Petits crimes en famille [CHopper/Zorro/Sanji]

(Mu ha ha ha crois moi, Sanji va souffrir é.è xD)

Le bretteur s'était levé tot, reveillé par la lumiére du jour. C'était vraiment un record ! Habituellement il se levait vers dix ou onze heure mais aussi tôt ! Il s'était lévé vers huit heure. Mais il s'était ennuyé... Il avait attendu un peu que Chopper ou Sanji se léve et puis il prépara le petit déjeuner, il était simple, c'était du café... Peu aprés, Sanji s'était levé et ils avaient déjeuner. Chopper était aller l'ausculter juste avant, il pouvait re-marcher ! Merveilleux ! Enfin ! Et en plus il pouvait entendre, la c'était bien ! Le co blond lui avait proposé d'aller se balader, Zorro avait bien sûr accepté et ils sortirent, main dans la main... Zorro regardait les alentours, tout en suivant Sanji (Heuresement, sinon il se serait perdu !). Quand , soudain il vut une silhouette, c'était la silhouette d'une femme. Zorro se rapprocha un peu, la femme en question était mince mais pas trop. Elle avait de beaux cheuveux noir qui lui arrivait jusqu'a la moitié de son dos, la fille avait une arme, c'était une éspéce de hache. Le bretteur n'en crut d'abord pas à ses yeux puis il s'éxclama.

-A... Aiko, c'est bien toi !

-Hum... ? Zorro ! Mon vieux ! Comment ca va ? Mais dit moi, qu'est ce que tu fais ici ? Et, euh... Qui c'est ?

-Ca va ! Tu te rappelle, je suis un pirate et je suis venu chercher un membre de mon équipage... Il s'appelle Sanji, c'est celui que je suis venu chercher, un trés bon rival, je peut te le dire...

-Et, pourquoi vous tenez vous par la main, au juste ?

-... M.... ! Euh... Ca ? Euh bah, euh... Euh... Euh.... Enfaite euh...

-Bon, j'ai compris... C'est ton petit ami, hein ?

-Grmbl... Ouais, l'amour de ma vie, pourquoi ? Ca te dérange ?

-Non, je suis pas homophobe !

-Encore heureux, sinon, je t'aurai tronché en rondelle ! Au faite, toi qu'est ce que tu fais la ?

-Essaye un peu pour voir ! Euh moi ? J'était venu en mission, tu vois l'genre...

-Tu est toujours chasseuse d'animaux magique ? Tu sais, ne les tues pas tous, tu ne tue que les dangeureux n'est ce pas ? Et puis, tu sais, ils sont en guerre alors bon...

Sans s'en rendre vraiment compte, Zorro avait laché la main de Sanji et il était désormais au coté de Aiko... Enfaite, il était bien prés d'elle...

Un silhouette capta notre attention. En s'approchant d'un peu plus près, je prus voir une belle jeune femme, plutôt mince, avec de longs cheveux noirs qui lui arrivaient au bas du dos. Très jolie femme si ce n'est qu'elle tenait une hache dans la main. Je voulus continuer ma route mais Zorro avait l'air de vouloir s'approcher plus. Il lui adressa la parole :

-A... Aiko, c'est bien toi !

-Hum... ? Zorro ! Mon vieux ! Comment ca va ? Mais dit moi, qu'est ce que tu fais ici ? Et, euh... Qui c'est ?

-Ca va ! Tu te rappelle, je suis un pirate et je suis venu chercher un membre de mon équipage... Il s'appelle Sanji, c'est celui que je suis venu chercher, un trés bon rival, je peut te le dire...

Ainsi, il la connaissait. Je comprenais mieux pourquoi il voulait aller vers elle. Mais depuis quand avait-il des liens autre que l'équipage après qu'il se soit fait embauché ? Peut-être quand il était venu me chercher ouais. IL me présenta brièvement. Je fis juste un signe de la main pour dire bonjour. Aiko, donc. Elle continua à parler :

-Et, pourquoi vous tenez vous par la main, au juste ?

-... M.... ! Euh... Ca ? Euh bah, euh... Euh... Euh.... Enfaite euh...

-Bon, j'ai compris... C'est ton petit ami, hein ?

-Grmbl... Ouais, l'amour de ma vie, pourquoi ? Ca te dérange ?

-Non, je suis pas homophobe !

-Encore heureux, sinon, je t'aurai tronché en rondelle ! Au faite, toi qu'est ce que tu fais la ?

Vraiment, c'était à chaque fois trop drôle. Zorro qui essayait de se justifier pour ne pas dire la vérité. Mais ça n'avait pas l'air de déranger la dénommée Aiko. Je me contentais d'un sourire. Je ne suivais pas vraiment ce qu'ils disait alors je n'avais pas raison de m'imicer plus. Une douleur commençait à poindre dans ma poitrine. Mes côtes peut-être ?

-Essaye un peu pour voir ! Euh moi ? J'était venu en mission, tu vois l'genre...

-Tu est toujours chasseuse d'animaux magique ? Tu sais, ne les tues pas tous, tu ne tue que les dangeureux n'est ce pas ? Et puis, tu sais, ils sont en guerre alors bon...

Chasseuse d'animaux magiques ? Je comprenais mieux pourquoi elle avait une hache faitte sur mesure pour elle et pourquoi elle trainait dans le coin. Je n'étais pas vraiment pour ce genre de personnes qui vivaient de la chasse des ennemis tels ces animaux enfin bon, c'était agréable de ne pas rencontrer de Balrogh tous les cinq minutes.
Nous recommençames à marcher mais je suivais de moins en moins le fil de la conversation. En fin, j'étais à part. La douleur s'accentua. Je m'arrêtai un moment. Ils ne le remarquèrent pas. Je n'avais pas vraiment besoind 'être là. Je décidai de les laisser seul. Je partis dans la direction opposé, en marchant d'abord, puis j'accélérai le rythme our courir loin de leur champ de vision. Je voulais disparaître. Je ocmmençai à étouffer, j'avais mal. Ce n'était pas mes côtes, non, c'était mon coeur qui me lançait ainsi. Je m'arrêtai, hors d'haleine, près d'un arbre. Qu'ets ce que c'était , tout ce flot d'émotions ? J'avais l'impression d'être prisonnier dans un tourbillon infernal, san spouvoir en sortir. J'avais mal, j'étais à la fois triste et en colère. Pour essayer d'évacuer le tout, je frappai du poing l'arbre à côté de moi. Du sang coula entre mes phalanges, là où l'écorce m'avait égratiné. Lentement, je posai la tête contre le tronc et quelques larmes vinrent courir sur mes joues. Pourquoi ? Pourquoi ? Je ne comprenais même pas mes propre sréactions ! La jalousie, voilà ce que je ressentais. J'aggripais de l'autre main là ou j'avais mal. La brulure était si intense. C'était ça contre qui Zorro devait lutter ? Il rallait à chaque fois que quelqu'un se montrait un peu trop affectif avec moi. Donc avec un vieux... une vieille... et.. un renne. J'avais honte, honte de penser ça mais j'avais peur d'être remplacé. J'avais peur que cette Aiko me l'arrache. Qu'elle ne m'arrache mon Zorro. Tout à coup, je n'avais plus envie de le revoir, non parce que j'étais énervé contre lui ni rien, mais par peur. Une simple peur non fondée. Je le croyais pourtant, qu'il m'aimait et que jamais il ne me quitterait? Je le croyais sur parole. Mais je ne pouvais m'empecher de le penser. J'avais honte. Le ciel commença à se couvrir. Bientôt, il pleuvrait. Je pensais alors à Chopper. Je n'avais pas le courage de le revoir. C'était bête mais je voulais etre seul, et essayer de démeler un peu tout ça. Sans plus attendre, je me met activement à chercher un peu de nourriture, quelques fruits et autre pour le lui laisser avec un mot. Je frappa ensuite à la porte avant de m'enfuir, l'observant de loin. Il y était écrit ceci :

J'ai perdu Zorro en cours de route. Voilà de quoi manger. Attends notre retour s'il te plait, je reviens dès que possible. Désolé.

