai. J'inspirai et pris appui sur mes deux jambes qui, par miracle, soutinrent mon poids. Bon, une bonne chose de faite. Je sortis ensuite ma tête de la fenêtre, pour m'incruster dans la conversation.

-Pourquoi ferait-il ça...?

Tous me regardèrent, surpris. C'était comme si j'étais apparu comme ça, par magie. Lorsque je croisai le regard de Zorro, je baissai les yeux, à la fois honteux et désolé. Je n'aurais pas du réagir comme ça avec lui, j'étais dans tous les torts. Mais je m'excuserai plus tard, comme je mettai de côté mon envie de lui sauter dessus. Ce n'était guère le moment. Aiko se reprit bien vite et continua de parler, ignorant le malaise qu'il y avait entre le bretteur et moi.

-Je n'en sais rien. Il t'a toujours laissé en vie jusque là alors vouloir te tuer... C'est illogique. Mais plutôt que chercher ses intentions, il faudrait agir. Nous agirons comme le plan prévu. Ensuite, je le choperai pour comprendre pourquoi vous faire prendre ces risques. Vous prenez part au combat ?

-...Ouais. J'vais prévenir Chopper. Notre médecin ne sera pas de trop.

Sur ces mots, je me dirigeai vers sa chambre en lançant un dernier regard à Zorro. Pour la baston, il ne m'en voudra pas mais... Je me tracassai trop surement. J'espérai qu'il me pardonnerait pour mes paroles. Mais je préférai avoir du temps pour lui parler. La situation était bien trop critique pour le moment. C'est pour ça que pour l'heure, je lui adressai ce regard aussi sincère d'excuses que je pouvais.

Je trouvai le petit renne assez vite. Il me regardait longuement, ne sachant pas ce que je voulais. Je devais avoir une tête pas possible, c'est vrai. Avant cela, j'avais essayé de voir ce qui restai en réserve de racine de Yakitori, remède contre le poison du Balrogh. Pas grand chose. Je serai bien allé en chercher mais on avait besoin de moi là. En tant que combattant, j'étais meilleur que lui et lui était meilleur dans ce domaine. Nous serions bien plus efficace. Et il était intelligent et fort. Je n'avais aucun soucis à me faire pour lui.

-Chopper, il y a des Balrogh qui vont nous arriver dessus. Une troupe de chasseurs d'animaux est là pour nous épauler mais nous avons besoin de toi. Si jamais quelqu'un est blessé...

-D'accord. Oui, je comprends. Je vais préparer mes affaires pour être sur le front.

-Euuuh non Chopper. D'abord, il nous faut de la racine de Yakitori. Les stocks sont presque vide et c'est le seul remède contre le poison de ces bestiaux. Il faut en récupérer et... c'est toi le meilleur dans ce domaine.

-Bien ! Je vais m'en occuper tout de suite mais arrête de me flatter, ça ne sert à rien, idiot !

Il se mit à faire sa petite danse à la fois ridicule et adorable. Puis, il prépara son sac avec son matériel, mais aussi des rumbles balls en cas de mauvaise surprise. Après tout, il savait y faire. Avant de partir, il m'adressa un regard sévère, que je ne compris que lorsqu'il parla.

-Sanji, j'aimerais que tu te tiennes éloigné du front. Le poison pourrait le tuer en quelques minutes et si tu es blessé... Tu comprends ?

-Mais... Je ne vais pas rester comme ça à rien faire ! Ils auront besoin de moi ! Je sais mes limites et aussi ma force ! Pourquoi tant de....

-Sanji ! C'est encore plus dangereux que tu ne le penses. Ton organisme n'est pas fait pour ça et tu restes fragile, plus que tu ne le penses. Un moment de faiblesse, commme tout à l'heure, et tu meurs. Tu m'as demandé de faire tout mon possible pour le protéger, alors je le fais. Ne vas pas combattre si tu tiens à lui !

Il partit sur ces mots. Je restai sans bouger un instant. Je savais que c'était dangereux, que je risquais gros, mais comment rester sans rien faire ? Zorro, Aiko... et les autres aussi allaient combattre pour le village et nous, et moi j'allais regarder le spectacle ? J'aurais l'air de quoi ? L'idée d'être faible me faisait enrager. Si je tenais à lui ? Bien sur que oui ! Mais que dirait-il s'il apprenait que son géniteur était un lâche ? Je préfèrerai être vu comme un impulsif, un taré, quelqu'un qui risque tout que d'être un lâche qui fuit et qui laisse tout sur les épaules des autres. J'avais déjà bien compté sur le sabreur ces derniers temps. C'était le moment de rattraper tout ça. Peu importe les risques.

-L'opération a été lancée ! En formation les gars !

Je sortis de la maison et m'avançai d'un pas qui voulait être sûr. Je regardai les autres se mettre en place. Bientôt, cet endroit sera un énorme champ de bataille. Je ne savais même pas combien il y en aurait. Dire que l'un de ces bestiaux avait failli me tuer, en plus de Zorro... C'était d'autant plus terrifiant que je pouvais avoir à tout moment un accès de faiblesse. Mais l'excitation du combat primait sur tout, en plus de l'envie de protéger ceux qui me sont chers. Aiko me dit de me placer à côté du bretteur, ce que je fis. Je levai mon regard sur lui et vit qu'il me fixait lui aussi. Bizarrement, j'étais commme pétrifié, ne sachant que dire. Qu'attendait-il de moi ? Que je m'excuse ? Je le ferai volontiers, malgré l'humiliation qu'il m'en coûte, si c'était le moment propice. Ou alors voulait-il autre chose encore...?

[Hey hey hey, pas la peine de t'excuse u_u t'as le droit d'avoir du retard 8D]

La jeune femme sembla surprise quelques instants et regarda Zorro, un peu perdue. A vrai dire, c'était compréhensible, le vert lui avait sauté dessus comme une tornade qui allait se dévérser sur elle. Aiko se reprit puis, se décida à répondre au bretteur :

-Ah Zorro... Je t'explique. Il y a un nid de Balrogh pas loin de là, un gros regroupement. Comme la population elfique est à quelques centaines de mètres, notre devoir est de les disperser. Donc on s'est regroupé entre chasseurs pour les avoir, en les séparant. L'un des points, et surement le plus crucial, est ici. Normalement, il ne devrait pas y avoir d'habitants mais vous êtes là donc on ne peut pas vous faire prendre de risques. C'est l'une de nos lois. J'essaie de prévenir Jasdero, le père de Sanji, qui est le chef de l'opération mais il ne veut rien entendre et il va lancer son attaque d'ici peu de temps.

Tsss...C'était sur maintenant. Ses craintes se voyaient confirmer. Il serra les poings jusqu'a que ses jointures blanchissent. Bon sang ! Il fallait que ce vieux schnock ne lache pas l'affaire hein ? Ok, pas de probléme. A la guerre , comme a la guerre ! Zorro regarda la chasseuse un moment puis hocha la tête et la remercia pour son information. Bien, bien. Son "Beau pére " aller gouter à ses sabres, une bonne fois pour toutes !

-Pourquoi ferait-il ça...?

L'homme aux cheveux emeraude sursauta. Nani ? Il se retourna lentement vers la voix qu'il connaissait, même plus, qu'il chérissait tant. Il croisa le regard océan de son amant , qui baissa les yeux, désoler. Le bretteur sourit intérieurement. Il était trop mignon comme ca ! -Zorro tu dérive là <<" - Enfin bref. La jeune femme dit :

-Je n'en sais rien. Il t'a toujours laissé en vie jusque là alors vouloir te tuer... C'est illogique. Mais plutôt que chercher ses intentions, il faudrait agir. Nous agirons comme le plan prévu. Ensuite, je le choperai pour comprendre pourquoi vous faire prendre ces risques. Vous prenez part au combat ?

-...Ouais. J'vais prévenir Chopper. Notre médecin ne sera pas de trop.

Oui, il allait combattre.Pour défendra sa famille, sa maison. Et il comptait rester en vie pour tenir sa promesse, également. -Mais ca , on s'en fout - ...Et euuh.. Heiiin ?! Sanji allait combattre ? Non mais non mais non...Il...Enfin, voila ! Il pouvait pas ! Il fallait qu'il reste en sécuritée. Zorro grogna. Il était pire que lui même, il mettait deux vies en périles. Mais le jeune homme a la peau mat savait que même si il lui en parlerait, Sanji insisterait pour participer. C'était perdue d'avance. Ok, il participera mais alors le bretteur le protegera, toujours. Et ne le quittera pas des yeux.
Aprés un long moment d'attente,Aiko clama, haut et fort :

-L'opération a été lancée ! En formation les gars

Le bretteur se mit donc en position. Aprés s'être positionné correctement , il vit le coq les rejoindre , et se mettre à coté de Zorro. Le sabreur baissa les yeux sur la maigre carcasse de Sanji -Gomen,j'ai pas pu m'en empêcher ><- et leurs regards se croisérent à nouveau. Ils n'avaient pas besoin de mots. Les yeux du blond demandaient pardon, s'excusaient pour sa conduite et tout , et tout. Le bretteur souriait. Non, il n'en voulait pas à son petit blond. Il comprenait sa conduite. Il savait que ca devait être dur. A ce moment là, l'homme aux yeux de jades voulut prendre le coq dans ses bras, qui lui paraissait désormais si fragile, si vulnérable. Il voulait sentir son souffle chaud quand il était niché dans son cou. Mais, pas pour l'instant. Pour l'instant, il devait se concentrer sur la bataille. C'est pour cela que, Zorro jeta un dernier coup d'oeil sur Sanji , un coup d'oeil qui signifiait "Je te pardonne , mais, pour l'instant fait attention à toi. " Puis, il se concentra sur le combat, qui allait bientot s'engager...

