Petits crimes en famille [CHopper/Zorro/Sanji]

Nous retournâmes donc au village à la recherche d'une maison à peu près correcte. Se fiant à mon sens de l'orientation, Zorro prit ma main et se laissa guider tandis que je déambulai dans les rues sans trop savoir ou j'allais. Les maisons étaient faciles à différencier tout de même. Bon, d'accord, elles étaient toutes délabrés mais chacune l'était à sa façon. L'une avait la porte défoncé bleu, l'autre rouge. Une avait le mur droit par terre, uen autre le gauche... Enfin bon, d'accord, c'était les mêmes mais personnalisé. A vrai dire, des fantomes n'avaient pas besoin de se protéger du froid, vu qu'ils étaient déjà morts. Mais quand même, le village semblait vraiment fantomatique. C'est peut-être leur but après tout...
Au bout d'un moment, je vis une maison qui se repérait des autres. Elle était certes bancale mais tenanit debout et elle était... remarquable. Oui, excusez moi, mais une maison rose bonbon, ça court pas les rues ! Zorro semblait aussi l'avoir remarqué et crut bon de me le signaliser :

-Je pense que c'est celle la... On devrait jeter un coup d'oeil...

J'acquiesçai alors que nous nous avançâmes vers le batiment. Le bretteur lâcha brusquement ma main pour aller se coller à la fenêtre, je fis de même pour voir un bazar inimaginable à l'intérieur, avec tout le matos du petit mage éparpillé. IL était dingue, celui qui habitait là, de laisser ses potions près de ses habits, entre deux boules de cristal ! A vrai dire, je m'en doutais rien qu'en regardant la maison. Le rose, il fallait vraiment oser. Même une gamine de huit ans ne l'aurait pas fait. Sans plus attendre, j'allais frapper à la porte. Comem par magie, ou alors parce que j'avais frappé un peu fort, elle tomba à terre, écrasant quelques ustensiles au passage. Je restai figé quelques minutes. Bon, maintenant, plus le choix. Il allait au moins falloir que je répare la porte. D'aileurs, on en avait une à réparer à la maison.

-Voyons, d'ou vient ces courants d'air ? Dimitriii ? C'est toi mon chou ?

-Euuh non, ce n'est pas Dimitri...

-Alors qui est ce ?

Quelqu'un apparut alors dans l'encadrement de la porte. Je n'en crus pas mes yeux. Contrairement à ce qu'il voulait donner de lui comme image, c'était un mec. Ouais, du genre à porter un espèce de tutu rose, avec des chaussons de danse et des pompons. Bien sur, on n'oublie pas le maquillage hideux. Je reculai de quelques pas sous l'apparition alors que l'autre me faisait un grand sourire.

-Mais entre mon louloup ! Je réparerai la porte plus tard, quand Dimitri viendra ! Viens, entre ! TU as besoin de quelque chose non ?

-Euuh, c'est vous... le mage ?

-Absolument mon chou ! Mais entre donc voyons, ne fais pas tant de manière ! Je ne laisserai pas les mignons petits blonds à poireauter devant ma porte voyons !

Soudain, j'eus l'envie extrème de l'échapper. Non, je ne voulais PAS entrer. Et ce .. travesti ne semblait pas avoir remarquer la présence de Zorro. Contrairement à ses gestes engageants, je reculai encore jusqu'à rejoindre le bretteur. MAlgré le petit garçon, je me cachai derrière, laissant dépasser qu'un morceau de mon visage en chuchotant :

-Y me fait peur...

Bon, en mêm etemps, comment ne pas avoir peur d'un type louche travesti qui vous fait des clinc d'oeil ? Comment ne pas flipper devant cette personne immonde qui vous invite à rentrer chez elle d'une manière plus que louche ? Rien qu'à le voir, j'étais parcouru de frissons. En voyant Zorro, le "mage" semblait se rassener, et le toisa d'un air plus sévère. Heureusement d'ailleurs. AH, que ferais je sans le bretteur ? On a toujours besoin d'un escrimeur au style à trois sabres chez soi ! En attendant, il allait falloir que je médecide à entrer pour effectuer ma demande, qu'il n'allait pas pouvoir me refuser vu les regards qui me lançaient. Mais je ne voulais pas l'approcher. J'avais peur de ce qu'il essayerait de faire. Le côté négatif avait emporté sur le côté positif et je restai caché derrière mon amour de bretteur, en attendant qu'il décide à faire quelque chose.

[Voilà, j'ai réussi à finir]

Zorro était déjà passablement sur les nerfs mais lorsque j'insistais pour me cacher derrière lui de l'horrible travesti qui me faisait des avances, il n'en fallut pas plus pour qu'il s'avance vers le responsable. Il me chuchota juste :

-Reste la…

Je hochai la tête et le laissa marcher vers le mage. Je pouvais déjà imaginer le regard noir qu'il lui lançait. Oui, des fois; un Zorro jaloux et possessif pouvait servir. Remarque, n'importe qui aurait réfréner l'autre travesti échauffé. D'ailleurs, celui ci essaya de lutter contre le regard-de-la-mort-qui-tue du bretteur mais bientôt, il palit un peu, essayant de camoufler ça au mieux. Eh oui mon gars, on se s'approprit pas le blondinet d'un escrimeur aux cheveux verts sans en payer les conséquences. Comme on dit, il ne faut pas toucher aux blonds des autres. Mon "propriétaire" souleva alors de quelques centimètres le travesti et lui parla d'une voix calme qui trahissait pourtant son degré de fureur qu'il avait déjà atteint :

-Écoute moi bien… Tu touche à un seul de ses cheveux, tu ne verras plus le jour… Suis-je assez clair ? On est simplement venu pour lui ! Il est malade, et il nous le faut pour retourner chez nous. Alors soit tu nous aide, et tu calme tes ardeurs, soit tu meurt.