Lorsque je vis sa tête, je compris qu'il avait décelé mes véritable sintentions. IL rentra à l'intérieur tandis que je m'éloignais de la cabane. Je choisis un arbre et montais à une hauteur raisonnable, pour y trouver une branche où j je pourrais m'asseoir. Depuis tout petit, je grimpai aux arbres. Cétait mon seul refuge lorsque j'étais seul. Le seul qui ne m'a jamais quitté. Je m'appuya contre le tronc, puis, d'un geste lent, je pris une cigarette et mon briquet. Alors que j'essayai de l'allumer, il commença à pleuvoir. Ma clope tomba. Je posai m atête sur mes genoux, cacha mon visage avec mes bras et fut prit d'un sanglot incontrolable. Je n'étais pas triste, non. Je ne savais même pas moi même pourquoi je pleurai. Non, je ne comprenais même pas ce que je ressentais exactement. Tout était flou. Et je ne savais même plus où j'en étais.

Tu sais qu'il y a un bateau qui mène au pays des rêves
Là bas où il fait chaud, le ciel n'a pas son pareil
Tu sais qu'au bout de ces terre, oui, les gens s'aiment
On m'avait dit : « Ptit gars, là bas, on t'enlève tes chaines
On te donne une vie sans te jeter dans l'arène
Comme ici tout petit après neuf mois à peine
On te plonge dans une vie où tu perds vite haleine »
Alors sans hésiter j'ai sauté dans la mer
Pour rejoindre ce vaisseau et voir enfin ces terres
Là bas, trop de lumière, j'ai du fermer les yeux
Rien que les odeurs emplissaient tous mes voeux

I just wanna be free in this way
I just wanna be free in my way
Libere per Liberta
Libere della liberta

Au loin, j'entendis un emeute de loups hurler. Un chant triste qui collait tout à fait à ma situation. San splus tarder, je fis de même, modulant ma voix pour avoir celle d'un loup. Et ce pendnat un moment, j'hurlais avec eux. C'était ma seule façon d'extérioriser un peu la poids énorme que j'avais sur le coeur. Puis, sans que la pluie s'arrête pour autant, je finis par me calmer et arrêter de chanter, tout comme les loups. Je repris une cigarette pour remplacer celle qui était tombé et l'alluma. Petit à petit, mes sanglots s'arrêtèrent et la douleur commençait à s'atténuer un peu. IL ne fallait pas que j'y repense. Sinon, elle revenait me consumer de l'intérieur. Tant pis pour ma santé, je savourais cet instant qui allait peut-être être le dernier. Dès que je finis ma première clope, j'en repris une deuxième. Oui, ce n'était pas bien mais pour le moment, c'était la seule lumière qui illuminait un tant soit peu le moment. Alors je voulais garder cette petit lueur auprès de moi, le temps que tout se calme et se clarifie. En parlant de temps, justement, je ne sais pas combien de temps je passais là-haut, sans comprendre la situation. Mais je ne voulais pas bouger. Peut-être que Zorro s'était paumé et ne reviendrait pas. Mais je n'avais pas tellement envie de le voir. Par peur. Je doute de moi même et j'ai peur de mes réactions. De quoi suis-je capable ? Je n'en sais vraiment rien. Depuis que la malédiction était levé, j'avais encore beaucoup de mal à ne compter que sur moi même pour me comprendre et à vivre ainsi, sans le courage et les autres caratères du démon. C'était hautement différent, si bien que les larmes ou la colère pouvaient me prendre sans que je sache pourquoi. Et c'était ce qui m'arrivait en ce moment même. Un flot démotions que je ne savais pas maitriser. J'aurais pu la tuer. J'aurais pu. Est-ce un crime d'être jaloux ? Est-ce un crime d'avoir honte de soi même et de douter de soi ? A ce moment précis, je ne savais réellement ce que c'était, de douter, et je n'aurais jamais cru que c'était aussi dur.

Absorbé dans sa conversation avec Aiko, Zorro n'avait même pas vu son ange partir... C'est seulement quand la pluie tomba qu'il s'apercu qu'il était parti. Il s'était retourné pour abriter Sanji et c'est la qu'il a vu qu'il était parti. Ce demandant d'abord pourquoi il avait fait ca, Zorro n'avait piper mot, même pas pour répondre à Aiko qui le bombarder de question, puis il a couru, tout en lancant un dernier au revoir à Aiko. Il fallait qu'il trouve Sanji ! Il chercha de partout, il fouilla la forêt, et puis, se rendant compte qu'il ne connaissait pas cette endroit, il se rendit également compte qu'il était perdu. En plus il était sous la pluie, trempé, sans aucun abris ! Tout en grognant il essaya de trouver la sortie mais ce n'était qu'un labyrinthe et à chaque fois, il se retrouver sur son point de départ. Mais, Zorro n'abandonne jamais, il n'est pas comme ca ! Il essaya un autre chemin et il déboucha devant un grand arbre. Il se dit d'abord, bon d'accord, Sanji n'est pas la, il faut rebrousser chemin. Mais quand il leva les yeux pour mieux voir l'arbre il vit, la sur une branche, un blond. A vrai dire, c'était SON blond. Il soupira d'abord et il afficha un sourire moqueur. Il lanca d'un ton narquois.

-Bah, Love Cook, tu t'est vu, t'as même pleuré !

Il lacha son sourire particuliérement énérvant et soupira.

-Tu vois ce que je dois enduré tous les jours ? (Il éxagére xDD) Bon, je suis désoler, je sais ce que ca fait !

Couvrant le bruit de la pluie, j'entendis des pas. Quelqu'un arrivait. Je ne pris pas la peine de voir qui était là. Après tout, il devait d'abord lever les yeux pour espérer me voir. Enfin, j'espérais qu'il ne le fasse pas, cette dite personne, parce que je devais avoir une piètre allure, complètement trempé, les yeux encore rougis par les larmes. Malheureusement pour moi, ce visiteur venu d'ailleurs (oooooh) m'avait vu. Je reconnus sa voix. Il fallait évidement que ce soit lui. Il y avait des millions de gens sur terre, et un pourcentage infime que ce soit lui qui arrive, et encore moins si on compte son sens de l'orientation. Les dieux aimaient me charrier ou quoi ?

-Bah, Love Cook, tu t'est vu, t'as même pleuré !

-La ferme, Baka !

Non mais de quoi il se mêle ? Comme si j'avais voulu réagir comme je l'avais fait ! Oui, j'étais perturbé, énervé, etc. Alors il n'avait pas intéret à me chercher plus, même gentiment, sinon j'allais vraiment m'énerver pour de bon. Je fixai un point de l'horizon, toujours sous la pluie. J'étais perdu dans le vide, sans savoir quoi faire. Redescendre ? Non, je n'en avais pas envie. Pas pour qu'il se moque encore de moi. En même temps, je ne voulais pas rester là, comme ça. Je voulais briser le silence, mais rien ne réussit à sortir de ma gorge. Zorro le fit à ma place, d'un ton plus doux cette fois, comme un soupir :

-Tu vois ce que je dois enduré tous les jours ? Bon, je suis désoler, je sais ce que ca fait !

Tous les jours ? Tsss, un brin exagéré quand même. Enfin bon, au moins, il s'excusait. Il avait deviné juste, c'était bien le même mal qui nous rongeait tous les deux. Je pris enfin la peine de poser mon regard sur lui. Il était aussi trempé que moi, ses cheveux verts plaqués, ruisselants. Il allait finir par rouiller, s'il restait plus longtemps sous la pluie. Mais fallait-il d'abord que je quitte mon refuge. Avant d'entamer une descente, je lui dis, d'un ton qui se voulait être neutre :

-Je te signale que l'affection d'un vieux, d'une vieille ou d'un renne n'est pas la même chose que celle d'une femme. C'est peut-être tout aussi infondé mais voilà. Et puis...