-Voilaaa... *Se tait*-

Il n'y avait pas eu besoin de mots. Même pas un geste. Tout était passé à travers nos regards, un court échange qui pourtant valait le meilleur des discours. Zorro ne m'en voulait pas, pour ce que j'avais fait, comment j'avais agis envers lui. Mais je n'étais pas vraiment de cet avis. A y repenser, j'avais été vraiment désagréable mais ce n'était plus la peine d'en parler. Il n'en dirait rien. Je n'avais plus qu'à faire mieux la prochaine fois. Il me fit toutefois une recommandation, celle de faire attention à moi. Quoi de plus normal ? Avec la bataille qui allait s'engager, il fallait que je fasse gaffe. La moindre blessure pourrait courir à la mort. Pas forcément la mienne, mais celle de mon fils. C'était d'autant plus stressant. Mais je voulais combattre. Rester derrière ne me ressemblait pas.

J'entendis soudain des explosions au loin. Puis des grondements animals. ILs arrivaient. C'était grâce à des explosifs que les chasseurs les envoyaient là où ils voulaient. Autrement dit, vers nous. Bientôt, l'endroit serait un véritable champ de bataille. Et ce moment arriva bien vite. Un groupe de Blarogh envahit la clairière. Ils étaient cinq en tout. Je me lançai vers l'un d'eux. D'un saut, je bondis à la hauteur de sa tête pour le shooter. Cela n'a pas eu vraiment l'effet que j'escomptai. Il avait fallu Zorro et moi pour en battre un, et encore ! J'avais pratiquement fini en charpie. Je m'en souvenais encore. La bête m'avait repérér désormais et s'élança vers moi, prêt à me mordre. J'esquivai souplement son attaque. Il ne devait pas m'avoir. A côté, les autres lançaient leurs attaques en rafale. ILs s'y connaissaient, cela se voyait. Et moi, je paraissai bien maigre avec mes jambes. Je décidai de passer au cap suivant. Je pris le temps de tournoyer sur moi même, rendant ma jambe brûlante.

-Diable jambe

Puis, je sautai en l'air avant qu'il ne m'atteigne de ses griffes. Là, si je frappai juste et vite, je pouvais l'amocher. Je me préparai à le frapper quand une vive douleur me prit au ventre. Je me crispai sans pouvoir bouger. La bête en profita et voulut me toucher. Mais il ne m'attint pas. Alors que je tombai au sol, je crus voir Zorro devant moi. Il devait surement veiller sur moi plus que nécessaire mais cette fois là, je le remerciai. Lorsque je touchai le sol, mon dos me lança. Par chance, le choc n'avait pas fendillé ma colonne vertébrale. Je me relevai difficilement, entre les douleurs de mon dos et mon ventre. Là, ça allait être difficile de combattre. Tentant une dernière chose, comme pour essayer d'endiguer ma faiblesse, je me mis à parler. Pas tout seul non, à mon fils.

-Ecoute, mon fils. Là, tu vois, c'est pas trop le moment de te faire remarquer. Y'a des Balrogh devant moi, je dois protéger ma famille, dont toi. Et pas question de ne rien faire. Ton père, vois tu, n'est pas un lâche. Alors, s'il te plait, aide un peu ton père et laisse moi massacrer cette bestiole qui menace notre famille.

Par je ne sais quel miracle, la douleur disparut, comme s'il avai obéi. Mais l'heure n'était plus à me questionner sur le pourquoi du comment. Je devais agir. Sans plus tarder, je me relevai et fonçai vers l'adversaire de Zorro, histoire de lui prêter main forte. Ma jambe étant encore enflammée, je le frappai avec au visage, ce qui lui laissa une jolie marque brulée en plus de la douleur. Puis, je me laissai tomber au sol pour esquiver son attaque qu'il essayait de me faire. Il n'était pas dupe et essaya de m'avoir un peu plus bas mais j'évitai son coup une nouvelle fois. Son b ras eut le droit à une nouvelle blessure. Je le fis s'affesser un peu vers l'avant. CHopper était dans son dos, et l'attaquait violement avec une forme que lui permettait sa rumble ball. Il me jeta un regard si noir qu'il me fit frissonner un peu. Je lui avais désobéi sur ce point, il est vrai. Mais je n'allais pas m'arrêter maintenant. Je me relançai dans la bataille avec la même ardeur, ignorant les cris du petit renne qui me sommait d'arrêter cette folie.

Le combat se finit après un long moment de batailles acharnées. Le petit médecin se précipita tout de suite à l'encontre des blessés, avec son matériel. Il ne fit même pas attention à moi. Parce que je ne l'avais pas écouté alors qu'il avait strictement raison et parce que je n'avais aucune blessure. J'avais été parfaitement protégé. Enfin, ça devait aussi relever un peu du miracle. Je fus bientôt rejoint par Aiko, couverte de sang qui n'était pas le sien. Elle souriait, comme si la bataille n'avait été qu'un jeu qu'elle adorait. IL y avait un peu de ça dans un combat mais celui ci ne m'avait pas vraiment amusé. J'avais frisé les interdits plus que permis. Enfin, c'était presque fini. Presque.

-Aiko... J'aimerais que tu me dises où était le point de départ de cette opération.

-POurquoi ? Je peux te le dire mais... Attends, tu veux... aller voir ton père ? Mais c'est insensé ! Il a voulu te tuer ! Ce serait se jeter dans la gueule du loup...

-Non. Il est temps de mettre un terme à tout ça, au lieu qu'il retente encore une attaque plus puissante. Et c'est maintenant ou jamais.

Je lui lançai un regard déterminé. Il fallait en finir. Ce n'était pas le bon moment, mais il n'y en aurait jamais. S'il lançait une attaque plus puissante encore, nous ne pourrions pas nous relever. Je ne voulais pas que ça arrive. Et là, c'était un moment de faiblesse de sa part, comme de la mienne. Lui parce qu'il a combattu, mais le mien serait plus long. Et plus important encore. C'était maintenant ou jamais. La jeune femme sentait bien qu'elle ne pouvait pas lutter contre ma volonté mais elle hésitait. J'avais l'impression qu'elle estimait beaucoup Jasdero. Mais après ce qu'il avait voulu me faire, ce n'était pas sur qu'il soit encore de ses attentes, loin de là...
-Tais toi et ne pense plus jamais à CA-

- Mais à quoi voyons ? (a)-

Tandis que le vert jetai un dernier coup d'oeil au blond, il entendit des détonations, loin devant, puis des animaux qui grondèrent. Zorro se mit en position de combat. Les balroghs ! Ils les attendaient. Et de pied ferme ! Il les tueraient, et ensuite, il se jetterait sur Jasdero. Comment pouvait t-il oser ? L'escrimeur ressentait une répugnance telle à l'égard de son beau père, qu'il voulait même le tuer. Mais est ce que Sanji serait seulement d'accord ? OK, c'était franchement un sale type, mais c'était tout de même son père. Enfin, après, si Sanji voulait s'en occuper lui même... Puis, les grondements redoublèrent, ce qui arracha Zorro de ses pensées. Enfin , ces sales monstres montraient le bout de leurs nez ! L'escrimeur aux cheveux émeraude se jeta sur l'un deux , et cria :

-Gazami Dori !

Sur ces paroles, il mit ses sabres en pince sur le cou du Balrogh et lui trancha le cou. La bête s'effondra, la tête a moitié décrochée du corps. Et un de moins ! Il jeta de nouveau une oeillade discrète à Sanji. Il était en détresse ! Le blond avait l'air de souffrir à cause de l'enfant et le balrogh s'apprêter à lui asséner le coup final. Le vert hurla

-Je ne te laisserai pas faire !

Et se jeta sur le monstre pour faire un Oni Giri qui le renvoya tout de suite à sa place. C'est à dire, dans le royaume des enfers. Il sourit à Sanji et s’élança de nouveau sur un autre monstre, tout en jetant des coups d'oeils répétés vers son blondinet. Le vert fut fort surpris quand il vit le blond l'aider et ensemble, ils élèminérent leur adversaire en un rien de temps.Le Santoryu vit que le médecin avait regarder le coq avec un regard noir. Très noir. Si bien qu'il lui valut un regard encore plus noir de la part du bretteur. Après de longs moments de lutte contre les créatures assoiffées, la bataille fut enfin remportée. Le bretteur suivit Sanji. La jeune chasseuse rejoignit le blond en souriant. Un sourire enfantin. Tellement enfantin... Que ça en faisais presque peur. Surtout qu'elle était couverte de sang. Donc ça lui donnait l'air d'une folle psychopathe. Le vert prêta soudain attention à leur conversation :

-Aiko... J'aimerais que tu me dises où était le point de départ de cette opération.

-POurquoi ? Je peux te le dire mais... Attends, tu veux... aller voir ton père ? Mais c'est insensé ! Il a voulu te tuer ! Ce serait se jeter dans la gueule du loup...

-Non. Il est temps de mettre un terme à tout ça, au lieu qu'il retente encore une attaque plus puissante. Et c'est maintenant ou jamais.