Sur ces mots, il reposa plus ou moins doucement le mage, qui tirait une tete de trois pieds de long. Il laissa deriver son regard du petit garçon à Zorro, qui lui lançait un regard à retourner les morts dans leurs tombes. Enfin, à proprement parler, ici, ils étaient déjà sortis de terre vu qu'il n'y avait que des fantomes. J'avançai de quelques pas pour rejoindre Zorro. Le travesti n'osa pas reposer ses yeux sur moi, de peur que le bretteur ne le découpe en rondelles. Il en serait capable, je le sais. Devinant sa situation de crise, il nous invita à rentrer d'un air maussade. Je m'autorisai un petit sourire, que j'adressai bien entendu à Zorro pour ses compétences de dissuasion et de argumentation remarquables. Je l'aurais bien félicité tout haut mais visiblement, notre mage n'avait pas tout à fait renoncé et me surveilla toujours du regard. Qu'il me touche et il meurt, deux fois. L'une par moi et l'autre par le bretteur.
Nous entrâmes dans la maison. Bien sur, la déco ressemblait un peu au style de la maison, avec quelques posters de danse, des préceptes débiles, etc. C'étiat surtout un vrai bazar, à se demander s'il savait ranger. Il demanda à poser le petit garçon sur le divan et l'ausculta d'un premier coup d'oeil. IL décréta :

-La maladie est d'origine magique. Il est vivant lui, et son organisme est trop faible pour supporter son passage dans le PEntagone. Comme vous êtes vivants vous aussi, ça aurait pu avoir des conséquences mais ça a l'air d'aller. MAis si vous voulez que je ...

Devinant son idée, je le foudroyai d'un regard noir, si bien qu'il se calma. IL était déçu le pauvre, que je ne réponde pas à ses avances mais que voulez vous ? IL n'avait toujours pas compris que j'étais avec Zorro et qu'en aucun cas je le quitterai, le tromperai ou autre ? Ou alors il espère l'impossible. Remarque, venant de la part d'un travesti qui adule le rose... Enfin bon, nous nous éloignons de notre sujet. En évitant de croiser son regard, je demandais :

-Et vous pouvez le soigner ?

-Oui, bien sur. Je reste mage et je sais quoi lui donner. Je vais faire en sorte qu'il puisse vite sortir d'ici, parce que le PEntagone n'est pas un endroit pour les vivants. IL vaudrait mieux pour lui qu'il en sorte au plus vite, tout comme vous d'ailleurs.

-J'imagine mais tant que le gamin est dans cet état, nous ne pouvons pas rentre chez nous. Ce n'est pas l'envie qui nous manque, nous avons laissé notre fils tout seul là bas et il n'a que quinze ans. Alors si vous pouviez nosu aider, j'en serais extrèmement reconnaissant.

Là encore, sa machoire faillit se décrocher à l'entente du mot fils. Eh oui, c'était fait exprès. PEut-être qu'ainsi, il allait arrêter de vouloir m'approcher d'un peu trop près. POur calmer le jeu, j'avais ajouté un grand remerciement, qui lui fit vite oublier le coup du fils. Quel être stupide ! Il me dit :

-Mais bien sur que je peux t'aider, louloup^! Attends, je vais m'y mettre tout de suite !

Je grimaçai lors du surnom mais il partit très vite rechercher entre les fioles ce qui lui fallait. Bon, au moins, il étiat à peu près compétent, c'était déjà ça. Je comprenais pourquoi il 'navait pas aidé la vouivre. Une femme, ce n'était pas pour lui. Enfin bon, ce n'était pas important. Du moment qu'il faisait tout pour nous aider à sortir d'ici, c'étiat déjà ça. Car si nous étions en danger, il valait mieux partir. Sinon, CHopper allait VRAIMENT nous tuer.

(Tu redis ça encore une fois et je te masssacre au mawashigeri ! )

Pendant que le mage farfouillait dans ses grimoires et entre les différentes fioles de son étagère, aussi rose que les murs, je laissais dériver mon regard sur toutte la pièce. Non, vraiment, je n'aimerai pas vivre ici. Même y passer un peu de temps me donnait des frissons. Bon, il fallait que j'arrête de me faire du mal. Je levai donc mes yeux vers le vert (désolé, j'avai strop envie de mettre ça, c'est trop drole à dire). Sa couleur de cheveux d'ailleurs jurait avec la déco, ce qui était d'un ^coté amusant. Non, vriament, il fallait qu'on sorte d'ici. Zorro dit :

-Cette vouivre n’avait pas tort, quand elle disait qu’il était peu fréquentable…

-CA, c'est sur... Heureusement que tu es là d'ailleurs, sinon je ne serais jamais rentré. Cet endroit me fait froid dans le dos. A mon avis, le mage ne doit pas porter les femmes dans son coeur.

Je me tus et m'approcha du petit garçon. Il semblait vraiment souffrir. Il faut dire qu'il avait un certain courage pour avoir bravé autant de choses just epour revoir sa mère. J'espérai ne pas attrapé le même mal que lui. J'étais déjà en convalescence selon Chopper et j'allais vraiment finir par croire que j'étais plus qu'un boulet pour la famille. Enfin bon, pour le moment, ça ne servait à rien d'y penser. Le mage revint alors avec un erlenmeyer rempli d'une substance bleu océan.

-Dites moi, vous savez faire un peu de magie ?

-Euuh pourquoi donc ?

-Ben, disons que ce serait plus rapide si quelqu'un m'aide. Alors ? Quelqu'un ?

-Je... je suis demi-Elfe alors je sais un peu maitriser la magie mais seulement avec des runes déjà imprégnés. Je ne connais que quelque strucs de base que je n'ai jamais utilisé d'ailleurs.

-Dommage... Tes connaissances ne suffiront pas. Bon, ça va le faire comme ça,. Ecartez vous un peu.

Je m'exécutai et reculai de quelques pas. Puis, il commença à psalmodier des formules bizarres. ce n'était pas de l'elfique, donc je n'y pigeai strictement rien. Une epsèce de lueur gris-bleu les enveloppa. Je ne savais pas en quoi ça consistait vraiment mais en tout cas, ça donnait pas mal. Juste la couleur rose de l'endroit qui empêchait l'esthétisme. Puis, soudain, en pleine récitation de formules, quelqu'un entra. Oui, bon, il n'y avait plus de porte alors il fallait bien qu'il entre comme ça. Je tournai la tête vers lui pour voir un homme plutôt baraqué, brun aux cheveux courts.

-Hey, comment ça se fait que la porte soit.... Vous êtes qui vous ?

Je me figeai. Le mage continuait sa formule. Il ne fallait surtout pas qu'il soit dérangé, je le savais. Et si cet homme attaquait, nous étions mal pour la suite. Un sort interrompu pouvait faire de graves dégats. Je fis juste un signe de main un peu gêné, en attendnat sa réaction.

La tension était palpable. L'homme qui venait de rentrer nous fixait d'un air que je ne saurais définir, de même que nous le fixions. Zorro posa exactement la même question que lui

-Z’êtes qui, vous ?