Laissant ma phrase en suspens, je décidai de descendre de mon perchoir pour atterir en face de lui, glissant doucement du tronc. Si je ne maitrisais pas mes émotions, je savais rester maitre de mon corps et de son agilité. J'avais voulu finir ma phrase en cours de route, mais ma concentration m'avait fait oublier ce que je voulais dire. Alors je restai là, sans rien dire, sans faire paraitre aucune émotion. Je le regardai juste, laissant mes yeux errer dans son regard. Mais trop profondément pour espérer en sortir. La pluie fit glisser l'une de mes mèches blondes sur mon oeil droit, coupant ainsi l'accès au monde émeraude da,s lequel je me livrai. J'approchai lentement, calculant mes pas, jusqu'à être qu'à quelques centimètres de lui.

-Et puis... Tu n'as pas à t'excuser... Le crétin, c'est moi, ainsi que tout le reste qui va avec. Ca serait trop long à énumérer...

Un léger frisson me parcourut. Avec la pluie, j'avais froid maintenant. La colère était tombé. J'attendais bêtement qu'il fasse quelque chose. N'importe quoi mais qu'il réagisse. Parce que moi, mon corps refusait tout mouvement, que ce soit pour partir que pour m'approcher. Quand je vous dis que je suis un crétin...

Evidemment, Sanji réagit avec colére, piqué au vif. Il répondit en criant.

-La ferme, Baka !

Un large sourire fendit ses lévres, c'était amusant de lui chercher des noises, des fois ! Bon, il allait arrêter, le pauvre quand même... Le bretteur regarda les nuages qui était noir comme du charbon. Tout deux était trempé jusqu'au os, Zorro avait un peu l'air ridicule comme ca, il avait les cheuveux plaqué sur le crâne et sa belle chemise était elle aussi trempé et on voyait un peu à travers.
En attendant, personne ne voulait bouger... Sanji répondit.

-Je te signale que l'affection d'un vieux, d'une vieille ou d'un renne n'est pas la même chose que celle d'une femme. C'est peut-être tout aussi infondé mais voilà. Et puis...

-Aiko n'est qu'une amie ! Et puis, tu sais des fois hein... Et pis si,'' un renne aussi mignon''...

Il avait dit ca avec un ton arrogant... Enfin, le blond se décida à descendre, il se laissa glisser sur le tronc et il rattérit en face de Zorro. Celui ci plongea dans les beaux yeux océan de Sanji. Il ne voulait plus en sortir, il ne pouvait presque plus...! Mais, sa méche en avait décidé autrement, elle retomba sur son oeil. Zorro fronca les sourcils, mécontant qu'on lui bouche sa si jolie vue ! Sanji se rapprocha encore un peu du bretteur et il dit.

-Et puis... Tu n'as pas à t'excuser... Le crétin, c'est moi, ainsi que tout le reste qui va avec. Ca serait trop long à énumérer...

Zorro soupira et leva les yeux aux ciel. Désormais, Sanji était tout prés de lui. Le maineur de sabre se rapprocha encore du cuisto jusqu'a sentir son souffle dans son cou. Il rapprocha doucement son visage de celui de son amour et il susurra à son oreille.

-Ne dit pas n'aporte quoi, c'est moi l'idiot.

Puis d'un geste vif il embrassa Sanji. Autant en profiter, c'était une assez bonne excuse et personne n'était la. Il serra Sanji contre lui, ce qui le réchauffait... Il aurait tellement voulu le garder, la , dans ses bras toute sa vie...

Il y eut un silence, long, pesant, alors que je comparais ce qui n'était pas comparable. Jamais Chopper compterait autant que lui, il le savait. Tout comme moi je savais qu'Aiko n'était qu'une amie. Même si j'avais réagi l'exact contraire, je le savais pertinement. Un parfait imbécile ! Celui qui oublie que le bretteur avait un sens de l'orientation déplorable, qui laissse les émotions le submerger et ainsi faillir à tout ce qu'il croit, et encore, il en reste des choses à énumérer. Je me demande bien ce que j'aurais fait sans les Dieux, s'ils existent, qui aiment me charrier, et en même temps m'aider. Quand je vous dis que je suis né sous une drole d'étoile. Zorro parcoura les derniers centimètres qui nous séparaient. Il était si près que je le frôlais. Au creu de mon oreille, il murmura :

-Ne dit pas n'aporte quoi, c'est moi l'idiot.

Il avait vraiment le don de me contredire celui là, c'est fou. J'aurais voulu répliquer, lui dire les quatres vérités, mais il fut plus rapide. Avant que je puisse parler, il m'embrassa. Profiteur va ! Remarque, qui a dit que ça me gênait ? J'en profitais autant que lui. Au fond, je n'attendais que ça. Il me serra contre lui, prenant soin de ne pas me faire mal au niveau de mes blessures récentes. Mouais, il était trempé, c'était pas des plus agréables mais qu'est ce que j'en avais à faire ? IL me réchauffait, et puis, j'étais bien là. Il souriait, comme un crétin d'ailleurs. Je pris l apeine de lui faire remarquer :

-Ouais, t'as raison... Surtout avec ce sourire, t'as l'air vraiment d'un imbécile...

Je crois que j'avais le mêm sourire niais. Deux idiots sous la pluie... Ouais, c'était tout à fait ça. Comme il n'avait pas vraiment l'intention de me lâcher, je remontais mes bras afin de m'accrohcer à lui, en les entourant autour de ses épaules. A vrai dire, je n'avais pas non plus envie de partir, dommage qu'il pleuve. Non pas que je déteste ça mais ses cheveux goutaient sans cesse, laissant les gouttelettes courir sur mon visage déjà mouillé. Heureusement qu'il était chaud ! Je sentis même une douce chaleur commencer à irradier de mon oeil gauche. Je ne comprenais pas vraiment son fonctionnement, car ce n'était pas la première fois qu'il réagissait en fonction de la personne qui était à mes côtés, et je n'avais pas envie de savoir. Cette même chaleur embrasait aussi mon coeur mais ça, c'était évident aussi.
La pluie ne faiblissait pas et le vent commençait à se lever. J'avais beau être dans ses bras, je frissonais. La saison des feuilles mortes arrivait, je le sentais bien. Et puis, trempé comme j'étais, pas étonnant d'avoir froid. J'attendis juste que Zorro me libère un peu de son étreinte pour en sortir délicatement. Oh ben non, qu'il ne fasse pas la tête ! Moi aussi je ne voulais pas partir mais je n'avais pas envie d'attraper la crève, et encore moins subir les remontrances de mon médecin. Surtout qu'il allait s'y ajouter pour me faire passe la journée au lit. Il n'en était pas question !

-Ah, vous étiez donc là...

Je sursautai avant de me retourner, reconnaissant la voix. Chopper se dressait devant nous, essouflé. A côté de lui, il y avait Aiko. Que faisaient-ils là tous les deux ? Mais surtout, pourquoi avaient-ils l'air de se connaitre. Les deux étaient aussi mouillés, avec toutes les preuves qu'ils nous avaient cherchés. Je sentis le rouge monter jusqu'à mes joues, me forçantà baisser la tête. Et il avait osé me contredire lorsque j'affirmai être un crétin ! Je reculai un pett peu, reprenant la place que je venais de quitter, mais dos à Zorro cette fois. Il posa sa tête au dessus de la mienne, alors que je cherchais un peu de soutien de sa part. Ses bras vinrent entourer ma taille, sans pour autant me cacher comme j'aurais voulu le faire à l'instant. Je laissais échapper un petit "désolé" dans un soupir. Contrairement à ce que je pensais, ils me sourirent tous les deux.

-Ce n'est pas grave ! J'aurais du écouter ton mot plutôt que te chercher mais avec la pluie, j'avais peur que tu prennes froid...

-Comme Zorro était parti précipitement, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose de grave alors j'ai cru bon de vous suivre, sauf qu'il est dépourvu de sens de l'oirentation, celui là ! Je suis tombée nez-à-nez avec ce petit renne.

-Alors on vous a cherché ensemble... Mais si tout va bien, alors ça va...

Deux... Non, quatre imbéciles. Surtout un, moi même. Toujours un peu honteux d'avoir eu cette réaction digne d'un gamin, je souris un peu. Après tout, si tout le monde allait bien, c'est ça qui compte, non ? Le reste n'a pas plus d'importance. Aiko secoua ses cheveux un coup avant de dire :

-Bon, puisque tout est reglé, je repars. Ce fut un plaisir de vous recontrer et de te revoir Zorro. A un de ces quatres !