Zorro ouvrit la bouche comme pour protester, quand il se rappela qu'il n'était pas dans la conversation depuis le début. Il courut vers Sanji tout en ignorant l'air mi amusée mi étonnée de la brune , lui mit la main sur son épaule et fit :

[color:cccc=green- Alors, si tu veux te jeter dans la gueule du loup, je veux au moins te suivre. Et te protéger, toi et l'enfant, également !

Le bretteur lui fit un grand sourire. Oui il voulait vraiment protéger son amant ainsi que son futur fils. Et puis, ce serait l'ironie du sort que leur fils se fasse tuer par son grand père ? Et encore pire que Sanji par son père. Non, c'était impensable, vraiment. Zorro regarda Aiko avec insistance pour la déterminer de les guider. Elle céda :

-D'accord, je vous y emmène, mais vaux mieux que vous préveniez votre médecin.

Zorro hocha la tête puis trouva bien vite Chopper, qui était non loin de là, furieux car il avait entendu leur conversation. Il lança :

-Il est hors de question que Sanji s'aventure là bas, il en va non seulement de son sort, mais aussi de celui ce son fils.

Zorro acquiesça mais dit, dans un ton qui se voulait rassurant :

-Je sais mais , Ne t'en fais pas Chopper. Je suis là pour le protéger. Et puis on aura peux être Aiko, avec nous. S'il te plait, il faux qu'on arrête maintenant Jasdero avant qu'il ne fasse d'autre bêtises.

Chopper fit une mine déconfite et hocha douloureusement la tête. Le petit renne avait peur. Cela était claire comme de l'eau de roche. Mais il ne fallait pas qu'il s'en fasse, ils s'en sortiront. Zorro salua son fils adoptif de la main, et celui ci lui rendu, les larmes aux yeux, la morve qui coulait de son petit museau bleu. Oui, il avait vraiment peur. Le bretteur se dirigea ensuite vers Sanji et Aiko et les informa que c'était bon, qu'il pouvait partir. Aiko hocha la tête, à contre-coeur, et ouvrit la marche suivis de Sanji et de Zorro qui lui, fermait la marche, toujours sur ses gardes. Eh oui, Zorro était protecteur envers son blondinet !

Une main qui se pose sur mon épaule après des bruits de courses. Une voix que je connais que trop bien. Il avait tout suivi, comme d'habitude. Bon, j'allai slui en parler de toute façon, mais pas besoin. Il veillait au grain évidement. Zorro était là, sous le regard de la brune ensanglanté nommée Aiko, et de mon côté qui plus est.

- Alors, si tu veux te jeter dans la gueule du loup, je veux au moins te suivre. Et te protéger, toi et l'enfant, également !

-D'accord, je vous y emmène, mais vaux mieux que vous préveniez votre médecin.

Elle n'avait pas le choix. Elle était obligé de céder. Je souris faiblement pour la remercier. C'était sans doute une bêtise de notre part, mais bon. On avait l'habitude. Par contre, l'étape Chopper était la pire. Je n'eus pas le temps de me retourner que je le vis en colère. Déjà qu'il devait m'en vouloir, là, c'était pire.

-Il est hors de question que Sanji s'aventure là bas, il en va non seulement de son sort, mais aussi de celui ce son fils.

Je ne pouvais rien dire, seulement baisser la tête. IL avait raison et je lui avais demandé de veiller sur mon fils. Je ne pouvais pas lui en vouloir. C'était moi qui tentait des choses que je ne devrais pas. Alors dire quelque chose serait trè smalvenu de ma part. Le petit renne le prendrait mal. Zorro fit donc son oeuvre, en acquiesçant les paroles du médecin, san spour autant en démordre. J'avais de la chance de l'avoir à mes côtés cette fois ci.

-Je sais mais , Ne t'en fais pas Chopper. Je suis là pour le protéger. Et puis on aura peux être Aiko, avec nous. S'il te plait, il faux qu'on arrête maintenant Jasdero avant qu'il ne fasse d'autre bêtises.

Il finit par accepter cette idée, les yeux larmoyants. Non, il ne fallait pas qu'il se mette à pleurer, le pauvre. Je m'en voulais un peu mais maintenant.. c'était trop tard. Je m'approchai de lui pour lui caresser le haut du crane, avec un léger sourire. Je lui chuchotai que j'allais faire attention, de ne pas s'inquiéter et de me pardonner. Cela eut l'effet de le calmer un peu. Il nous regarda donc partir avant de se remettre au travail.

Pendant la marche, Aiko nous guidait tandis que j'étais au milieu, la place de choix. Evidement, entre deux guerriers garde du corps. C'était limite trop, je me sentais mal à l'aise. Zorro, j'avais l'habitude mais pas la brune, encore moins une femme. C'était les rôles inversés mais je ne dis rien. J'espérai simplement qu'elle ne pose pas de questions lorsque le bretteur aviat parlé de notre fils. Peut-être devait-elle déjà se douter de quelque chose. Je n'en savais rien après tout. Par chance, je n'avais aucune douleur, ce qui me permettait d'avancer normalement. Je le remercierai plus tard, cet enfant qui est capable de m'écouter. C'étai bizarre d'ailleurs mais je verrai sça avec CHopper. Après tout, quoi de plus bizarre que notre situation ?

Aiko me montra la place dévastée. Du sang partout, avec des cadavres à la fois humains et bestiales. L'odeur âcre de la bataille. La cacophonie résonnait encore. Mais il était là, en train de discuter avec un autre chasseur qui semblait compter les pertes. Il était là. Je serrai le poing avant de respirer profondement et de m'avancer. Je devais passer en tête. C'était mon père après tout. Il me remarqua bien vite, l'air surpris. Puis il s'avança vers moi en restant à une distance plus que raisonnable. Je lui tins tête avant de prendre la parole.

-A quoi ça rime tout ça ? POurquoi nous avoir attaqué ? Et n'essaie pas de nier, tu savais où étiat la maison, et tu aurais pu annuler l'opération dans le cas contraire !

-Tu es direct, Sanji-kun. Je n'allais pas essayer de te mentir. Mais sache que je n'essayais pas de te tuer. Ce serait du gachis.

-Alors tu visais qui ?

-Cela ne semble pas évident ? Ton fils bien entendu.

Je restai bouche bée. MOn fils ? Mais comment pouvait-il savoir qu'il existait ? C'était impossible ! Oui impossible ! Persone ne le savait ! A part Zorro et Chopper ! Même l'équipage, surtout qu eje redoutais ce moment, signifiant tant de choses. Alors comment pouvait-il être au courant. Visiblement, il se délectait de ma tête déconfite et m'expliqua.

-J'ai des contacts, tu sais. Il n'a pas fallu longtemps pour que je sache que tu avais les marques de la Lune rouge. Avec l'homme qui t'accompagne, je pouvais être sur qu'il les activerai un jour ou l'autre, assez rapidement, par idnavertance. J'ai donc lancé l'attaque des Balrogh dans le but que tu sois blessé. Le poison aurait suffi à le tuer sans problème.

-... pourquoi... POurquoi...? POurquoi une chose.. pareille ?

PLus que l'incompréhension, c'était la rage qui m'animait. Je tremblai. Il n'avait pas le droit. Il avait voulu le tuer, attenter à ma famille. C'était horrible, injuste, atroce, immorale. Je le haissais. Ce type... ne pouvait pas vivre plus longtemps. J'avais baissé la tête. J'aurais presque pu laisser des larmes de rage couler mais poru l'heure, c'était la colère qui déformait son visage. Mais il ne me répondait pas. La raison, je ne la connaissais pas. Mais je n'en avais pas besoin. Je relevai la tete et lui lançai un regard si noir qu'il recula d'un pas et commença à dégainer son sabre. Il se stoppa dans son mouvement.

-Que tu m'attaques, passe encore. Mais il y a une chose que je ne peux supporter, que tu as fait alors que c'était interdit. C'est de toucher à ma famille !

-C'est ça... Viens régler ça en homme au lieu de pleurnicher.

Je n'attendis pas plus pour lui sauter dessus. Grave erreur de ma part. Il avait un sabre. Je voulut le shooter mais il esquiva et s'élança vers moi avec son arme. Je ne pus éviter complètement le coup. Je m'étais rendu compte trop tard qu'il visait toujours la même personne. Je réussis à faire en sorte de dévier le plus possible, bien que je ne savais pas où s'était logé le foetus. Lorsque je sentis le fer s'enfoncer dans ma chair, j'espérai seulement qu'il n'avait pas été touché. Là, j'avai sfait une belle connerie. Je me laissai effondrer sur le sol lorsqu'il retira la lame. Par contre, il semblait vouloir vraiment le tuer et pointa de nouveau vers moi. Plus au centre cette fois. La seule chose que je pus faire, c'était de me recroqueviller pour le protéger. IL arreta son mouvement pour me frapper afin de me retourner.

-Ne.. le... TOUCHE PAAAS !!!

Je me relevai d'un mouvement rapide, qui me valut un moment de déséquilibre à cause d'un léger malaise. Je n'allais pas tenir longtemps avec ce sang qui coulait. Mais je comptais cette fois sur les renforts, sur qui je laissai le champ complètement libre.

-c'est çaaaa...-

Aprés quelques minutes de marches, Aiko les mena à un endroit dévasté. C'était horrible. Le sang était très présent. Ca et là, gisaient des cadavres. Des cadavres d'hommes, de bêtes, de créatures. La guerre. Un horrible mot pour une horrible chose. Malgrès cette vision des plus désagréable , le bretteur resta impassible. Jasdero était un monstre, il en était conscient, mais autant ne pas s'énérver tout de suite. Pas tout de suite, mais si Jasdero faisait le moindre mal à son coq, là , il allait en découdre, c'était certain !