Mais il n'y répondit pas. Il devait savoir qu'il ne devait pas briser la concentration du mage. Du coup, nous attendions tous la fin du sortilège, l'air un peu bête. Je finis par baisser le regard vers le petit garçon. Puisqu'il ne voulait pas parler, autant ne pas le regarder. Je n'aimais pas être fixé de la sorte ni même le faire. Mais heureusement pour moi, il s'interessait plus à Zorro, qui avait un bien meilleur potentiel en regard noir. On aurait presque pu voir des petits éclairs s"échanger. La lumière du sort se mit à s'estomper de même que la voix du mage. Il semblait avoir fini, enfin j'en étais à peu près sur. Puis, il se tourna vers le nouveau venu et s'écria :

-Dimitriii ! Entre mon chouu !

-Dominique ? c'est qui tous ces gens ?

-Des invités, mon chou ! Ils avaient besoin d'un petit coup de pouce, tu sais bien...

IL se refrogna et alla se poster du côté du mage. Mouais, pas net celui là. Il lui chuchota quelque chose et le mage semblait y répondre. Qu'eeessst ce qu'ils mijotaient ces deux là ? J'eus soudain un peu peur, comme si nous n'allions pas sortir "vivant" de cet endroit, ou je ne sais quoi. Puis, le mage dit :

-Bon, le petit devrait se réveiller d'ici quelques heures en assez bonne forme. Après, seul le temps lui fera reprendre des forces.

-Ah merci beaucoup...

-Ah mais ce n'est pas gratuit !

-Dimitri ! Voyons ! Tu peux très bien...

-Pas question ! Si tu offre tes dons au premier, tu ne vas jamais arriver à tes fins !

Le mage ne répondit pas tandis que je les regardais avec la machoire par terre. Nous faire payer ? Je veux bien mais je doute que l'argent des vivants soit le même qu'ici. Et .. j'avais bien peur de ne pas pouvoir payer, du coup ... Ben j'avais peur de la suite. PArce que rester ici entrainerait notre mort. Mais je lançai un regard à Zorro pour quand même lui dire de ne pas tuer tout le monde, ce n'était pas la solution vu qu'ils étaient déjà mort !

-Et... juste comme ça,... vous demandez combien ?

(Voilà mouahahaha)

L’homme demanda :

-Dominique ? c'est qui tous ces gens ?

Le dit Dominque répondit :

-Des invités, mon chou ! Ils avaient besoin d'un petit coup de pouce, tu sais bien...

« Dimitri » se mit à coté du mage et ils chuchotérent. QU’est ce qu’ils trafiquent tous les deux ? Zorro haussa un sourcil. Ils ne savent pas que c’est impoli de faire des messes basses ? Non, mais ! Le mage lança :

-Bon, le petit devrait se réveiller d'ici quelques heures en assez bonne forme. Après, seul le temps lui fera reprendre des forces.

Zorro hocha la tête, muais… C’est long, non ? Rester des heures avec eux…

-Ah merci beaucoup... Répondit Sanji

L’homme aux cheveux court protesta :


-Ah mais ce n'est pas gratuit !

Zorro grogna… Il jeta un regard noir à l’homme qui l’ignora. Tss…

-Dimitri ! Voyons ! Tu peux très bien...

-Pas question ! Si tu offre tes dons au premier, tu ne vas jamais arriver à tes fins !

Ah, bah génial… Non seulement c’était un mage « peu fréquentable » mais en plus, il voulait les faire payer ! Tch… Ils vont pas survivre longtemps, si ils continuent… ! Mais bien sur, son blondinet lui jeta un regard noir pour le dissuader de tuer tout le monde… Mais en même temps, ils sont pas déjà mort, par hasard ? Ah, bah si, en faite… Sanji demanda, avec une mine inquiéte

-Et... juste comme ça,... vous demandez combien ?

L’homme et le mage s’échangérent un regard et se chuchotérent encore quelque chose. Zorro soupira et se massa le front, exaspéré. Ensuite, le mage dit :

-Ca dépend… Vu que vous venez du monde des humains, ce ne sera pas avec de l’argent…

Le mage sembla réfléchir un instant et dit en pointant le doigt sur Sanji :

-Je veut… Lui !

Zorro était immobile, choqué… Il tomba par terre, agacé. Le bretteur se releva et foudroya du regard le mage et lança :

-Tu rêve, mon pauvre ! Jamais d’la vie, ce blond tu vois, il m’appartient ! Et si tu le touche...
Le mage fit une mine atroce et réfléchit encore…(Excuse, j’avais trop envie de faire ça x) Si tu veut que je modifie, tu me le dis, hein =O C'est court, désoler ='()

(Eh c'est pas terrible moi en ce moment xD)

Le mage semblait réfléchir au montant qu'il demanderait. C'est vrai que ça pouvait être n'importe quoi, genre des travaux ménagers-il y en aurait bien besoin- ou.. je ne sais pas moi, de la cuisine ou autre. Bien sur, tout allait nous retarder. Zorro, en tout cas, était déjà exaspéré de la situation et je le comprenais que trop bien. Finalement, le mage finit par dire :

-Ca dépend… Vu que vous venez du monde des humains, ce ne sera pas avec de l’argent…

Bien entendu, nous le savions déjà. Il semblait réfléchir encore mais je me doutais qu'il savait pertinement ce qu'il allait demander. Dimitri, quant à lui, fixai la scène d'un air désinteressé. Bon, elle vient cette réponse, oui ou non ? Il finit par pointer du doigt quelqu'un. Ce quelqu'un, c'était moi. Je déglutis avant qu'il dit :

-Je veut… Lui !

Je me figeai tandis que Zorro tombait à terre pitoyablement par surprise, énervement ou je ne sais quoi qui l'agacait dans cette réponse. Dès que le bretteur fut de nouveau debout, je me cachai derrière lui. Alors là, pas question que ce taré me touche ! D'ailleurs, celui à qui je m'étais donné n'avait pas l'air enclin non plus à la proposition. IL foudroya du regard le mage avant de dire d'une voix ferme :

-Tu rêve, mon pauvre ! Jamais d’la vie, ce blond tu vois, il m’appartient ! Et si tu le touche...

Le coup de "il m'appartient" était peut être un poil éxagéré mais bon, je règlerai ça plus tard. Du moment qu'il était assez dissuasif pour éviter que l'autre taré me saute dessus. D'ailleurs, celui fit une mine deçu tellement atroce que je n'osai imaginer passer plus de temps avec lui. Moui, j'étais bien derrière mon bretteur. Au moins, il n'allait pas pouvoir me toucher sans en subir les conséquences. Il réfléchit alors encore une fois. Bon, heureusement, il n'avait pas l'air interessé par l'escrimeur et c'est tant mieux. C'est mon mien aussi ! Il finit alors par dire :


-Bien alors euuh... vous ne pouvez pas m'aider à ranger un peu et cuisiner pour le petit ?