Elle tourna les talons et partit en nous adressant un signe de main. C'est vrau, si je n'avais pas été pris autant par la jalousie, j'aurais peut-être remarqué que cette fille était gentille. A vrai dire, je n'en doutais pas vraiment. Si c'était une amie de Zorro... Alors que nous la regardions disparaitre sous la pluie, je leva les yeux pour apercevoir mon bretteur-chou et lui demander :

-On rentre ? Faudrait pas que tu rouilles quand même !

Avec un sourire, je m'écartai de lui, laissant glisser l'une de mes mains jusqu'à la sienne. Je la serra bien fort, pour ne pas le perdre encore une fois, enfin surtout pour ne pas me perdre moi même finalement. CHopper s'ébroua, chassant les fines gouttelettes de son pelage, et il partit en tête. Je le suivis de près, en le blottissant le plus possible contre mon Ai-san. Un de perdu, dix de retrouvé ? Non, je crois plutôt que c'est un crétin perdu ne demande qu'à etre retrouvé...Remarque, les imbéciles ne s'enrhument jamais...

(Si ça ne va pas, j'édite >.> J'ai bougé CHopper, Aiko et un peu Zorro... Ouuuh pas bien ça)

Il est vrai que, Zorro avait un grand sourire niais. Mais il ne pouvait pas vraiment s'en empêcher, il était tellement bien la... En plus, il avait retrouvé son blond c'était le plus important ! Il serrait assez fort Sanji, faut dire qu'il n'aurait pas supporté une tête de Sanji boudeuse et encore moins un Sanji faché. D'ailleurs son blondinet parla.

-Ouais, t'as raison... Surtout avec ce sourire, t'as l'air vraiment d'un imbécile...

Alors la, c'était la meilleure ! Son sourire à lui était pire, mine de rien, le bretteur était sur que Sanji était content de le retrouver.

-Merci, toi aussi !

Il avait dit ca d'un ton un peu moqueur. Désormais, la pluie les mouillaient et ils étaient vraiment trempé ! D'ailleurs pour son ange blond ca ne devait pas être trés agréable.... Avoir un marimo mouillé contre lui.... Mais bon, Zorro, lui s'en fichait royalement que son Love Cook soit trempé ou pas, il était bien la...
Evidemment, ca n'allait surement pas duré longtemps car le vent ce levait et la pluie se faisait plus forte encore. Peut être devrait-il laissait partir Sanji ? Lui qui attrapait vite des maladies ? Il s'apprêtait à relacher son étreinte quand quelqu'un parla.

-Ah, vous étiez donc là...

Sanji sursauta un peu ce qui fit sourire Zorro. Toujours surprenable celui la ! Chopper était la , éssouflé avec à ses cotés Aiko qui souriait de toutes ses dents en voyant Zorro mouillé jusqu'au os. Le manieur de sabre était un peu rouge, il n'aimait pas qu'on le surprenne entrain de caliner Sanji, ca le gênait un peu... Les pauvres , ils étaient tous les deux trempé et le bretteur senti Sanji rougir, et il se sentait coupable ? C'était autant de la faute de Zorro que la sienne. Son ange blond était venu dos au bretteur et le vert entoura ses bras bronzés autour de la taille du blond et il posa sa tête sur la sienne. Il laissa échapper un petit désoler et les deux sourirent puis ils dirent.

-Ce n'est pas grave ! J'aurais du écouter ton mot plutôt que te chercher mais avec la pluie, j'avais peur que tu prennes froid...

-Comme Zorro était parti précipitement, j'ai cru qu'il t'était arrivé quelque chose de grave alors j'ai cru bon de vous suivre, sauf qu'il est dépourvu de sens de l'oirentation, celui là ! Je suis tombée nez-à-nez avec ce petit renne.

-Alors on vous a cherché ensemble... Mais si tout va bien, alors ça va...

Quand Aiko avait annoncé qu'il avait un mauvais sens de l'orientation il lui tira la langue comme un gamin. C'était pas vrai d'abord ! Enfin si, un peu... Aiko avait remis ses cheuveux en place avant de dire, avec un petit sourire.

-Bon, puisque tout est reglé, je repars. Ce fut un plaisir de vous recontrer et de te revoir Zorro. A un de ces quatres !

Il sourit et haussa les épaules, il lui rendit son signe de la main qu'elle lui avait adréssé plus tot. Chopper restait la en regardant le ciel. Les nuages commencait à se dégager un peu mais il continuait de pleuvoir. Zorro était encore plus mouillé que tout à l'heure, il étérnua un coup, mais il étouffa vite son éternument. Il n'aimait pas faire voir qu'il avait froid ou qu'il puisse être malade...

-On rentre ? Faudrait pas que tu rouilles quand même !

Zorro sourit et Sanji s'enleva de son torse et il glissa une de ses mains dans la sienne, Le bretteur suivit Chopper qui s'ébroua et marcha en tête. Ils arrivérent dans la maison et Zorro soupira, prit une douche et se changea avec des vêtements secs. Il éternua plusieurs fois et se mit à faire à manger, tout en reniflant. Il allait être malade le lendemain ! Ca c'était sur ! Il servit et commenca à manger. C'était plutot bon... Il avait trés mal à la tête mais pourtant il ne se mettait pas malade avec si peu ! Il se sentait vraiment mal et... Il tomba de sa chaise, inconscient...

Nous rentrâmes à la maison complètement trempés. Je pouvais facilement essorer mes cheveux ainsi que ma chemise. Ce que je fis d'ailleurs avant de prendre une douche chaude pour me réchauffer un peu et de me changer. On était bien mieux au sec, franchement. Je mis ensuite toutes nos affaires à sécher et Zorro partit faire à manger, ce que j'aurais voulu faire s'il ne m'avait pas devancé. Je l'entendis de loin éternuer plusieurs fois. Aurait-il chopé un rhume ? Je lui posai la question :

-T'es sur que ça va Zorro ?

Mais il n'y répondit pas. Nous mangeâmes en silence et j'observai tout le temps le bretteur. IL n'avait pas l'air bien. Je voulus m'en assurer lorsqui'l tomba de sa chaise dans un bruit sourd. Je restai bête, sans bouger pendant quelques secondes avant de me précipiter vers lui. Mais qu'avait-il à perdre conscience comme ça ? CHopper prit ses instruments de médecine et il l'ausculta comme il pouvait, avec mon aide.

-Je ne reconnais pas le virus... Mais rassure toi, ce n'est pas très grave, c'est juste un espèce de gros rhume. Une grippe quoi !

-Mais il ne s'évanouit pas comme ça ! Bon, je vais le mettre au chaud dans son lit...

-Attends, tu ne peux pas le porter !

-Mais si, mais si ! Va plutôt t'occuper de ses médicaments. MOi, je m'occupe du reste.

Non sans grimacer, je le pris sur mon dos pour l'emmener dans la chambre avant de le couvrir avec la couverture. Je touchai son front pour le sentir brulant. Rien d'étonnant, mais je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter. Rassure toi qu'il disait ! Non mais san sblague ! C'était moi qui avait eu la betise de m'enfuir sous la pluie. Je voulus rester auprès de lui, mais j'entrepris d'abord de lui mettre une serviette mouillé sur le front pour faire baisser la fièvre et de faire du feu. Oui, nous avions uen cheminée, qu'il l'aurait cru ? Enfin, je retournai m'asseoir à ses côtés, le regardant d'un air inquiet. Zorro était fort, je le savais bien. Et c'est bien ça qui m'inquiétait. Pourquoi s'était-il évanoui d'un coup comme ça ? CHopper arriva avec des médicaments.

-IL faudrait lui donner ça, tu veux bien t'en occuper ?

-Il les lui faut... Maintenant ?

-Le plus vite possible serait le mieux. Je vais aller chercher d'autres plantes pour lui, un peu plus loin.