Aprés avoir jeté un regard circulaire à la place, ils apercurent enfin Jasdero puis celui ci s'avanca vers lui, apparement détérminé. Zorro resta un peu en arrière pour observer si tout se passait bien. La jeune fille brune aussi, observait, prête à tout massacrer à tout moment. C'est qu'elle pouvait être dangeureuse, cette fille ! Avec sa hache... Enfin bref. La discutions entre père et fils débuta après un duel de regard :

-A quoi ça rime tout ça ? POurquoi nous avoir attaqué ? Et n'essaie pas de nier, tu savais où étiat la maison, et tu aurais pu annuler l'opération dans le cas contraire !

-Tu es direct, Sanji-kun. Je n'allais pas essayer de te mentir. Mais sache que je n'essayais pas de te tuer. Ce serait du gachis.

-Alors tu visais qui ?

-Cela ne semble pas évident ? Ton fils bien entendu.

La machoire du vert sembla tomber sur le coup. Hein ? LEurs fils ? Mais comment avait t-il pu savoir...? Ils n'étaient que trois à savoir cela ! La machoire de Zorro se crispa. Et que lui voulait t-il d'abord ? On n'avait pas le droit de toucher à sa famille. Encore moins à son fils qui n'était pas encore né ! Si il touchais à Sanji et son fils, il allait en subir les conséquence.

-J'ai des contacts, tu sais. Il n'a pas fallu longtemps pour que je sache que tu avais les marques de la Lune rouge. Avec l'homme qui t'accompagne, je pouvais être sur qu'il les activerai un jour ou l'autre, assez rapidement, par idnavertance. J'ai donc lancé l'attaque des Balrogh dans le but que tu sois blessé. Le poison aurait suffi à le tuer sans problème.

-... pourquoi... POurquoi...? POurquoi une chose.. pareille ?

Ah oui... Les scientifiques bien sûr ! L'escrimeur déglutit. Bon sang... Le blond avait raison. Pourquoi s'attaquer à Kyle ? Le pauvre petit n'avait rien fait, et pour cause, il n'était pas encoe né... Et puis comment un grand père pouvait t-il faire ca à son petit fils. Le pauvre enfant n'aura jamais de grand père digne de ce nom. Bon, bref, le père de Zorro, on s'en fiche mais bon... La voix du coq au cheveu couleur blé fit :

-Que tu m'attaques, passe encore. Mais il y a une chose que je ne peux supporter, que tu as fait alors que c'était interdit. C'est de toucher à ma famille !

-C'est ça... Viens régler ça en homme au lieu de pleurnicher.

Zorro fronca les sourcils. Le combat commencait. Sanji tenta de donner un coup de pied à son père mais celui ci esquiva habilement et se lanca sur son fils. Il brandit le sabre et ne manqua pas totalement son coup. Oh non, il se mettait à viser... Leur fils. Le vert fulmnait. Mais il fallait qu'il attende, foncer sans réfléchir ne serviat pas à grand chose.
Le vert se concentra de nouveau sur le combat. Le blond esquivait comme il pouvait. Mais au bout d'un moment, il fut fatigué et le sabre transperca le coq. Zorro echappa une exclamation. Sanji tomba sur le sol et Jasdero retira sa lame. Le blond se recroquevilla sur lui même, protegeant le bébé du mieux qu'il pouvait. Jasdero ne pouvant pas le tuer ainsi le frappa pour tenter de le retourner mais le cuistot hurla :

-Ne.. le... TOUCHE PAAAS !!!

Cette fois c'en était trop, et la chasseuse d'animaux était apparament d'accord avec le bretteur. Tout deux sortirent de leurs cachettes et Zorro fit :

-Aiko, occupe toi de Sanji, je m'occupe de Jasdero

La jeune fille hocha doucement la tête et se précipita vers Sanji. Jasdero grogna et fit :

-Tiens tiens, ne serait ce pas Zorro Roronoa ? Alors ? Tu essaie de sauver ton fils et ton "Mari"

A ce moment là, l'assassin émit un rire tornituant qui tapa sur le systéme du jeune homme à la peau mat. Le vert gronda et lui décocha un coup de pied bien visé. Celui ci n'eut pas le temps de réagir et s'effondra, en pleurnichant. Mais, il se redressa très vite et comme Zorro n'était pas lache, il n'avait pas tenté de le frapper quand il était à terre. Maintenant, la vengeance pouvait commencer...

-Je sais que je te pose une impasse mais je n'ose pas jouer Jasdero parce qu'il t'appartient :/-

J'eus à peine le temps de m'écarter que les renforts arrivèrent. Zorro avait déjà dégainé, prêt à en découdre. Je me laissai choir sur le sol, une main sur la plaie qui semblait être profonde. Ce n'était pas comme si je n'avais pas l'habitude après tout. Dès que le bretteur lui en donna l'ordre, Aiko se précipita vers moi et déchira un morceau de ma chemise pour voir la plaie. A sa grimace, cela se présageait rien de bon. Dès lorsqu eje levai la tête, je vis mon père avec un regard plus que moqueur en direction de l'escrimeur. POur ça, il allait me le payer.

-Tiens tiens, ne serait ce pas Zorro Roronoa ? Alors ? Tu essaie de sauver ton fils et ton "Mari"

IL n'en fallut pas plus pour que le concerné le frappe. Avec toute la loyauté qu'il avait, il attendit que son adversaire se relève avant d'entamer le combat. Aiko reporta mon attention sur elle lorsqu'elle palpa la blessure. Elle l'examinait pour savoir quoi faire et c'était loin d'être agréable.

-Je vais devoir suturer la plaie. Tu ne bouge pas, d'accord ?

-On n'a pas le temps pour ça, je dois y retourner !

-Comment ça ? T'es malade ou quoi ? Si j'ai bien compris, je ne sais pas par quel miracle mais tu attend un enfant alors la moindre des choses pour lui, c'est que tu ravale ta fierté et que tu te laisse protéger. N'as tu donc pas confiance en Zorro ?

-Je n'ai ni une question de confiance ou de fierté ! Mais je ne veux pas que mon père touche encore à ma famille. Je dois y retourner !

La brune me retint néanmoins et banda la plaie, puisque je m'agitai trop pour pouvoir la suturer. Chopper le ferait plus tard, avec un diagnostic complet. POur l'heure, je regardai le combat qui s'offrait devant moi. Jasdero était bien plus fort que je ne le pensais, mais Zorro pouvait le battre. Contrairement aux dernières fois, mon père avait la rage de tuer. Il pouvait blesser mon bretteur. Mais ça, j'allais lui en empêcher. Une brèche s'ouvra bien vite. J'étais debout, prêt à agir. Aiko me sommait de rester tranquille. Je m'en foutais bien. La garde du sabreur n'était pas prête et son adversaire allait le trancher. Sans compter sur moi. Son attaque me lacéra le dos, seul moyen de protéger ma famille au complet. Je levai les yeux vers mon amant, celui auquel je faisais face, qu ej'avais protégé. Si j'avais la sale habitude de me blesser, autant le faire utilement.

-Je.. ne suis pas un épéiste moi... Je peux prendre un coup dans le dos... Ce n'est pas un déshonneur pour moi... De protéger ma famille.

Mon père hurla de rage et me frappa. Je tombai au sol. Il ne voulait toujours pas se résoudre à me tuer ? Ce qui'l voulait, c'était la même personne. Mais le fait de m'avoir touché, que je m'étais mis devant son attaque, n'avait pas rendu seulement lui fou de colère. Zorro l'était. Aiko aussi, mais autant envers moi qu'envers JAsdero. J'avais bien fait de ne pas partir seul. Je m'écartai du périmètre de combat du mieux que je pouvais. J'en connaissais plsuieurs qui allaient m'engueuler sévère. J'allais finir en quarantaine moi. Mais au final, si ça pouvait sauver ceux que j'aime...

-Jasdero n'est pas à moi. Tu peux le jouer comme tu veux-

-Oui mais c'es toi qui l'a inventé, donc j'ose pas trop le jouer-

Le bretteur jeta une nouvelle fois un oeil au blond. Il était en train de se faire soigner. Le vert poussa un soupire de soulagement avant d'être projeté au sol. Le vert grimaça de douleur.

-Voila ce qu'il en coûte de perdre une infime seconde d'innatention

Le lâche! Il en avait profité. Le bretteur grogna, alors là , il allait voir ce qu'il allait voir ! Zorro roula sur le coté avant que Jasdero n'en profite pour l'achever. Il se releva vite et se jeta sur lui. Il attaqua. Le vert fit tournoyer ses sabres et s'élance sur Jasdero en lançant :

-Sanzen Sekai !

Il laboura le grand blond de coups, mais ce lui ci eut vite fait de le repousser avec son épée. On entendit les sabres s'entrechoquer dans un bruit métallique. Zorro avait quand même blessé Jasdero, il souffrait de l'épaule, et du bras gauche. Puis, Jasdero se retourna soudainement. Zorro haussa un sourcil. Qu'est ce qu'il lui prenait tout d'un coup, à ce monstre ? Mais l'homme aux cheveux de jade se rendit bien vite compte ce qu'il regardait comme ça. Eh oui, il regardait Sanji, qui s'était levé, malgré la profonde entaille qu'il avait pas loin du ventre. Le bretteur crut rêver. Comment ? Il s'était levé alors qu'il avait déjà subi les frais de son père. D'ailleurs, en parlant de lui, il était ... Comment dire...? Stupéfait. Il n'en revenait pas que son fils puisse se relever aussi vite. Mais il se ressaisis malheureusement rapidement. Puis, tout se passa en un éclair. Jasdero se jeta sur le bretteur, mais Sanji se mit entre les deux et se fit trancher le dos. Zorro émit un hoquet de surprise. Heiiiin...? Alors là...! Sanji fit à l'attention de son père :

-Je.. ne suis pas un épéiste moi... Je peux prendre un coup dans le dos... Ce n'est pas un déshonneur pour moi... De protéger ma famille.