-Voilà, ça, ça rentre dans nos cordes ! Je m'occupe de la cuisine alors, c'est ma spécialité. Zorro, tu viens m'aider ?

-Euuh si possible, est ce que ce jeune homme peut m'aider ?

-Eh bien... C'est à voir avec lui... Enfin après tout, c'est chez vous...

Je n'en dis pas plus et me dirigea vers la cuisine ou je commençai déjà à préparer de quoi manger. Tout était aussi un vrai bazar, si bien que je commençai d'abord à trier et ranger tous les produits correctement. Non mais je ne laisserai jamais une cuisine dans cet état, foi de cuisinier ! Bon, sinon, les aliments étaient plutôt bons et le matériel assez compétent. C'étiat déjà ça. Je commençai à cuisinier, m'abandonnant à cette activité, si bien que je n'écoutais en rien de ce qui se passait de l'autre côté. La concentration était la chose la plus importante et lorsque je m'y mettai, personne ne pouvait me déranger autant que personne ne peut réveiller Zorro qui dort.

Après avoir réfléchi longuement, il lança enfin :

-Bien alors euuh... vous ne pouvez pas m'aider à ranger un peu et cuisiner pour le petit ?

Ah, en fin quelque chose de possible ! Zorro jeta un regard à Sanji, qui dit :

-Voilà, ça, ça rentre dans nos cordes ! Je m'occupe de la cuisine alors, c'est ma spécialité.
Zorro, tu viens m'aider ?

Le bretteur hocha la tête, s’apprétant à rejoindre Sanji,quand le mage dit :

-Euuh si possible, est ce que ce jeune homme peut m'aider ?

-Eh bien... C'est à voir avec lui... Enfin après tout, c'est chez vous...

Eeeh… Mais , c’est pas juste ! Il voulait aider Sanji lui ! Et pas ce stupide mage ! Pfff… Pas drole… Zorro se mit devant le mage, et dit, d’un air (presque xD) menacant.

-Bon, vous voulez que je vous aide en quoi , au juste ?

Le mage avala sa salive, puis fit face à Zorro et dit :

- Bah, comme je l’ai dit, ranger un peu… ?

Zorro jeta un nouveau coup d’œil à la maison. C’est vrai que ranger un peu tout ce bazar n’était pas de refus, car non pas qu’il soit maniaque (Loin de la x) ) mais tout de même ! Avec un bazar pareil on ne pouvait même plus marcher sans tomber ! Le sabreur haussa les épaules et dit :

-Muais... Pourquoi pas…

Il commenca de suite. Aider du mage qui lui indiquait la place des objets éparpillé par terre. Alors, les boules de cristal… Ici ! Zorro regarda l’étagére banquale… Muais, c’est sur qu’avec ca, ca risquait de tomber à nouveau… Mais bon, après tout , c’est son probléme… En suite, il dut ranger les vêtements hideux du mage dans une armoire. Puis vint le tour de tout un tas d’objet bizzarre… Une fois le rangement fini, Zorro transpirer légerement, et il s’essuya le front, contemplant son travail. Vui ! Ca faisait drolement dégagé, comme ça ! L’intérieur de la maison semblait neuve, désormais. Le vert se demandait si le blond y arrivait, mais il ne voulait pas le déranger en plein boulot. Il s’assit et demanda au mage :

-Et maintenant ? Vous avez besoin d’aide pour autre chose, peut être ?

Le mage haussa les épaules et réfléchit (Encore x) ) un moment. Il se gratta la tête, puis il dit :

-Ben… j’pense pas… Vous pouvez aider votre ami…

Zorro hocha la tête,et fit irruption dans la cuisine. Bon , d’accord, la,se trouvait un Sanji en pleine concentration dans sa cuisine. Bon, c’était perdu d’avance, alors… Muais, mais faut tenter l’coup, le bretteur demanda :

-Hé… Sanji ! J’peut t’aider à quelque chose ?

Evidemment, comme il s’y attendait, pas de réponse de la part du cuistot, le sabreur soupira et sortit de la cuisine, agaçé. Il trouva le mage, et lui dit :

-Beuh, il est en pleine concentration… J’peut faire aut’chose ?
(Désoler, j'ai un peu toucher à Sanji =O)

(Euuuh tu ne l'as pas touché, il n'a pas bougé xD ! Mais de toute façon, il est à Zorro alors il en fait ce qu'il veut)

Je ne sortis de mon monde que lorsque je mis mon plat au four. Là, j'entendis Zorro de l'autre côté demander s'il ne pouvait pas avoir un autre boulot.

-Beuh, il est en pleine concentration… J’peut faire aut’chose ?

"Il" ? Ah, ça devait être moi... Il m'en voulait un peu, je le sentais dans sa voix. Mais qu'est ce que j'y pouvais ? Ben tout, justement. POurtant, je devais toujous être aux aguets, si jamais on m'attaque par derrière. Le problème, c'est que la cuisine demandait beaucoup de concentration et j'avais tendance à en donner un peu trop. Percetionniste, oui je sais. Je voulus alors sortir rejoindre le bretteur et l'appeler pour qu'il vienne m'aider, enfin il n'y avait rien à faire mais c'était pour le garder près de moi, mais quelqu'un m'en empêcha. Je voulus protester mais il me baillona à l'aide de ses mains. J'essayai de me débattre mais la personne me tenait fermement contre lui, si bien que je pouvai sm'en délivrer.

-Eh calme toi ! J'ai besoin juste que tu réponde à mes questions.

Je reconnus la voix de Dimitri. Qu'est ce qu'il voulait, celui là ? Il n'en avait pas marre ? Moi, en tout cas, oui et je continuai de me débattre en finissant par mordre sa main pour qu'il lâche prise, mais sans effet. Ah, si seulement j'étais resté aux aguets, prêt à tout initiatives, et que je savai sm ebattre autrement qu'à demi distance avec mes jambes ! Je finis par laisser tomber, et l'écouta en attendant le moment prospice pour m'échapper. Il dit :

-Qu'est ce que vous foutez là et pourquoi vous avez amené ce gamin ?

-POur ta gouverne, nous sommes atteris là par hasard et le seul moyen de sortir d'ici pour nous est de guérir ce petit garçon. Et ce mage était la seule possibilité pour nous. Parce que si nous sortons pas au plus vite, ça sera pas bon pour nous et je ne tiens pas que Zorro soit en danger.