IL partit sans même que je le mette en garde. Bon, maintenant, il fallait le réveiller. Mais je n'avais pas la moindre idée de comment faire. Je l'entendis gémir, comme pendant un cauchemar. NE voulant plus le voir souffrir, je lui caressai doucement la joue en fredonnant une petit chanson, tout bas. Je ne savais même plus d'ou venais cet air. Un lointain souvenir, sans doute. Je m'approchai un peu plus pour le secouer doucement, pour le réveiller. Mais toujours en douceur. Déjà qu'il n'aimait pas qu'on le dérange pendant son sommeil, alors lorsqu'il est malade, ça devait être pire. IL émergea enfin. Ses yeux trahissait le malaise dans lequel il était, me fendant le coeur. Dire que j'étais à sa place avant ! Mais je ne laissais pas paraitre mon trouble, pour lui donner du courage.

-Zorro, est-ce que ça va ? Enfin, c'est un peu stupide de dire ça mais, comment te sens tu ? POur qu'on puisse te soigner, Chopper a besoin du maximum d'informations et ton ressenti en fait partie... Ah et puis, il fat que tu avale ça, ça te fera du bien.

Je lui donnai les médicaments pour qu'il les avale. Le gout ne devait pas être génial ni rien, mais bon, il fallait qu'il guérisse. IL n'avait qu'une chose à faire, c'est de se reposer. Ma main n'avait pas quitté sa joue, la caressant toujours doucement, comme pour le réconforter et lui dire que j'étais là. Si seulement nous ne manquions pas de ressources ! Je savais quoi faire dans ces cas là, en tant que cuisinier. J'aurais bien voulu acheter ce qu'il me manquuait mais je ne pouvais me résoudre à le laisser seul/ Une fois qu'il avait pris les médicaments, je lui dis d'une voix douce :

-T'as plus qu'à te reposer maintenant... Juste, tu dis quand tu as besoin de quelque chose, d'accord ? Y'a pas que moi qui a le droit d'être mal en point et de se reposer, ça vaut pour toi aussi.

Oui, ça avait été ma place. POurtant, Zorro était fort. Alors ne serait-ce qu'une question de chance ou de hasard ? Peut-être, finalement... IL avait raison, mes blessures ne trahissaient pas une faiblesse de ma part mais de la simple malchance ? Je n'en savais trop rien. Mon esprit était trop embrouillé par le moment présent pour espérer penser concrètement. Mais j'essayai de le dissimuler, même si je ne le tromperais pas longtemps. Il me connaissait trop pour ça.

(Tu m'a donné une belle occaz pour le cadeau =3 POur le prochain post bien sur)

Cauchemar...

Zorro était dans le noir, effondré, par terre, avec une marre de sang autour de lui. Devant lui, se tenait debout un grand blond. Il avait un sourire sadique et meurtrier sur ses lévres, il tenait un pistolet à la main... Ce grand blond, c'était Sanji... Et Zorro ne l'avait pas vu venir, il n'aurait jamais cru... Il faisait confiance à son amour ! Non, ca ne pouvait pas , impossible ! Il aurait voulu crier mais il était bel et bien mort...

Fin du cauchemar.

Non ! Ouf... Ce n'était qu'un rêve... Il était en sueur et s"était reveillé en sursaut. Sanji était penché sur lui, et il caressait doucement sa joue. Un sourire se dessina sur les lévres de Zorro. Il n'avait pas vraiment mal, (Il n'avait jamais mal ! Nah !) Mais c'était son rêve qui le faisait souffrir... C"était si effrayant ! Si il était mort dans ce rêve, c'était surtout qu'il n'avait pas eu envie de résister, la vie l'aurait dégouté si vraiment Sanji aurait fait ca et il n'aurait plus voulu avoir le courage de résister... Vous me dites, oui mais, il n'abandonne jamais, non ? Evidemment mais la ce n'était pas pareille... Ses yeux reflettait la douleur qu'il ressentait ce n'était pas facile , même un rêve pouvait faire souffrir ! Enfin, Sanji, de sa si belle voix demanda.

Zorro, est-ce que ça va ? Enfin, c'est un peu stupide de dire ça mais, comment te sens tu ? POur qu'on puisse te soigner, Chopper a besoin du maximum d'informations et ton ressenti en fait partie... Ah et puis, il fat que tu avale ça, ça te fera du bien.

Zorro aurait voulu répondre, ne t'en fait pas, ce n'est rien ne t'occupe pas de moi mais il n'en eut pas le temps, déja son ange lui donna les médicaments avec quoi il manqua de s'étouffer... C'était vraiment dégueulasse ! A vomir ! Buerk ! Horrible, et malheuresement il était obligé d'avaler cette chose. La main douce du blond le caressait toujours. Au moins, ca c'était le meilleur des remédes, rien que ca et le vert se sentait mieux à présent. D'une voix douce, son blondinet lui dit.

-T'as plus qu'à te reposer maintenant... Juste, tu dis quand tu as besoin de quelque chose, d'accord ? Y'a pas que moi qui a le droit d'être mal en point et de se reposer, ça vaut pour toi aussi.

Un nouveau sourire de la part du vert. C'est vrai que désormais les rôles étaient échangés mais Zorro ne voulait en aucun cas surchargé Sanji, alors il lanca, d'une voix qui le surprit (Elle était un peu faible)

-Ne t'en fait pas trop pour moi, je suis fort, alors ne te surcharge pas !

Bon têtu comme était son blondinet, ca n'allait pas lui en dissuader mais bon, peut être qu'il n'en ferait pas trop ? Zorro essaya de se relever mais le petit médecin arriva et il lanca à l'attention de Zorro.

-S'il te plait, ne bouge pas ! Tu doit te reposer !

Le manieur de sabre grogna et se laissa tomber sur le lit, mécontant de ne pas pouvoir bouger. Il voulait se dégourdir au moins un peu les jambes, ca faisait trop longtemps qu'il n'avait pas fait d'exercices ! Grr... Vraiment !

Il y avait quelque chose qui me rassurait : Zorro n'avait pas l'air trop mal à son réveil. Il sourit et me lanca, d'une voix qui voulait assuré mais qui se trouvait être un peu faible qu'à l'habituel :

-Ne t'en fait pas trop pour moi, je suis fort, alors ne te surcharge pas !

-C'est ça... Et c'est toi qui dit ça...

Comme s'il allait m'en empêcher tiens ! C'était pas sa force que je mettais en question et je savais que trop bien à quel point il était fort. C'était le fait de me surcharger plutôt. J'étais déjà d'un naturel inquiet envers ceux que j'aimais alors imaginez la suite ! Et j'avais aussi tendance à en faire trop. Et puis, des fois, il n'était guère mieux lorsqu'il s'agit de s'inquiéter. Même s'il le cache un peu. Il voulut se relever mais avant que je réagisse, Chopper fit interruption dans la pièce pour l'arrêter dans son geste. J'avais nommé cette technique le Docteur Stop.

-S'il te plait, ne bouge pas ! Tu doit te reposer !

Je hochai la tete en signe d'accord et il dut se laisser retomber sur le lit en grognant. Eh oui, il était tout seul contre deux. Il ne le sentait peut-être pas vraiment mais il était assez faible. IL avait peut-être la mémoire courte. CHopper avait quelque chose dans la main et il me demande de m'écarter un peu. Je haussai un sourcil en m'éxécutant. Que voulait-il faire ?

-Zorro, je vais te faire une prise de sang pour savoir de quoi tu es atteint. Passe moi ton bras s'il te plait.

Ah d'accord... Je comprenais mieux. J'observais le médecin faire en attendant que je puisse récupérer ma place. Après tout, il avait raison. POur mieux le guérir, il fallait un peu mieux analyser la cause de sa maladie. Si jamais c'était grave après tout ? Je ne pouvais m'enlever cette idée de la tête. Zorro ne s'évanouissait pas comme ça. Non, c'était pas normal. Une fois la prise de sang faite, je voulus me rapprocher mais la peluche me dit quelque chose à l'écart :

-Tu ferais mieux de faire attention, c'est surement contagieux et je n'ai pas envie que tu sois atteint à ton tour. Je vais préparer un vaccin avec sa prise de sang mais ça peut prendre un peu de temps...