Le grand blond s'égosilla , furieux et il donna des coups au blondinet. Le bretteur déglutit. Non...Il allait décidément, être renvoyé en enfer. Le vert n'en pouvait plus. D'abord, sans aucun signe qui montrait sa colère, il prit Sanji et le déposa près de Aiko, calmement. Puis il regarda Jasdero, toujours aussi calmement. Mais une flamme de fureur dansait dans les yeux verts du sabreur. Le père déglutit. Il avait raison d'avoir peur, car il allait vraiment mourir. Le vert regarda une dernière fois Jasdero froidement, puis, il se jeta sur lui. Le grand blond se prépara avec son sabres mais l'escrimeur feinta. Il n'attaqua pas avec ses sabres, mais il avait sauté sur Jasdero avec une tel force, que celui ci , malgré sa "protection " se vit s'écrouler au sol, un Zorro à genoux sur lui.

Le vert était dans une colère folle, et il ne pourrait plus s'arrêter. Pas tant que le sang aura couler. Pas tant que Jasdero serait blesser à mort...Oui, mort... Un sourire sadique se dessina sur les lèvres du vert, ce qui fit frémir le blond. D'ailleurs, le blond sembla reprendre ses esprits , et il essaya de prendre son arme, mais Zorro lui donna un coup de poing dans la tête. Un coup de poing? Oh pardon, un canon, oui ! Le coup avait été tellement fort, que le visage de Jasdero était déjà tuméfié ! Mais, le vert n'eut pas le temps de se délecter de sa victoire. Le blond avait repris son arme, et malgré sa douleur avait réussi à frapper le bretteur si vite, et si brutalement, que celui ci ne vit pas venir le coup et il fut projeter à distance de Jasdero, avec en prime le torse encore plus lacérés qu'il ne l'était déjà. Et une cicatrice de plus, une !

Le blond se jeta sur le vert et tenta de le transpercer, mais le vert se releva bien vite et fit un bond en arrière. Les coups plurent en rafales. Zorro utilisa une de ces techniques -Tourou Nagashi pour ne pas citer - et réussit à éviter les attaques et contre attaqua. Comme si il s'était téléporter, il apparut soudain derrière Jasdero, et rangea ses sabre. Quelques secondes plus tard, le grand blond fut soudain comme frappé par une force invisible et il lacha son arme pour s'écrouler, sans vie. Le corps du grand blond saignait abondement. Et Zorro aussi. De plus , il allait avoir une autre cicatrice au torse, génial...Puis, épuiser par le combat, il s'écroula.

-Tu me dis si y'a quelque chose de pas clair, j'ai l'impression de m'être emmeler les pinceaux par endroits.-

Dès que je fus hors de la zone de combat, Aiko me prit en charge, en pestant. D'accord, je n'aurais pas du faire ça, surement. Mais au moins, Zorro n'avait pas été blessé. Elle me retourna sur le ventre et s'assit sur mes jambes pour éviter que je bouge. Je dus me résoudre à me laisser soigner comme il faut. Cependant, je regardais toujours le combat qui était d'une violence inouie. Le bretteur était dans une rage folle et n'arrêterait qu'après avoir fait couler le sang. JAsdero se défendait tant bien que mal mais il arriva à trancher mon sabreur, une grande plaie de l'épaule jusqu'à la hanche, comme celle qu'il avait déjà. Je me retiens de hurler son nom. IL s'étiat déjà relevé pour repartir à l'attaque. Puis, il usa de sa ruse. Par vitesse, il réussit à trancher mon père, si profondement qu'il s'effondra net. Le sang coulait abondament. Il serait mort d'ici quelques minutes. Je restai là, sans bouger, trop choqué pour faire quoique ce soit, jusqu'à ce que je vois Zorro tomber. Je me précipitai vers lui, faisant tomber Aiko.

-ZORRO !!

Je m'accroupis à ses côtés et prit sa main tandis que la chasseuse s'occupait déjà de le soigner. Le sang coulait toujours, même le mien. Dans ma course et ma précipitation, j'avais du rouvrir certaines plaies. Mais malgré ma faiblesse du au manque d'hémoglobine, je me sentais bien. Enfin, physiquement. Parce que psychologiquement, j'avais pris un énorme coup. Je serrai la main du bretteur en regardant le corps de mon père. Il était mort. Tout était fini. Oui, mais... Je ne pouvais m'empêcher d'avoir un pincement au coeur. C'était ma famille après tout, la seule trace qui en restait. Et tout était fini. J'avais beau le détester, la scène m'était insupportable. Dès que la brune eut fini de le soigner, Zorro avait ouvert les yeux. Je le regardais, laissant quelques larmes rouler sur mes joues. Je ne pouvais plus me retenir. Je m'allongeai à moitié sur lui, sans pour autant appuyer sur sa blessure, et nichai ma tête contre son cou. Puis, je hurlai. Des sanglots interminables me prirent, tout comme les larmes qui n'arrêtaient pas de couler.

-UWAAAAAAAAAAAAHH !!! Zo..Zo... Zorrooooooooooooooooo... Papa... WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHAAAAAAAA !!!

Je ne regrettai pas qu'il l'ait tué. Ni rien de ce qui s'était passé. Mais une telle pression s'était accumulée que je n'en pouvais plus. Et d'autres facteurs entraient en compte bien entendu. Je ne savais pas comment Aiko me regardait. Je ne savais rien de cela. Il fallait d'abord que je me calme. Après une quinte de toux et pas mal de sanglits, je réussis à respirer plus normalement. IL fallut quelques instants en plus pour que les larmes cessent de couler. Après quoi, je me relevai en essuyant les dernières qui étaient encore là en m'excusant. J'eus le droit à un regard compatissant de la brune. Et Zorro... IL ne m'en voudrait pas. Je n'avais pas lâché sa main. Je tournai la tête vers le cadavre de mon père. Je lui fis silencieusement un dernier hommage. IL m'avait donné la vie. Malgré tous les ressentiments que j'avais pour lui, je ne pouvais oublier cela. Puis, je me levai en titubant un peu. Bon, ça pouvait aller mais il fallait que je rentre assez vite. J'aidais mon bretteur à faire de même. Aiko nous aida un peu à retourner à la maison tandis que nous nous aidions tous les deux mutuellement pour avancer. Un magnifique couple de bras cassés.

Dès lors que nous arrivions dans la clairière de la maison, Chopper hurla. J'étais blessé, Zorro était blessé. De quoi se rouler par terre. Mais avant le sabreur, il me prit en charge sans que je puisse dire quelque chose. Je finis bientôt dans sa chambre, accesoirement cabinet médicale pour intervention, et j'eus le droit à un check-up complet. IL vérifiait vraiment tout. Je me laissai faire, malgré certaines choses douloureuses, en espérant que je n'avais pas fait définitivement une connerie. Mais son air soulagé me confirma que tout allait bien.

-C'est bon, tu as été touché trop sur la droite pour l'avoir touché. Mais c'est un miracle ! IL aurait pu endommager certains tissus internes qui auraient pu causer sa perte ! Maintenant, laisse moins suturer tout ça.

-Bien sur. Merci...

-Tu aurais du m'écouter ! Là, tu as failli faire une vraie bêtise ! Qu'aurais tu fait s'il avait été touché ? Hein ? TU me dis de veiller sur lui mais si tu me désobéis, comment je fais moi...?

Il pleurait. Décidement, il était très émotif. Je m'excusai du fond du coeur en lui caressant le crâne. Je l'avais vraiment inquiété. Je savais pourtant, qu'il prenait son travail très au sérieux. Mais je n'avais pas réfléchi. Cependant, si je n'avais pas été là, Zorro aurait pu être blessé plus encore, et tout cela ne se serait pas fini ainsi. Je ne regrettai pas vraiment mes actes, plus le fait de les avoir mal maitrisé. Il finit par me libérer, m'ordonnant un repos plus complet. Je commençai à me lever pour allr dans ma chambre qu'il me dit autre chose.

-Je repasserai te voir ensuite, dès que j'a fini d'examiner tout le monde. TU m'envois Zorro ?

-Euuh oui... Mais c'est quelque chose de grave ? Il y a un problème ? Tu peux m'en parler maintenant si tu veux...

-Non, tout à l'heure. Il faudrait qu'il soit là aussi. Mais c'est plus urgent de le soigner.

Je n'en demandais pas plus. Si c'était une réunion familiale, il y avait de fortes chances que ça concerne le petit. Je ne savais pas en quoi, vu qu'il était sain et sauf, mais CHopper ne nous convoquait pas pour rien. Alors je sortis de la pièce pour retrouver l'escrimeur et lui dire que le petit renne l'attendait pour le soigner comme il faut. Puis, une fois que j'étais sur qu'il y soit, je retrouvai ma chambre, m'allongeant sur le lit comme le recommandait mon medecin. Je me rendis alors compte que j'étais épuisé, après tant de sang perdus et les batailles. En plus des émotions. Cependant, je me forçai de veiller, guettant à tout moment l'arrivée du bretteur, en plus de la petite peluche, pour nous annoncer je ne sais quelle nouvelle. De toute manière, je n'avais rien d'autre à faire et surtout, je voulais m'assurer qu'il aille bien, lui aussi.