-Vous êtes venu ici pour votre propre intérêt sans penser à celui de Dominique, hein ?

-POurquoi j'y penserai ? J'ai bien d'autres choses à faire et je suis assez noyé de problèmes comme ça !

-Vous êtes vraiment... Vous... Pourquoi tu es aussi proche de l'autre gars ?

-En quoi ça te regarde ? Nous sommes ensembles avec un fils, voilà tout ! Alors difficile de ne pas être proche dans ces conditions !

-Tu n'as pas honte ? Tu remues le couteau dans la plaie en plus ! Vous n'êtes que des bandits qui ne pensent qu'à eux mêmes ! ET Dominique ? Tu ne te rends pas compte de la souffrance que tu lui procure ? Hein ? PArle !

J'aimerais bien mais au fur et à mesure de ses paroles, il m'étouffait. Je commençai à manquer d'air mais je réussis à m'extirper de son étreinte. je pris alors une grande goulée d'air et l'envoya un peu plus loin d'un coup de pied. Mais il ne semblait pas s'en formaliser et il commença à vouloir s'avancer vers moi. Je reculai de quelques pas avant de passer de la cuisine au salon et m'enfuir pour me cacher derrière Zorro. Dimitri me suivit mais s'arrêta dès qu'il entra dans la même salle que le mage, qui demanda :

-Ben alors ? Qu'est ce qui se passe ?

Je chuchotai alors au bretteur, de façon à ce que seul lui entende :

-Il est méchant, il a tenté de me tuer... Et il voulait que ... avec le mage là...

Dimitri me regardait toujours d'un regard noir. Le mage, quant à lui, ne comprenait pas. Il ne devait sans doute pas être au courant de tous les agissements de son ami. Dans tous les cas, il était redoutable et visiblement, il nous en voulait. POur je ne sais quelle raison, oui je sais, mais il nous en voulait, si bien que je restai dans le dos de l'escrimeur, le temps qu'il se calme. De toute façon, il ne faisait pas le poids face au bretteur, c'était sur. Restait encore à savoir combien de temps et pourquoi il nous en voulait...

Bon, la , le mage , y semblait.... Euh, pas trop aimer ce que Zorro avait fait à Dimitri....Bah ouais mais t'es marrant toi, eh... Il a osé toucher à SON coq et voila, il en a payé le prix >< ! Le mage regardait l'épéiste avec insistance. Quoi ? Il voulait quoi, lui, encore ? Tandis que le bretteur détournait les yeux, il entendit Sanji dire :

Je... je crois que nous allons partir...

-Il vaudrait mieux... Dimitri est hors de combat pour le moment mais il pourrait très réessayer de vous attaquer... Il a un problème avec les blonds depuis une histoire et veut me surprotéger...

-Je.. Je comprends... ce n'est pas grave, il n'y a pas eu de mal...Enfin je crois...

-Non non, ne vous inquiétez pas... Pour le petit garçon, il y a juste à attendre qu'il se réveille. Après, je ne peux pas vous aider plus. Je vous souhaite bonne chance.


Vui, bonne idée... Partir d'ici était la meilleure solution ! Mais Zorro ne comprenait pas... Un probléme avec les blonds ? D'accord, mais pas la peine de s'en prendre à son blondinet, il a rien fait lui ! C'est vraiment grave, ici, d'abord , y'a des brocolis et des frites complétement cinglé(e)s, ensuite une vouivre qui est en fait une femme, un mage travesti, et un homme qui est hanté par les blonds. Magnifique ! Quand ils sortirent, Sanji prit des rues par çi, des rues par la... Quelques temps aprés, ils s'arrêtérent. Il y avait toujours des mendiants contre un mur. Bon, vui, c'est bien beau tout ça, mais, et maintenant ? Il allait poser la question, quand son Love cook tourna la tête vers lui en l'interrogeant du regard. Le sabreur soupira, et haussa les épaules. Ouais, et maintenant, que faire ? Zorro dit :

-Je ne sais pas... C'est tellement bizzarre ici, que c'est à peine si j'ose faire un pas quelque part.

Muais, ca ne les avancait pas vraiment, surtout qu'ils fallaient qu'ils attendent que le petit se reveille pour rentrer... Ouais, mais attendre ou ? Ils n'allaient pas attendre la, debout, à poireauter, tout de même ?! Désormais, Zorro tournait en rond, tout en se creusant la tête, sur savoir quoi faire. Tchh, lui qui avait d'habitude toujours de bonnes idées !


(C'est court ='( Et je vais rien dire de plus, sinon tu va me taper =O)

(Si tu dis quelque chose de plus, je lâche les deux fauves... MOUAHAHAHAHA !)

Apparement, je n'étais pas le seul paumé. Zorro l'était aussi. Remarque, qu'attendre de plus de la part du bretteur ? Peut-être une bonne idée, ou une illumination soudaine dont il savait faire preuve parfois. Mais non, il était à court d'idée. Il faut dire que plus rien n'était logique dans cet endroit et que nous étions dde plus en plus nerveux, de plus en plus fatigués, donc énervés. Il dit :

-Je ne sais pas... C'est tellement bizzarre ici, que c'est à peine si j'ose faire un pas quelque part.

-Tout à fait d'accord... Je te propose qu'on essaie de s'éloigner un peu de la ville. Peut-être qu'on y trouvera un coin assez tranquille, le temps que le gamin se réveiller. J'pense qu'on n'a pas mieux à faire...

Sur ces mots, je retournai sur mes pas et déambulai dans les rues pour retrouver les axes principales et ainsi accéder à la sortie. La ville semblait vide, morte malgré les personnes qui y étaient. Tous étaient des sortes de fantomes, d'où cette impression de solitude. Je frissonnai. Tout ça ne présageait rien de bon. Il valait mieux partir d'ici au plus vite. Nous réussimes ) atteindre la sortie de la ville et nous débouchâmes sur un espèce de terrain vierge, genre ancien champ de bataille. Après la forêt, voilà les plaines ! Eh ben, à quel point ce monde était-il vaste ? Boarf, après tout, je m'en foutais bien.
Je choisis finalement un arbre sur lequel je pouvais appuyer afin de m'assoir. Sans vraiment savoir pourquoi, j'étais trèèès fatigué. Les événements surement. Et peut-être aussi les blessures que j'avais subis contre l'usurpateur du château. C'est vrai que j'en avais pas mal morflé. Je n'avais pas bougé, évidement. Je ne m'étais même pas protégé et j'avais tout pris de plein fouet. Du coup... il fallait bien en ressentir les effets à un moment ou autre. Une chance que ce ne soit pas profond. IL n'empêche que il fallait que je m'entraine plus. Et si je demandais à Zorro ? Peut-être qui voudra bien...
Je finis par cacher ma tête dans mes genoux pour prendre un peu de repos. Je fermai les yeux et attendit, en somnolant un peu. Je restai tout de même aux aguets, si jamais quelqu'un chercherait à nous attaquer. Je ne sais pas moi... Dimitri ? L'illusionniste ? Les légumes ? Ou encore d'autres créatures informes dont je ne sais le nom... Franchement, vivement qu'on sorte d'ici. Je commençai à avoir les nerfs qui lâchent et à la moindre remarque acerbe, je sentais que j'allais partir dans une rage noire, et ce même contre le bretteur.
Soudain, il y eut un changement de mouvement. Je levai la tête de mes genoux et vit le gamin se réveiller doucement. IL toussota avant de regarder autour de lui sans rien comprendre. Puis, il nous fixa l'ai ébahi, comme s'il cherchait des réponses en nous détaillant de la tête aux pieds.