Avant que je puisse exprimer mon mécontentement, il s'enfuit dans sa chambre. MOi ? Me tenir à l'écart de Zorro ? Pendant qu'il est malade ? Mais c'est mal me connaitre voyons ! POurtant, je n'avais pas non plus envie de devenir une gène en plus. Seulement, je ne savais même pas combien de temps il fallait attendre. Je soupirais. ET maintenant ? Je pourrais peut-être en profiter pour nous réapprovisionner... L'ennui c'est que j'avais moyennement envie de le laisser seul. Malgré ce qu'il essayait de montrer, il n'avait pas l'air bien. Mais avais-je le choix ? J'écoutais mon coeur d'abord, reprenant ma place initiale mais juste pour le lui dire.

-Bon, je peux te laisser seul un court moment ? Juste le temps d'aller faire quelques courses pour trouver ce qu'il me manque pour toi.. Et puis, Chopper aimerait d'abord savoir si le virus qui t'a atteint est contagieux ou grave avant que je t'approche... T'as toujours ton canarophone non ? Tu m'appelle en cas de problème et puis...

Je sifflai pour appeler Areru et Yuuhi. Ils entrèrent par la fenêtre quelques secondes après. Ils étaient toujours à mes côtés, je le savais, mais à ce point. Par un simple regard, je leur transmettai ma requête qu'ils acceptèrent dans un petit cri strident. Je me tournai vers Zorro, continuant la phrase que j'avais commencé :

-Areru et Yuuhi veilleront sur toi. Par contre, je tiens à te prévenir : si jamais tu oses te lever, bouger ou faire je ne sais quoi de pas raisonnable ou qui t'es interdit, tu vas vraiment connaitre ce que ça fait de me mettre en rogne !

Même si j'avais dit ça le plus sérieusement du monde, j'avais un sourire, lui disant que je n'allais pas être aussi sévère, mais Chopper si. Je laissai attarder ma main dans ses cheveux avant de me retirer délicatement, mon sourire s'effaçant petit à petit. Je n'avais pas envie de partir, vraiment. Je cherchais quelque chose dans ma poche avant d'accrocher cet objet à son poignet avant de me lever. Je sortis de la pièce en lui disant :

-POur que tu penses à moi...

PUis, je sortis de la maison, prenant soin d'éviter de me laisser envahir par l'inquiétude. Ce que je lui avais donné, en fait, était un bracelet de ma fabrication. Ma mère avait déjà taillé pour mon père un pendentif en forme de biche en bois. Je lui avais fait la même chose, sauf que c'était un petit renard, assis, regardant au loin. L'attache était juste quelques fils tressés ensemble qu'il suffisait de nouer pour le fermer. Si certains disaient qu'il ressemblait plutôt à un requin, je l evoyai bien mieux en renard. POur moi, ç arestera toujous son symbole. Je l'avais fait il y a un petit moment mais j'attendais que le temps voulu soit là. ET il était enfin arrivé. Je marchais pour trouver la citadelle Elfique. J'y pénétrais, et cherchait activement les ingrédients qu'il me fallait. Nous étions vraiment au bord de l'épuisement des vivres, si bien que je fis des réserves pour être tranquille. Oui, bon, ça n'allait pas plaire à CHopper que je porte autant de choses mais bon, je n'avais pas le choix et puis, je m'en fichais bien. Je voulais prendre soin d'eux moi aussi. Une fois tout ça fini, je rentrais et le petit renne vint me choper pour me vacciner.

-Bon, d'après ce que j'ai vu, c'est rien de grave mais c'est contagieux alors je vais te vacciner pour que tu puisses t'occuper de lui, d'accord ?

Je le laissai faire, même si les piqûres me rappelaient trop les insectes, donc les araignées, ce que je détestait tant. Mais bon, vous n'avez pas idée à quel point le choix n'était pas discutable. Une fois l'opération finie, il me conseilla de me tenir encore un peu à l'écart de lui, si bien que je m'eclipsai dans la cuisine afin de ranger les courses et de commencer le repas. POur Zorro, j'avais prévu de faire du potage. Avec quelques tranches de jambon, c'était parfait pour son état. Le problème, c'était que la préparation était un peu longue, si bien que je commençais dès maintenant à éplucher les légumes et à les faire cuire. Une fois ça de fait, en attendant que le tout mijote pendant quelque sheures, j'allais dans la salle de bain plier nos affaires sèches. Et puis, je pus enfin le revoir. Je pris une serviette humide pour lui appliquer sur le front encore chaud. J'espérais que les médicaments allaient faire effet. De mon activité continue, je m'assis auprès de lui, congédiant mes phénix, passant dans un moment passif. Maintenant que j'étais près de lui, pouvant m'occuper de lui, l'inquétude pouvait bien m'envahir. J'étais à ses côtés, c'est tout ce qui compte.

Quand Zorro lui avait dit qu’il était fort et que Sanji n’avait pas à s’inquiéter ni à trop se surcharger pour lui, il avait répondu «C’est ca… » Bah quoi ? C’était vrai, Zorro était fort, il n’avait pas besoin que quelqu’un s’occupe trop de lui, il pouvait survivre seul. Enfin, c’est ce qu’il pense… Pfff… Le manieur de sabre devait rester cloué au lit ! C’était parfaitement injuste ! Il voulait faire de l’exercice ! En plus il était deux contre un… Vraiment, Grr … Zorro venait de voir que le petit médecin avait quelque chose dans la main, il n’arriva pas à voir tout de suite ce que c’était. Mais quand Chopper demanda à son blondinet d’amour de s’écarter, Zorro vit que ce n’étai t rien d’autre qu’une seringue. Alors il allait prendre une prise de sang ? Bof…

Zorro, je vais te faire une prise de sang pour savoir de quoi tu es atteint. Passe moi ton bras s'il te plait.

Zorro répondit à la demande en donnant son bras d’un geste las. Chopper commenca la prise de sang, ca ne faisait pas vraiment mal. Ca ne faisait pas mal du tout d’ailleurs ! Contrairement aux idées recus… Eh oui, Zorro n’a jamais pris de prise de sang de sa vie ! En même temps il n’a jamais était malade ! Bon, après ca, il saurait enfin quel genre de maladie c’était. Il s’y connaissait pas du tout en maladie et en médecine car comme dit tout à l’heure il n’a jamais était malade de sa vie. Le coq voulut se rapprocher mais Chopper le prit à l’écart. Zorro entendit des bribes de mots.

-… faire attention…contagieux… atteint… vaccin

Que pouvait-il bien dire avec ses mots la ? Bon ce n’était pas grave, surement pas important. Le petit médecin fila dans sa chambre laissant son amour seul. Il semblait réfléchir et il soupira. Que pouvait-il bien penser ? Hum, ce n’était pas grave quand même ? Bon, il verrait bien, on lui dira surement après… Sanji repris sa place prés de Zorro et il lui dit.

-Bon, je peux te laisser seul un court moment ? Juste le temps d'aller faire quelques courses pour trouver ce qu'il me manque pour toi.. Et puis, Chopper aimerait d'abord savoir si le virus qui t'a atteint est contagieux ou grave avant que je t'approche... T'as toujours ton canarophone non ? Tu m'appelle en cas de problème et puis...

Ho… Zorro aurait voulu l’accompagner ! Mais Chopper le tuerai t, c’est sur ! Bon, tant pis. Il l’appellerait pour savoir si tout va bien, l’ironie du sort hein ? Le malade qui appelle son amour… Son blond siffla et deux de ses phoénix arrivérent. Il reconnut celui qui l’avait embêté, il n’avait pas intêret à recommencer !

-Areru et Yuuhi veilleront sur toi. Par contre, je tiens à te prévenir : si jamais tu oses te lever, bouger ou faire je ne sais quoi de pas raisonnable ou qui t'es interdit, tu vas vraiment connaitre ce que ça fait de me mettre en rogne !