-Been maintenant la question se pose plus, il est mort-

-Vi gomen-

Un cri déchira le lourd silence qui régnait dans l’atmosphère.

-ZORRO !

L’interpellé ne répondit pas. Il ne pouvait pas. Déjà il s’écroulait avec un bruit mat sur le sol, inconscient. Malgré l’habituelle résistance de Zorro, la bataille avait été éprouvante, pour lui aussi. Ce n’était pas tous les jours, qu’on tuait son beau-père devant son amant. Oui, l’affrontement l’avait blessé mentalement également. Mais dans cette histoire, il savait que ce n’était pas lui le plus toucher. Oh, certainement pas. La douleur de Sanji devait être terrible. Jasdero avait beau être un assassin perfide et vicieux, il n’en était pas moins le père du blond. Il l’avait donc éduqué. Ou du moins mis au monde. Le bretteur sentait qu’on le tâtait. Non, on ne le tâtait pas, on le soignait. La douleur lui piquait les yeux mais il s’en contrefichait. L’important c’était le goût de la victoire sur ses lèvres. Mais aussi, le goût de la pitié, de l’étrange sentiment dont il n’était pas sur de ce que c’était. Mais… C’était peux être…Le regret ? Le regret d’avoir peut être blessé Sanji…

Il sentit quelque chose d’humide tomber sur lui. De la pluie ? Non, pas de la pluie, une larme. Une larme au gout amer du regret, de la tristesse, de la détresse. Le vert savait très bien qui pleurait. Ce n’était autre que son blondinet. Il savait ce qu’il pleurait, et il le comprenait. Après la larme, un poids s’avachit sur lui. Il se retrouva le nez dans des cheveux… Cette odeur…. Il la connaissait très bien, il l’avait sentie à maintes reprises. Et elle lui réchauffait toujours le cœur, elle faisait battre son cœur plus intensément, plus profondément. Jamais auparavant il n’avait ressentie pareil sensation, pareils sentiments. Ses pensées furent interrompues par des sanglots. Puis Sanji cria :

-UWAAAAAAAAAAAAHH !!! Zo..Zo... Zorrooooooooooooooooo... Papa... WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHAAAAAAAA !!!

Le vert se mordit la lèvre inférieure. Une rivière de larmes commença à se former. Elle partait de son cou, sillonnait le long de son torse, pour atterrir sur le sol, en mourant. Le vert était désormais bien conscient, et il serrait un peu plus le blond tout en retenant ses larmes. Ben oui, ce n’est pas qu’il était devenu émotif notre petit vert mais presque ! C’est vrai, imaginez-vous dans les bras de votre amour, et que celui-ci pleure toutes les larmes de son corps sur vous ? Comment réagiriez-vous ? Pareil. Peu à peu, les sanglots se calmèrent, se transformant en pleurs un peu plus calme. Zorro soupira. C’était éprouvant, ça aussi. Enfin, le blond se calma totalement et se releva, essuyant ses dernières larmes. Zorro ne put s’empêcher de le prendre par le menton et de l’embrasser. D’accord, ce n’était ni le lieu, ni le moment, mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Cet océan qui débordait faisait peine à voir. Le baiser s’acheva et le coq de mer regarda son père une dernière fois. Peux être lui lançait-il un dernier adieu ? Zorro se leva ensuite avec peine, ne faisant pas attention à la poussière, le sang, les larmes qui tâchait son habit. Sanji l’aida à marcher, et Zorro fit de même. Ils retournèrent donc à la maison, en compagnie d’Aiko.

Le trajet se passa sans encombre, à part que tous deux étaient mal en point et avait de la peine pour avancer. En revanche, le retour fut un peu plus… Agité. Le petit renne était hors de ses gonds. Le bretteur ne l’avait jamais vu comme ça. Il avait hurlé, avait sermonné l’un et l’autre. Sans prévenir personne, il prit Sanji à part pour l’ausculter. Le bretteur espérait que l’enfant n’avait pas été touché. Il se rongeait donc les ongles jusqu’au sang tout le long de l’intervention qui dura des années pour le pauvre bretteur inquiet et impatient. Enfin, Sanji resurgit. Zorro l’assailli de question mais Sanji lui fit un signe de tête pour lui prouver que tout allait bien. Il lui annonça que c’était son tour. Zorro hocha la tête, rassuré. Il fila dans l’antre du médecin.

Le temps me parut extrèmement long. De longues minutes qui paraissaient des heures alors que je luttai pour ne pas dormir. Les blessures en étaient plus que responsables, mais les émotions aussi. Je n'avais même pas tellement faim. Je me sentais juste bizarre. A vrai dire, il s'était passé trop de choses en si peu de temps. Du coup, le contrecoup était rude. Je vis Aiko par la fenêtre. Je la saluai d'un signe de main.

-Je vais repartir. Bon rétablissement à tous les deux. Ah, aussi, je vais récupérer le cadavre de Jasdero. Je pense l'enterrer dans la cité humaine, si jamais tu aimerais lui dire un dernier adieu.

-D'accord. Merci Aiko.

Elle me sourit avant de disparaitre. Je ne savais pas quoi en penser, pour Jasdero. Peut-être que j'y passerais, un jour. Il faudrait d'abord que je lui pardonne. Mais je n'en voyais pas la raison. Une fois que ma rancoeur envers lui aura disparu, je trouverai peut-être le moyen de lui parler et lui pardonner. Surement pas tout de suite.
A ce moment là, je me surpris à penser aux parents de Zorro. Il devait en avoir mais étaient-ils en vie ? Après tout, il avait fait les frais de mon père. C'était logique de me questionner sur sa famille. Je ne savais pas s'il fallait considérer la sienne comme une partie de la mienne enfin bon... Ce qui comptait, c'était la famille que je m'étais formé. Avec l'équipage, mais surtout Zorro, le père, et CHopper, le fils. Et puis le petit dernier dont le nom restait encore une enigme pour moi.

En parlant de lui, j'entendis bientôt des pas dans ma direction. Je me tournai vers les gens qui venaient et ne fut pas surpris de voir arriver Zorro et Chopper. Comme promis, le petit renne était venu. Je m'assis sur le lit et essayai d'hypnotiser le petit médecin, en quête d'une réponse. POurquoi nous avoir réuni ? Dans quel but ? Enfin, il attendit d'abord que nous soyons tous assis, un peu dans le style d'une réunion en cercle, avant de commncer à parler.

-Bon, tous les deux, il va falloir devenir plus raisonnable. Surtout toi Sanji ! Je ne veux plus que tu coures d'autres risques !

-Oui, je sais... Mais ce n'est pas pour ça que tu nous a réunis non ?

-Non, mais c'est tout aussi important ! Je ne veux pas vous perdre moi ! Comment je retrouverai l'équipage sans vous ? Comment même je pourrais les voir ? Et mon rôle est de veiller sur vous aussi !

Je soupirai en hochant la tête. Je ferais de mon mieux pour me tenir écarté du danger. Enfin, je savais très bien que je n'étais pas vraiment raisonnable mais j'allais faire un effort, pour une fois. Et puis, la leçon de tout à l'heure m'avait fait prendre conscience que j'avais failli tout perdre, et ce très facilement. Et l'équipage... Ca me manquait tiens. Il faudrait peut-être les appeler un jour. Quand même, il allait falloir leur dire que j'avais comme un petit problème. Enfin, problème... Disons un petit changement. Enfin, je redoutais un peu ce moment. Non seulement ils ne savaient pas pour Zorro et moi, et en plus annoncer ça... Je crois que même Luffy avalerait de travers avant d'en être heureux. Enfin, je crois.

-Donc, en fait, je vous ai fait venir parce que y'a comme un truc bizarre pour Sanji. Enfin, le petit. Appelons le... euuh enfin bref, c'est pas le plus important. Je l'ai constaté au début, lorsque je t'ai ausculté la première fois puis là, après le combat.

-Et... c'est quoi ? C'est grave ?

-Non non, je ne pense pas. Mais ça expliquerait sans mal toutes tes réactions. J'ai la nette impression, enfin je pense avoir même la certitude, que le petit se développe bien plus vite qu'il ne devrait.

Ma légère panique se mua en exclamation. Comment ça, le nom n'était pas important ? Non, rien à voir. Je ne comprenais pas. Enfin si mais je ne comprenais pas comment c'était possible. Normalement, un foetus normal arrivait à maturité à 9 mois. Quelques rares cas à 8 mais sinon, c'était prématuré. Mais il semblait que ça n'allait pas mettre autant de temps que prévu. Bien sur, toutes mes réactions et douleurs étaient expliqués mais... tout de même.

-Et... combien de fois plus vite, juste comme ça ?

-Tu dis beaucoup de "et", Sanji. Je ne peux pas être sur de tout, ni de combien de temps cela mettra en tout, si cette accélération se stoppera ou non, mais je dirais que c'est deux à trois fois plus vite.