-Tu es réveillé ? Comment te sens tu ?

-Où est ma mère ?

Je grimaçai. Ca, ca n'allait pas être facile à dire. Enfin, il le savait plus ou moins mais bon, il fallait le brieffer un peu. Il devait nous sortir de la tout de même ! Je soupirai pour me calmer et éviter de lui crier dessus. C'était qu'un enfant, il n'y était pour rien. Je commençai la conversation :

-Ta mère est toujours au même endroit, saine et sauve, enfin façon de parler...

-Ôuf.. Mais vous êtes qui ? Et pourquoi m'avez vous enlevé ?

-Parce que ta mère nous l'a demandé. Laisse moi t'expliquer. Ici, tu es dans le Pentagone, le monde des morts si tu préfère. Ta mère y est parce qu'elle est morte. Sauf que tu l'as rejointe, ce qui n'est pas possible normalement vu que tu es vivant. Quant à nous, nous sommes arrivés par hasard ici alors que nous sommes comme toi vivants. Nous avons recontré ta mère, qui était désespéré de te voir dépérir, car oui tu te mourrais, ce qui arrive à tous les vivants qui restent ici trop longtemps. Du coup, nous t'avons soigné pour que tu sois assez en forme pour nous aider à repasser dans notre monde, avant que nous te ramenions chez toi comme l'a demandé ta mère. Voilà, fin de l'histoire.

Le gamin resta bouche bée un bon moment avant de rester silencieux. Il ne pleura pas mais je pouvai ssentir sa tristesse peinet sur son visage. Mais il comprenait. Alors il se tut pendant un moment, si bien que je ne savais plus quoi faire. Puis, il brisa enfin le silence :

-Je ne sais pas comment faire ...

-Nani ? De quoi tu parles ?

-POur repasser dans notre monde... Je ne sais pas comment faire...

Si je n'étais pas déjà à terre, je serais tombé. NANIIIIII ? Il ne savait pas comment faire ? Quoi de plus normal remarque mais mes nerfs commençèrent à lâcher, si bien que je serrais les poings pour éviter de crier et m'énerver sans raison. Bon, génial, on a fait tout ça pour RIEN ? Non non non, il y avait bien un moyen de lui faire découvrir son don pour passer de l'autre côté. Oui mais comment ? Il n'allait pas l'inventer, si ? c'est pas vrai... POurquoi ça tombe toujours sur nous ? Encore combien de temps il faudra attendre ? Et encore combien de temps nous pouvons encore rester ? Je ne me tourmentai pas plus et reposai ma tête sur mes genoux, plus qu'exténué. J'en avais marre, je voulais rentrer, j'étais crevé. Tout ce que je voulais, c'était prendre l'air, histoire d'oublier mes soucis. Mais ils revenaient toujours au galop avec d'autres en prime... Toujours...

(Raaah, naaahh ='( ! Paas les fauves =O )

Sanji répondit :

-Tout à fait d'accord... Je te propose qu'on essaie de s'éloigner un peu de la ville. Peut-être qu'on y trouvera un coin assez tranquille, le temps que le gamin se réveiller. J'pense qu'on n'a pas mieux à faire...

A peine Zorro avait-il hoché la tête, que son blondinet l'entraina à travers des rues. Il semblait chercher la sortie. LE bretteur se laissa trainer, et s'aggripa à Sanji, ne voulant pas se perdre tellement il était speed. Son Love cook préféré chercher de rues en rues, en cherchant les chemins qui pourrait les mener à la sortie de ce village fantôme. C'est vrai que cet endroit donnerait la chair de poule à n'aporte qui ! En fin, ca dépend, mais voila, quoi. C'était vraiment une ville fantôme ! La preuve, il n'y avait qu'a jeter un coup d'oeil aux habitants, et même aux habitations. Enfin, ils réussirent à trouver un chemin qui menait bel et bien à la sortie. Le chemin s'arrêtait devant un terrain rocheux, sans doute un ancien champ de guerre. Tchh... Vraiment.. Si ca continuait comme cela, ca n'allait pas en finir ! Zorro soupira... Bon, et maintenant ? Vuais, Sanji avait raison, il fallait laisser l'enfant se reveiller, et puis, cela faisait une bonne excuse pour flemmarder un peu... Non ? Le cuistot alla s'installer au pied d'un arbre, ou il s'assit et cacha sa tête dans ses genoux. Le vert bailla un bon coup , puis il posa le gamin sur un tronc d'arbre et s'allongea par terre. Il faillit fermer les yeux, quand un toussotement se fit entendre. Zorro leva la tête, et vit le garçon, apparament reveillé, qui semblait ne plus savoir ou il était. Bon, c'est compréhensible, c'est sur ! Il détailla Sanji et Zorro de haut en bas, puis Sanji demanda :

Tu es réveillé ? Comment te sens tu ?

-Où est ma mère ?

Silence... Vui... C'est vrai... Le blond grimaca et le vert soupira. D'accord, c'est vrai que ca n'allait pas être facile. Finalement, Sanji prit la parole en premier :

-Ta mère est toujours au même endroit, saine et sauve, enfin façon de parler...

-Ôuf.. Mais vous êtes qui ? Et pourquoi m'avez vous enlevé ?