Ah bon ? Si c’est pour Sanji, il ne se levera pas ! Son blondinet passa sa main dans les cheuveux vert de Zorro. Il fit un petit sourire. Sanji s’éloigna un peu de Zorro et il sembla cherchait quelque chose dans sa poche. Enfin, il trouva une sorte de bracelet avec un renard dessus. Il le tendit à Zorro et il dit.

POur que tu penses à moi...

Zorro sourit et examina le bracelet. Encore un renard ! C’était trop mignon… Il le mit à son poignet et sourit. C’était gentil, Zorro lui avait offert un canarophone et son amour lui avait offert un beau bracelet en bois avec un renard assis qui regardait au loin… Ca semblait être tréssé. M’enfin Zorro ne s’y connaissait pas vraiment en bracelet. Même si Sanji n’était parti que quelques minutes, cela sembla être des heures pour Zorro qui s’ennuyait. Il fallait qu’il se léve ! Mais il y avait ces piafs et il n’avait pas envie de trahir Sanji. Ho, c’était vraiment pas marrant d’être malade, il ne le sera plus jamais. Enfin, Sanji rentra mais le renne le choppa encore pour lui dire quelque chose à l’écart. Mais que cachaient-ils ? Chopper l’emmena dans sa chambre. Hum, suspect tout ca… Ensuite le coq blond alla dans la cuisine. Surement préparer le diner… Déjà de la fumée envahissait la chambre. Sanji revint enfin le voir avec une serviette humide pour lui étaler sur le front. Il protesta .

-Mais ne t’en fait pas ! Je ne suis pas si malade que ca…

C’est vrai, il trouvait que Sanji en faisait trop même si c’était le stricte nécessaire. Pardonnez le il ne sait pas ce que c’est d’être malade. Sanji demanda à ses phoénix de partir ou quelque chose comme ca et ils étaient désormais seuls. Zorro regarda Sanji qui semblait pensif. Souvent ce que se demandait Zorro était mais que pouvait-il bien penser ?

Il n'avait jamais été malade, ça se sentait. Zorro semblait accablé de devoir rester au lit toute la journée, sans avoir à se lever. Même lorsqu'il perdait des litres de sang, il restait debout et, au grand désespoir de Chopper, continuait sa muscu même avec ses bandages. Alors ne pas bouger n'était pas dans ses habitudes. Alors que je voulais juste aider à faire descendre la fièvre, il dit :

-Mais ne t’en fait pas ! Je ne suis pas si malade que ca…

-Alors ça, c'est trop fort ! Môssieur Zorro-chou a le droit d'en faire trop pour moi et de s'inquiéter alors que le contraire est interdit ? Bon, je sais que tu es un hors-la-loi, un pirate comme moi mais où est la justice ? Tu as beau être très fort, la maladie reste la même pour tout le monde ! Y compris toi !

Ma voix se voulait embêté, mais il devait bien voir que je faisais un trait d'humour, même si mes paroles étaient sérieuses. C'est vrai quoi ! Peut-être qu'il n'avait pas conscience qu'il s'était évanoui ? Ou alors il croit qu'une maladie est comme une blessure quelconque... Bah, j'en sais rien ! Mais en tout cas, ça ne le dispense pas de toutes les recomandations de CHopper, plus les miennes, bien entendu. Eh oui ! Chacun son tour d'être tout seul contre deux ! Il usait l'injustice, alors pourquoi pas moi ? Remarque, quoi de plus normal pour quelqu'un de recherché...
Lentement, ma main rechercha le contact qu'elle avait connu quelques instants avant, celle de la joue de Zorro, passant de sa nuque jusqu'à ses courts cheveux verts. D'un air un peu plus doux, ponctué d'inquiétude, je dis :

-Je ne sais pas si tu te rends compte que tu t'es évanoui tout à l'heure. E-va-nou-i ! Même si Chopper m'a répété que ce n'est pas grave, tu comprends bien que je ne veuille pas que ça se reproduise. C'est pas la même chose que des blessures, Zorro. Si tu ne suis pas à la lettre nos conseils, c'est pour toi doublement dangereux : d'abord la maladie te tue, puis vient mon tour...

Cette dernière phrase fut dite avec un sourire à moitié sadique, qui faisait très faux. Nan, ça ne marchait pas. Je n'arrivais pas à lui faire un de ces regards noirs dont j'avais l'habitude de faire devant les ennemis. Très vite, mon expression tendre refit surface, laissant mon côté méchant refoulé au loin, endormi jusqu'à ce qu'un adversaire se pointe, ce que je n'avais vraiment pas envie.
Le temps passa, car il n'avait que ça à faire, si bien que les légumes que je faisais cuire me demandèrent de les sortir, affirmant qu'ils étaient assez tendre pour être mangé. Laissant doucement glisser ma main de sa tête jusqu'à mes côtés, je me levai et alla en cuisines. Effectivement, c'était prêt. Sans plus attendre, je mixai les légumes pour les réduire en soupe et non en bouillie, puis je versai le tout dans trois grands bols. Puis, je découpai de fines lamelles de jambon que j'ajoutai dans le potage. Je m'arrêtai quelques instants. Zorro était au lit, et je ne voulais pas laisser manger seul ni lui, ni CHopper. J'allais jeter donc un coup d'oeil dans sa chambre pour le voir concentré, un peu trop à mon gout, sur un microscope à étudier l'échantillon du virus que la prise du sang de mon bretteur avait donné. Je l'appelai doucement pour lui proposer de manger dans la chambre du malade, ce qu'il accepta, ne pouvant refuser une petite pause. Mais, pour ne pas améliorer mon inquiétude déjà présente, il me dit :

-J'ai pas encore trouvé un antidote efficace pour lui... Et je n'arrive toujours pas à savoir pourquoi il s'est évanoui... Mais peut-être que les deux ne sont pas liés...

Je ne lui dis pas pour ne pas l'inquiéter plus lui aussi, mais je voyai mal le sabreur tomber dans les pommes sans un virus à la clé. Surtout qu'il n'avait aucune blessure. J'essayai de chasser cette pensée de mon esprit et alla chercher les trois plats dans la cuisine pour les ramener, avec bien sur des grandes cuillères. Le petit renne avait bien dit que ce n'était pas grave, mais perdre connaissance alors ? J'espèrai qu'il ne me mente pas comme l'avait fait Ama quelques jours plus tôt. Si au moins je pouvais faire plus que rester là à attendre les résultats, juste à cuisiner et veiller sur mon amour... Malheureusement, je n'étais pas disposé à devenir médecin.
J'entrai dans la chambre, avec un bol dans chaque main et un sur la tête (si si, il le fait dans le manga). Je donnai les deux premiers à mes amis avant d'entamer le mien, assis sur le lit tout près de l'escrimeur. Laissons l'inquiétude de côté, il est l'heure de manger ! Enfin, ça, c'était une phrase à la Luffy, qui n'avait souvent pas à réfléchir, si ce mot faisait parti de son vocabulaire. A vrai dire, avec quelqu'un comme moi, même si je ne me prenais pas trop la tête, je ne faisais jamais rien sans réfléchir et, contrairement à ce qu'on pourrat croire, il y avait bien des choses qui occupaient mes pensées. Les mettre de côté, c'était difficile, surtout que ça le touchait lui. C'est en silence que je mangeais, débarassant ensuite les couverts et les bols pour les nettoyer. Néanmoins, même lorsque je lavais un peu la cuisine, je gardais un oeil sur le fameux lui, alias Ai-san, d'abord pour vérifier qu'il aille bien, puis pour le dissuader de se lever. Une fois tout ça de fait, je retournai d'abord voir CHopper, qui semblait toujours aussi sérieux dans son travail.

-CHopper, tu devrais te reposer un peu, tu sais... Zorro n'a pas l'air d'aller trop mal, alors...

-Oui, mais la maladie peut se déclarer plus violente d'un coup si je ne suis pas vigilant ! Et puis, tant que je ne connais pas exactement de quoi il est atteint, je n'arrêterai pas, parole de médecin !

-Tu ne me rassures pas là... T'es pas en train de me dire qu'il est gravement malade.. si ?