Deux à trois fois... Mais c'est beaucoup ! Tout comme mes "et" ! Je commençai à avoir les idées qui dérivent moi... Je comprenais mieux pourquoi je souffrais. Mais ça réduisait fortement le temps avant sa naissance ça ! Ca restait dans l'ordre de mois tout de même. Cependant, cela ne faisait pas beaucoup, voir carrément rapide. Ca dépendait pour qui. Mais en moi même, je paniquai légèrement. Parce que la suite ne promettait pas que du bonheur. Enfin bon, j'avais accepté de courir le risque, sans le regretter, alors autant aller jusqu'au bout.

-Mais non, il fallait qu'il meure ! xD. Bon, 4 jours sans moi, ça ira j'espère-

-Désoler, désoler, désoler, désoler, désoler ,désoler de l'hoorriiiblleee retaaaaaaaaaaaaaaaard T^T Je suis qu'une grosse flemmarde !-

Le petit médecin l'observa sous toutes les coutures puis se mit à vérifier son rythme cardiaque. Apparement tout allait bien, car il fit un petit soupire de soulagement qui fit sourire le bretteur. Il demanda au sabreur d'enlever son haut, ce qu'il fit. Le petit renne grimaca en voyant la blessure béante qui lui traversait le torse, semblable à celle faite par Mihawk. Le petit renne désinfecta ses blessures, ce qui n'était pas agréable et les pansa. Zorro sortit de la salle en compagnie de Chopper. Ils rejoignirent Sanji dans la chambre. Le petit renne prit la parole :

-Bon, tous les deux, il va falloir devenir plus raisonnable. Surtout toi Sanji ! Je ne veux plus que tu coures d'autres risques !

Le bretteur grimaca. Facile à dire ! Comment voulait-il qu'ils réagissent quand on les attaquaient ? Zorro ne cherchait pas les ennuis - Bien qu'il voulait se battre à tout moment- mais c'était les ennuis qui venaient à eux ! Allaient-ils laisser faire le père de Sanji ? Allaient-il le laisser détruire leur famille ? Leur maison ? Non. Alors c'était la moindre des choses de se défendre !

-Oui, je sais... Mais ce n'est pas pour ça que tu nous a réunis non ?

-Non, mais c'est tout aussi important ! Je ne veux pas vous perdre moi ! Comment je retrouverai l'équipage sans vous ? Comment même je pourrais les voir ? Et mon rôle est de veiller sur vous aussi !

Le santoryu soupira pour de bon. Mais non voyons, ils n'allaient pas mourirent si facilement ! D'abord, ils ne pouvaient pas mourir ! Pas maintenant, pas tout de suite. Et même après, ils ne pouvaient pas mourirent non plus. En parlant de l'équipage, ils n'avaient pas eu de nouvelles depuis longtemps. Il serait peux être temps d'en prendre non ? Mais...Comment leur annoncer ? Déjà, ils étaient ensemble et en plus, ils allaient avoir un enfant, ce qui n'était pas normal. Il se demandait comment ils allaient réagirent... La voix du petit fan de barbe à papa le fit sursauter.

-Donc, en fait, je vous ai fait venir parce que y'a comme un truc bizarre pour Sanji. Enfin, le petit. Appelons le... euuh enfin bref, c'est pas le plus important. Je l'ai constaté au début, lorsque je t'ai ausculté la première fois puis là, après le combat.

-Et... c'est quoi ? C'est grave ?

-Non non, je ne pense pas. Mais ça expliquerait sans mal toutes tes réactions. J'ai la nette impression, enfin je pense avoir même la certitude, que le petit se développe bien plus vite qu'il ne devrait.

Ah...Donc, le petit allait grandir plus vite...Cool...QUOIIIIIII ? Les engrenages mal huilées de Zorro s'était mise en marche, le faisant avaler de travers. il eut une quinte de toux et devint rouge car il s'étranglait. Enfin, après avoir réussi à faire passer le morceau, il respira doucement. Bon. Okay. Ce n'étais pas si grave que ça en soit mais , Zorro avait peur. Il avati peur d'être un mauvais père, de mal éduqué son fils, de lui trouver un nom pourri. Mais si c'était Sanji qui choississait peux être son prénom serait-il correct ? Mais bon, il avait peur aussi que son enfant ait les mêmes cheveux que lui. Bah oui quoi ! Lui avait déjà subit assez d'insultes à ce sujet étant enfant -Mais ils ont arrêtés bien vite, quand ils ont compris que si ils continuaient, ils nourriraient sans doute les vers dans peu de temps- ... Mais si il avait les mêmes cheveux couleur paille de son amant, il sera sans doute magnifique, répandant la joie et la bonne humeur grâce à ses rayons de soleils !

-Et... combien de fois plus vite, juste comme ça ?

-Tu dis beaucoup de "et", Sanji. Je ne peux pas être sur de tout, ni de combien de temps cela mettra en tout, si cette accélération se stoppera ou non, mais je dirais que c'est deux à trois fois plus vite.

Le bretteur regarda Sanji et Chopper, tour à tour, quand de nouveau, les engrenages de son cerveau se mirent en marches. TROIS FOIS PLUS VIITE ? Mais il fallait lui trouver un nom alors ? De plus, il ne savait pas vraiment comment le nommer dans leurs conversation. Zorro, un peu gêné, lanca de sa voix rauque :

-Il faudrait lui trouver un nom...Non ?

-Arrête de t'excuser ! T'as le droit de flemmarder, voyons ! Tu vas voir que le manque d'inspiration atteint tout le monde-

Visiblement, il y avait plus choqué que moi. Zorro avait tellement été pris... au dépourvu qu'il avait réussi l'exploit de s'étouffer avec de l'air ! Le pauvre. Mais comme il s'en était remis tout seul, je n'avais pas eu besoin de l'aider. Son regard trahissait sa soudaine panique, ce qui n'était pas pour me rassurer. En même temps, difficile de paraitre cool devant ce genre de situation. Je ne savais plus vraiment quoi dire, si bien qu'il y eut comme un blanc. MOi qui regardait le sol, comme si c'était le plus passionnant spectacle, et les deux autres semblaient dans leurs pensées. En même temps... Que pouvais-je dire ? J'eus une illumination mais le bretteur me devança, d'une voix bien plus rauque que d'habitude, surement à cause de son étouffement.

-Il faudrait lui trouver un nom...Non ?

Nom...Non ? Nom... Un nom ? Exact. On savait que ca serait un garçon alors pourquoi pas ? Il avait lu dans mes pensées ou quoi ? Parce que cela m'avait traversé l'esprit, un peu plus tôt. CHopper semblait visiblement approuver cette idée, surement pour détendre un peu le poids de l'atmosphère. Mais cela ne changeait rien pour moi.

-Ouais... Mais je n'ai pas d'idée...

Un énorme poids pouvait me tomber dessus et m'écraser. Ce n'était pas digne d'un père. Ou d'une mère, peu importe. Mais c'était pourtant la vérité. Je ne savais pas quel nom lui donner. Je pouvais facilement donner un surnom à quelqu'un, après l'avoir vu. Sauf que le petit n'était pas né. Alors cela compliquait fortement les choses. Je ne pouvais m'empêcher de me demander comment il serait. Comme Zorro ou comme... moi ? Tout ce que j'espérai, c'était que la malédiction ne se transmette pas. Mais j'en doutais fort, sans savoir d'où venait cette certitude. Malgré tout, pour couper court à l'idée de trouver un nom, j'essayais de changer de sujet.

-Dis CHopper, quand il naitra... IL grandira toujours aussi vite ?

-Non, je ne pense pas. Mais tu n'as vraiment pas d'idée de nom ? Cela m'étonne de toi alors .. tu es sur ?

Puisque je lui dis ! Je lui fis un regard désolé. Je n'étais pas un génie là dedans. Même avec les enfants. Peut-être qu ej'en donnais l'air, tout simplement parce que je pouvais me montrer gentil envers eux. Mais je savais que je pouvais très vite perdre patience. J'avais le sang chaud, et en plus de ça, j'étais instable quelque fois. Comme tout parent, je me demandais si j'allais pouvoir l'éduquer comme il le fallait. Zorro m'aiderait, de la bonne manière. En fait, j'en savais rien. Son arrivée précipitée avait changé des choses. Je n'étais plus sur de rien. Et puis, nous étions tous les deux, en plus de CHopper. NOus y arriverons, non ?

EN parlant du petit renne, il continuait à me quémander une réponse de ses grands yeux. Sauf que j'en avais vraiment pas. Des fois, je pouvais reprendre un nom d'une personne qui m'était cher, ou d'une sonorité qui me plaisait. Mais là... Il s'agissait de mon fils et le nom était une chose importante. C'était comme un blocage à tout. Je me tournai finalement vers Zorro, décidement ma bouée de sauvetage. Je soupirai, en manque totale d'inspiration. Je n'arrivais même pas à passer cette étape. Je devais vraiment être pire que tout. Ou alors c'était juste cette discipline qui me faisiat défaut. Je l'espérais. Et j'avais autre chose pour rattraper.

-Tu n'as pas une idée toi ? Parce qu'à part des idées vaseuses... Je n'ai rien.

-Mais oui mais moi c'est tout le temps T^T-

Après un silence pesant, qui en disait long sur l'afflux d'idées qu'ils avaient, Sanji pris la parole :

-Ouais... Mais je n'ai pas d'idée...

Ah bah tiens, génial ! Le bretteur comptait sur lui pour lui donner des idées mais non... Zorro réfléchissait encore, le coude sur un appui, le visage poser sur sa main avec une moue songeuse. Il n'aurait jamais du dire ça. Personne n'en avait apparement.Le blond l'avait dit et vu le mutisme du petit renne, il n'en avait pas non plus. D'ailleurs, le coq à la chevelure couleur blé tenta de faire diversion et s'adressa au renne :

-Dis CHopper, quand il naitra... IL grandira toujours aussi vite ?