-Parce que ta mère nous l'a demandé. Laisse moi t'expliquer. Ici, tu es dans le Pentagone, le monde des morts si tu préfère. Ta mère y est parce qu'elle est morte. Sauf que tu l'as rejointe, ce qui n'est pas possible normalement vu que tu es vivant. Quant à nous, nous sommes arrivés par hasard ici alors que nous sommes comme toi vivants. Nous avons recontré ta mère, qui était désespéré de te voir dépérir, car oui tu te mourrais, ce qui arrive à tous les vivants qui restent ici trop longtemps. Du coup, nous t'avons soigné pour que tu sois assez en forme pour nous aider à repasser dans notre monde, avant que nous te ramenions chez toi comme l'a demandé ta mère. Voilà, fin de l'histoire.

Hum hum... Nouveau silence gêné, le gamin semblait triste. C'est vrai que, le pauvre... Aprés tout , ca doit lui faire un choc de savoir ca. Au moins, il ne pleurait pas, ce qui aurait été encore plus gênant ! Enfin, il dit :

-Je ne sais pas comment faire ...

-Nani ? De quoi tu parles ?

-POur repasser dans notre monde... Je ne sais pas comment faire...

Le vert ouvrit de grands yeux ronds. Naanni ???! Il ne savait pas comment sortir d'ici.. ?! Ho... C'est la meilleure ! C'est pas grave... Doit surement y avoir une solution... Eh eh... Toujours garder son sang froid ! N'est ce pas , Zorro ? Mais.. Pourquoi c'est toujours sur eux que ca tombe, huh ? Que faire maintenant ? Retourner voir le mage... ? Non, non... Plutot mourrir... Argh... Revoir la mére ? Mais Zorro n'avait aucune envie de retourner dans ce chateau de fou ! Il se creusait la tête... Nnn... Que faire ?! Le vert avait, en cemoment, le cerveau embrouillé... Raaah, c'est toujours sur les mauvais moments que ca tombe !

-Sanji... T 'as pas une idée ? >o<

(Eeeh, j'ai pas trouver d'idée =O)

La, on peut dire que le bretteur avait fait une bêtise. Une grosse bêtise en lui demandant cela ! Il ne pensait pas que ca allait se passer comme ça , c’est sûr ! Le coq était vraiment agacé, ce qui était signe de mauvais présage !

-Non je n'ai pas d'idée et je ne vois pas pourquoi j'en aurais une ! Je suis aussi paumé que vous !

Oui, bah ça va, on sait ! Zorro soupira, d’accord… Personne n’avait d’idée… En même temps, le vert le comprenait, c’est vrai quoi, y’a d’quoi foutre la pression, même si l’épéiste garde TOUJOURS son sang froid (Euh, pas sûr… En faite x) ) Le blond était vraiment agacé,et ca se lisait dans ses yeux, et aussi –bien sûr- dans son comportement. Si jamais quelqu’un avait le malheur d’insister, ou d’agacer le blond, c’était complétement fichu… Et d’ailleurs, c’est ce qu’il arriva :

-Mais vous devez bien savoir non ? C'est vous qui m'en avait parlé ! Faites un effort...

-Comment ça ? Un EFFORT ?! Ce ne serait pas plutôt le contraire ?! Tu sais ce qu'on a enduré pour te sauver, hein ? On en a fait, des efforts, crois moi !! N'attends pas que la solution tombe directement toute prête devant toi !!

Ah ouais, il n’avait pas tort sur ce coup la, ‘fallait avouer. Mais le gamin ne semblait pas de cet avis :


-Peut-être mais... vous comptez sur moi alors...

-Alors quoi ? Aidez moi ? Oh mais on t'a sauvé !!! Maintenant, c'est à toi de savoir comment faire !! C'est pas parce que tu es un gamin que tu n'es pas assez grand pour te débrouiller !

-Mais ne criez pas sur moi... ce n'est pas de ma faute...

- Ecoute gamin... J'ai une vie pas facile, et personne n'aimerait la prendre, d'accord ? Si tu ose dire que ce n'est pas de ta faute et que toi aussi tu souffre, je peux te promettre de longues tortures pour te faire avouer le contraire, c'est clair ? Maintenant tu te la ferme et TU REFLECHIS UN PEU !!!

L’épèiste soupira et passa son regard de Sanji au gamin. Et Zorro avait mis deux heures pour se rendre compte que Sanji venait de partir. Le vert avait était laisser en plan, la comme ca, avec le gamin. Super ! Il se ressaisit et tourna la tête vers le gamin. Le regard de Zorro n’était non pas froid et glacial comme il avait l’habitude d’en lancer quand il était sur les nerfs, mais la , son regard était vide. Complétement vide, sans aucune expression, ce qui fichait encore plus la froussse ! L’enfant frémit et regarda dans une autre direction. Le bretteur regarda le terrain au loin… Son blond était parti par la bas… Mais Zorro avait tellement un sens d’orientation euh… Comment dire ? Minable, affreux, et tout ce que vous voulez ! Peut être… Non ca ne servirait à rien,il est tellement loin qu’il n’entenderait pas la sonnerie… Bon, c’est pas grave, autant se rapprocher. Zorro jeta un œil au garçon, comme pour lui dire « Toi, tu reste la ! » puis se lanca. A peine avait –il fait quelques pas , qu’il ne voyait déjà plus l’enfant. Conclusion : Il était déjà perdu. Bon , vous allez me dire , c’est normal pour Zorro, euh… Et c’est normal pour Zorro ! Le bretteur soupira, et se remit en marche… Non mais, c’est pas vrai, ca ?! Maintenant, il avait juste poser son pied à terre pour avancer, et déjà il se retrouvait dans une jungle étrange… Et sombre. Le vert soupira, d’accord,on est dans un labyrinthe, en fin, un truc bizzare où tu pose à peine un pied et tu te retrouves AILLEURS ! C’était presque mission impossible pour retrouver son ange aux cheveux d’or ! Réfléchir à un plan… Voyons voir, hmm…

(J'allais dire un truc, mais j'ai pas envie que tu laches les fauves =O)

J'avais attendu un long moment avant de me décider à bouger. Non, ils n'allaient pas vraiment me retrouver mieux ainsi. Je me levai, canalisant au mieux ma colère, et retournait sur mes pas. Je finis par trouver mes propres traces. Je pus les remonter jusqu'à trouver le gamin, qui n'avait pas bougé. Eh, une petite minute... Comment se fait-il qu'il soit seul ? Ouh là là... J'avais un mauvais pressentiment, trèèèèès mauvais. Je respirai un bon coup avant de questionner le garçon :

-Hey petit, tu n'as pas vu Zorro ? Tu sais, le type au cheveux verts...

-Beeen il est parti. Il m'a demandé de rester là. Je crois qu'il te cherchait. Puis, il a avancé de quelques pas et il a disparu...

-NAAANIIIIIIIIII ?

Le gamin se recroquevilla sur lui-même. Je jetai ma cigarette par terre et l'écrasa d'un coup de talon rageur. Qu'est ce qu'iil avait foutu ? Il avait disparu au beau milieu de nulle part alors ? Je me mis à tourner en rond, comme pour chercher une solution. Mais je ne comprenais rien moi même. Decidement, il était vraiment VRAIMENt très fort pour se perdre. Et je sentais que si je ne le retrouvais pas vite fait, j'allais vraiment péter un cable. je fis signe au gamin de se lever et de me suivre. Il s'accrocha à mon bras. je le laissai faire. Après tout, il devait être perdu lui aussi, et je n'avais ps été tendre avec lui. Je ferais mes excuses plus tard.

-Dis moi vers où il a marché à peu près... Y'a peut-être un truc magique ou je ne sais quoi...

-Tu sais pratiquer la magie ?

-Pas vraiment. Mais je saurais reconnaître. Si ça se trouve, il a aussi le moyen de nous faire sortir d'ici... Bon, au moindre danger, tu me préviens et surtout, tu restes près de moi pour que je puisse te protéger. Et tu m'obéis au doigt et à l'oeil. Il ne faudrait pas que tu crèves bêtement, tu ne crois pas ? Alors viens.

Le gamin me suivit tout en me donnant des indications sur où avait disparu Zorro. Je sentis alors une paroi gélatineuse à un mètre de là où le gamin avait vu disparaitre le bretteur. Je la touchai prudement. Oui, il avait du foncer là dedans sans le voir. C'était de la magie, une sorte de portail pour aller vers un autre endroit du Pentagone sans avoir à marcher longtemps. Le travesti ne devait pas être le seul comme magicien, et il devait y avoir quelqu'un qui régissait tout ça. J'entrai dans la chose qui ^ressemblait fort à de la gelée et plusieurs portes apparurent devant moi. Il y avait une espèce de jungle, le château, la forêt sombre de tout à l'heure, la plaine derrière moi et un chemin montagneux. Je choisis ce dernier, en espérant que cette fois, j'allais peut-être avoir un peu de chance. Nous fumes assez vite sur un volcan, heureusement éteint, et sans la moindre trace de l'escrimeur. Mais je n'allais pas m'arrêter là. Je me mis à grimper au sommet, histoire de voir le paysage et avec un peu de chance retrouver le vert. Mais il n'y en avait aucune trace.

-C'est pas vrai... Mais où il est ?

-On peut peut-être essayer un autre passage...

-Mouais, on peut toujours...

Je redescendis et retrouva le portail gélatineux. Cette fois, j'optai pour la jungle, le seul endroit qui m'était encore inconnu. Effectivement, c'était une jungle, avec tous les bruits qui votn avec mais en beauocup moins sympatique. Même la couleur avait refusé de venir. Tout en tremblant légèrement, je m'avançai dans l'espoir de trouver l'escrimeur mais je n'en vis aucune trace. Remarque, avec une telle densité de végétation, pas étonnant. Mais je ne devais pas abandonner. En tout cas, j'aurais bien voulu mais une créature m'attendait déjà. Par "chance", ce n'était pas une araignée géante mais juste un singe de trois mètres de haut qui hurlait comme pas possible. Bon, il n'avait pas de griffes mais ses crocs m'avaient l'air dangereux, et il smeblait avoir un punch d'enfer.

-Reste derrière moi et ne fais aucun bruit, à part si tu es en danger, d'accord ?

Le gamin alla se caher derrière un arbre tandis que je fonçai vers le babouin qui voulait visiblement faire de moi son déjeuner. Mais il n'eut pas cette chance, vu que j'étais d'une humeur massacrante. Il en subit les frais et il tomba à terre après quelques coups de pieds brulants. IL n'avait eu aucune chance. Je commençai à en avoir marre et si le bretteur ne s'expliquait pas, il allait passer un sale quart d'heure ! Je rejoignis le gamin, qui s'accrocha à moi et continua ma route. Je ne sais pas combien de créatures nous attaquèrent mais le bruit avait du en alerter à chaque un peu plus sans qu'ils ne puissent m'esquinter. Oui, j'étais normalement en convalescence mais je crois que rien de pouvait m'arrêter. Il fallait que je retrouve Zorro. Il le fallait.

[T'as intérêt ouais ! ]

(Euh... Glurps ? =O )

Vui, apparament , c'était bel et bien Sanji. Accompagné de... Du gamin ?! Mais qu'est ce qu'il fout la ?! Zorro lui avait bien dit de rester la bas ? Ah... Peut être Sanji l'a t-il retrouver et la ramener pour chercher le vert ? Oui, c'est probable. Mais la, on s'en fout, parce que le blond , euh... Comment dire ? Bah, il était fou furieux. 'Faut dire que Zorro aussi, était pas des plus joyeux. Oui, d'accord, il avait retrouver son blondinet, mais , il s'était tellement perdu, qu'il avait commencer à perdre son sang froid, donc voila quoi ! Sanji le fusillait du regard, comme pour dire "Toi, tu parle, et..." Enfin, vous voyez ? Mais Zorro n'avait pas vraiment peur, il soutenait son regard, sans pour autant dire un mot. La voix de Sanji avait monter :


-Te voilà ENFIN !! T'étais passé où ?! On t'a cherché un moment, crois moi !! Et qu'est ce qui t'a pris de laisser le gamin tout seul, hein ?

Aucune réponse ne sortit de la bouche du bretteur. Ne me demandait pas pourquoi ! J'en sais pas plus que vous. En fin... J'ai une petite idée, mais... Non, Zorro ne supportait pas qu'on lui geule dessus pour un truc qui n'était même pas de sa faute. Il était né comme ca ! Avec un sens de l'orientation minable, point ! Finalement, malgrés la rage de Zorro, une réponse sortit, au premiére apparence, parfaitement calme, mais on pouvait discerner un soupcon de colére... (Je sais pas si c'est bien français x) )

- J'était parti te chercher, figure toi. Et ce n'est pas de ma faute si je suis né comme je suis ! Je voulais laisser le gamin tout seul car... Car on allait tous les deux être perdu, et si jamais tu revenait, eh bien, tu n'aurait pas pu nous retrouver, je te signale.

Non... Zorro ,calme toi... C'est pas bon de chauffer comme ça ! Calmeeeeuh,coucher le monstre...! Décidément, le vert ne pouvait s'empêcher de bouilloner intérieurement de rage. Heureusement qu'il pouvait la contenir... Eeh, pendant un certain temps... ^^"