-Non, je ne pense pas. Mais tu n'as vraiment pas d'idée de nom ? Cela m'étonne de toi alors .. tu es sur ?

Ah , heureusement alors. Mais cela ne les avancaient pas vraiment dans la question cruciale qu'avait posé la fine lame. Celui ci continuait de réfléchir , cherchant un nom avec une jolie sonoritée. Un nom qui lui irait bien, un nom qui sonnerait juste, comme une mélodie. Zorro ferma les yeux, essayant de trouver un nom...Raaaaah ! Décidément ! Et puis, il avait essayé aussi de trouver un nom d'un être cher... L'appeler Sanji Jr ? Mais bien sûr ! Chopper Jr alors ? Tss... Et ses parents...Ses parents, il ne les avaient tout simplement pas connu. Donc, il ne savait pas leurs noms...

Brusquement, il eut une illumination soudaine. Un nom venait de germer dans son esprit. Il avait déjà entendu ce nom quelque part, mais il ne se rappelait plus où. Mais le plus important, c'était que ce nom n'était pas trop mal. Il dit, avec un sourire aux lèvres :

-Et si on l'appelait...Kyle ?

Kyle...Kyle. Ca sonnait bien à son oreille. Il espérait que c'était pareil pour Chopper et Sanji ?

-C'est couurt OO -

-Tu racontes que des bêtises ! Et puis, je ne réponds pas à la minute mais il faut plusieurs heures. Regarde !-

Zorro était toujours en train de réfléchir. On pouvait presque voir les engrenages enragées de son cerveau s'activer. J'essayais d'en faire de même, pour trouver une bonne idée, mais chaque prénom qui me venait ne me plaisait pas beaucoup. Encore, si cela avait été une fille, j'aurais eu plusieurs noms mais là... Je pense aussi que la peur de me louper m'empêchait de vraiment avoir une illumination. CHopper semblait aussi chercher un peu pour nous aider. Tout le monde était, en fait, en grande réflexion.

Puis, je sentis soudainement le bretteur tilter. Un peu plus et il avait une ampoule au dessus de la tête. Je faillis sourire en l'imaginant. Mais cela semblait sérieux. Il avait vraiment une idée. Je l'interrogeai du regard et il nous dit en souriant.

-Et si on l'appelait...Kyle ?

Kyle ? Cela sonnait pas mal, effectivement. L'escrimeur semblait visiblement heureux et fier de l'avoir trouvé. Je réfléchis l'espace d'un instant, me répétant en boucle le fameux nom dans ma tête. Parce qu'un prénom était une chose de toute première importance. Alors j'étais toujours perdu dans mes pensées, à savoir si ce nom conviendrait, CHopper approuva l'idée.

-Oui, c'est bien comme nom ! Sanji, t'en penses quoi ?

Je levai les yeux et je me retrouvai avec deux regards sur moi. C'était presque stressant. Je me demandais même pourquoi j'hésitais autant. Je trouvais aussi, au final, que c'était une bonne idée. Zorro avait eu une véritable illumination. Je me mis à sourire doucement. Oui, c'était parfait comme nom.

-Eh bien, je pense que c'est décidé. Cet enfant s'appellera Kyle.

Mon sourire s'aggrandit un peu plus. Au moins, c'était une chose de faite. Mais une chose importante. Kyle, oui, c'était très bien comme nom. Je voulus me lever, ce que je fis, avant que quelque chose revienne me faire assoir. Une sonnerie. MOn canarophone. Qui pouvait bien appeler ? Je redoutais les scientifiques. Je finis par décrocher.

-Allô ?

-Allô Sanji-kun ? C'est Nami !

-SAAAAAAAAAAANNNNNNNNNJIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!

-Luffy, tais toi ! Je n'entends rien !

-Na..Nami-san ? Qu'est ce que tu...

-Oh, je voulais prendre des nouvelles, comme tout le monde ici.

-J'AI FAAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIM !!!

-TAIS TOI LUFFY !!!

-Ah c'est.. gentil. Je...

-Sanji-kun, est ce que tout va bien ? J'ai l'impression que non.

-Je...

Je n'arrivais pas à en dire plus. J'avais un blocage. J'avais même perdu mon sourire de tout à l'heure. POurquoi maintenant ? Que dire ? Et Nami qui me questionnait toujours. Non, ça n'allait pas vraiment. Enfin, c'était compliqué. Qu'est ce qu eje pouvais bien dire, en même temps ? Il fallait les mettre au courant, un jour ou l'autre. Mais leurs réactions m'inquiétaient le plus. Je finis par donner le canarophone à Zorro avant de me lever et m'enfuir dans une autre pièce. Une fois un peu plus loin, je me forçai à respirer calmement. Je passai ma main sur mon visage doucement. Je commençai à redouter tout maintenant ? C'est que vraiment, cela ne tournait plus rond.

Remarque, comme si tout ce qui nous arrivait l'était...

Chopper regarda le bretteur un instant , puis le coq et son mignon petit visage s'illumina :

-Oui, c'est bien comme nom ! Sanji, t'en penses quoi ?

L'interpellé semblait être emporté par un flot de pensées. Il releva la tête et sourit peu à peu. Il dit :

-Eh bien, je pense que c'est décidé. Cet enfant s'appellera Kyle.

Le vert sourit à son tour. Cool,ils avaient trouvés un nom ! Enfin, il pourrait le nommer maintenant et ne plus le designer par "lui" ou bien "l'enfant"... Le jeune homme à la chevelure d'or tenta de se lever, mais quelque chose le fit se rasseoir. Il semblait au bretteur qu'il y avait une sorte de petite musique dans l'air...C'était en fait la sonnerie du canarophone de Sanji. Il décrocha :

-Allô ?

-...

-SAAAAAAAAAAANNNNNNNNNJIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!

-...

-Na..Nami-san ? Qu'est ce que tu...

-...

-...

-...

-Ah c'est.. gentil. Je...

-...

-Je...

Le "SANJIIIII" mit le bretteur sur la piste. Il savait qui avait appelé, d'autant plus que le blond avait dit " Nami - San." Oui, c'était bel et bien l'équipage. Lui qui voulait des nouvelles, il allait être servi. Mais ils ne pouvaient également pas leur mentir plus longtemps...Mais c'était dur de le dire, ce fut pour cela que Sanji lui passa le canarophone, et s'enferma dans la chambre. Le bretteur soupira longuement.

-Allô ?

-ZORRRRRRRRRROOOOOOOOOOOOOOOOOO

-Luffy FERME LAAAAAA !

On entendit un grand BONG.

-Ah , c'est beaucoup mieux. Zorro ? Où est Sanji...? Tu ne l'as pas tué au moins ?

Le bretteur se mit à rire et il reprit :

-Noon, il va bien, il m'a donné le combiné de lui même. Eh bien qu'est ce que vous vouliez ?

Le vert le savait , mais il préférait en être sûr...

-Ah ? C'est étrange que vous ne vous êtes pas encore entretués, m'enfin, c'est mieux comme ca. Eh bien, on était venu prendre des nouvelles, tout simplement.

Silence radio au bout du fil, des deux cotés. Même les mouches semblait s'être tapi dans un coin. Le bretteur soupira, c'était le moment.

-Eh bien...Rien...Je...Euuuh...A propos d'avec Sanji on...On...

Non, décidément , le bretteur ne pouvait pas le dire, pas maintenant... Il acheva sa phrase par :

-On est en meilleure relation, je veux dire, on ne se dispute plus , on ne se bat plus...

L'escrimeur chuchota dans sa barbe

-Non, on est même plus qu'en meilleure relation...

-Qu'est ce que tu as dit ?

-Rien, rien, je disais saletée de bestioles...

-Ah, j'ai cru entendre autre chose, m'enfin... A propos de votre meilleure entente, mais c'est génial ! On éspére vite vous retrouvez... Nous faisons ce que l'on peut.

-D'accord...

-Bon eh bien, on va vous laissez...

Nouveau silence...Zorro soupira, non vraiment, il fallait qu'il le dise.

-ATTENDS !

- Hmm ?

- Je...Avec Sanji...C'estplusqu'enmeilleurrelationenfaitmaisc'estcompliquédoncvoilaetpuisonaunenfant...

-Je ne comprend pas le language des algues.

-Tsss... J'ai dit qu'avec Sanji, c'était plus qu'une meilleure relation et que...Qu'on...Qu'on allait avoir un fils.

Encore un silence...Décidément. Puis un rire, et plusieurs rires....Zorro se passa la main devant le visage. Il n'était vraiment pas doué pour ce genre de chose. Il se mordit la lèvre.

-AHAHAHA ! Zorro, tu sais que tu es hilarant ? AH AH AH AH !

Zorro grogna et hurla

-STOP ! C'est pas drôle, c'est la veritée !

-AH AH AH ! Arrête ça !

Bon, il fallait faire plus fort.

-MAIS VOUS ALLEZ LA FERMEZ OUAIS ?! PUIS CE QUE JE VOUS DIS QUE TOUT CELA EST VRAI !

- ...

-...

- C'est...C'est vrai..Mais...Comment...Deux...Hommes ?

-Oui...

Le bretteur ne voulait pas rester dans ce malaise et donna le téléphone à Chopper.

-Sorry, c'est pas génial, mais je suis un peu stréssée donc c'est dur d'écrire x)-

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