-J'en sais rien... Si seulement je savais pourquoi il réunit tous ces symptômes... Tu peux veiller sur lui ? Dis lui de se reposer et de dormir un peu... Mais j'aimerais que toi, tu reste éveillé par contre, si jamais il y a un problème... Je ne veux pas t'inquiéter mais...

-Mais tu ne veux pas laisser un patient sans surveillance alors que tu ne sais pas de quoi il est atteint. Je comprends ça, Chopper, c'est ça qui fait de toi un excellent médecin. De toute façon, je ne pensais pas pouvoir dormir à cause de l'inquiétude, et ça, tu n'y est pour rien. Mais ne force pas trop quand même, d'accord ?

-Toi aussi, repose toi un peu alors ! J'ai aussi besoin de toi et Zorro aussi, alors...

Je le lui promis dans un sourire avant de repartir vers ma chambre où m'attendait Ai-san. Après tout, il n'avait pas l'air trop mal mais le petit renne avait raison : lors du gastérovol, si Ama s'était relaché, j'aurais pu y rester. Même lorsque je paraissais mieux, il fallait continuer. Les médecins sont des teigneux. Au moins, j'avais cette qualité, ou plutôt défaut selon les circonstances. Je m'installai une nouvelle fois sur ma place attitré du jour, sur le lit tout près de malade. J'hésitai entre rester assis ou alors céder à la tentation et m'allonger à ses côtés. Bah, après tout, j'étais vacciné maintenant, alors aucun risque ! Enfin... presque... MAis c'est pas ça qui m'en dissuada. Dommage que je n'ai pas l'intention de dormir.

-Maintenant, tu ferais mieux de dormir, c'est que m'a dit Chopper. Les malades ont besoin de repos !

Je déposai un baiser sur son front pour lui dire bonne nuit avant de me blottir entre la couverture et lui. L'inquiétude allait bien me tenir éveillé, surtout qu'une autre sensation venait compléter le tableau. Ce sentiment que je ressentais que trop bien : la cupabilité. Après tout, quel est le taré qui a courru sous la pluie, laissant son amour le chercher pendant trop longtemps, jusqu'à en etre trempé jusqu'aux os, juste pour une crise de jalousie ? Eh ben, ce taré était blond et étrangement crétin. Zorro s'était senti coupable lors de noter excursion dans la forêt, alors pourquoi pas moi ? Mais, je ne savais pas si les mots devaient franchir ma bouche ou pas. Mais ils n'en demandèrent pas la permission :

-Zorro.. je.. je suis désolé... C'est de ma faute su tu te retrouve cloué au lit... Désolé...

IL allait me trouver stupide, comme d'habitude... A part s'il ddormait déjà mais sa respiration était un peu trop rapide pour être celle d'un endormi. Des fois, je me demande pourquoi je ne suis pas Luffy. Penser à l'équipage m'est douloureux, mais pas autant que de voir souffrir mon Zorro sans pouvoir y faire quelque chose. Tss, j'en devenais ridicule, à m'en faire pour un rien. POurtant, je crois que c'est une des caractéristiques de ce qu'on appelle l'amour, pour le meilleur ou pour le pire.

(C'est à moi de dire : tu ne vas jamais réussir à répondre)

Sanji sembla mal réagir. Il dit.

-Alors ça, c'est trop fort ! Môssieur Zorro-chou a le droit d'en faire trop pour moi et de s'inquiéter alors que le contraire est interdit ? Bon, je sais que tu es un hors-la-loi, un pirate comme moi mais où est la justice ? Tu as beau être très fort, la maladie reste la même pour tout le monde ! Y compris toi !

Hmph... Il avait pas tout a fait tort. Mais... C'est pas juste ! Il voulait pas fatigué Sanji, y'avait que lui qui avait le droit de se fatigué pour lui d'abord ! Ca voix avait une pointe d'embêtement mais on sentait aussi de l'humour. Zorro sourit, et dit.

-Pff, je suis vaincu.

C'est vrai qu'il n'avait plus d'argument en tête pour retorquer, et puis il n'en avait pas spécialement envie... Mais il sentait que bientot, il se vengerait... La main de Sanji chercha la joue de Zorro, et Zorro fit mine de se dégager, boudeur. C'était injuste ! Deux contre un ! En même temps, Sanji avait du supporter ca, aussi.

-Je ne sais pas si tu te rends compte que tu t'es évanoui tout à l'heure. E-va-nou-i ! Même si Chopper m'a répété que ce n'est pas grave, tu comprends bien que je ne veuille pas que ça se reproduise. C'est pas la même chose que des blessures, Zorro. Si tu ne suis pas à la lettre nos conseils, c'est pour toi doublement dangereux : d'abord la maladie te tue, puis vient mon tour...

Zorro leva les yeux au ciel. Lui, il est immortel ! Il ne perd jamais ! Il sait lutter quand même, il retorqua cette fois.

-Mais, je ne me suis pas évanoui, j 'était crevé, je voulais dormir.... Et puis, moi mourrir ? Franchement, moi je ne vois ni moi, ni toi, mourrir à cause d'une simple maladie...

Sanji semblait vouloir faire un sourire sadique, mais ca ne marchait pas vraiment... Zorro rit. Ouais, c'est pas sympa mais il est comme ca, il peut pas s'empêcher d'être une pointe moqueur ! Puis Sanji enleva sa main de la tête de Zorro pour revenir à ses côtes. Il allait préparer le diner ! C'était temps car le ventre de Zorro gargouillait déja. Ca sentait déja bon. Pendant ce temps, Chopper examinait la prise de sang de Zorro. Hum... Sanji entra pour couper ses réfléxons. Il tourna la tête et le vit, un semblant d'inquiétude sur le visage du blond. Chopper fit une petite pause et lui dit.

--J'ai pas encore trouvé un antidote efficace pour lui... Et je n'arrive toujours pas à savoir pourquoi il s'est évanoui... Mais peut-être que les deux ne sont pas liés...

Chopper abandonna ses recherches un instant et s'installa dans la cuisine du bretteur. Il avait un drole de regard. Un regard malicieux. Qu'est ce qu'il a encore en tête ?... Zorro guettait l'arrivée de Sanji. Il attendait patiamment. Quand il arriva. Deux plats dans les mains et un troisiéme sur la tête... Mince, il allait tout renverser si il le faisait maintenant... Son coup était raté... Grmph, la prochaine fois. Il mangérent en silence et son blondinet alla mettre la vaisselle... Grrr ! Il aurait du l'aider. Du cotés de Chopper, Sanji arriva et lui dit.

-CHopper, tu devrais te reposer un peu, tu sais... Zorro n'a pas l'air d'aller trop mal, alors...

-Oui, mais la maladie peut se déclarer plus violente d'un coup si je ne suis pas vigilant ! Et puis, tant que je ne connais pas exactement de quoi il est atteint, je n'arrêterai pas, parole de médecin !

-Tu ne me rassures pas là... T'es pas en train de me dire qu'il est gravement malade.. si ?

-J'en sais rien... Si seulement je savais pourquoi il réunit tous ces symptômes... Tu peux veiller sur lui ? Dis lui de se reposer et de dormir un peu... Mais j'aimerais que toi, tu reste éveillé par contre, si jamais il y a un problème... Je ne veux pas t'inquiéter mais...

-Mais tu ne veux pas laisser un patient sans surveillance alors que tu ne sais pas de quoi il est atteint. Je comprends ça, Chopper, c'est ça qui fait de toi un excellent médecin. De toute façon, je ne pensais pas pouvoir dormir à cause de l'inquiétude, et ça, tu n'y est pour rien. Mais ne force pas trop quand même, d'accord ?

-Toi aussi, repose toi un peu alors ! J'ai aussi besoin de toi et Zorro aussi, alors...

Sanji promit a Chopper et Chopper continua ses recherches. Du coté de Zorro
Sanji arriva, ca y est, c'était le moment ou jamais ! Mais, nan... En faite, une prochaine fois... Grmbl, lui et son maudit respect envers son blond !

-Maintenant, tu ferais mieux de dormir, c'est que m'a dit Chopper. Les malades ont besoin de repos !

Enfin quelque chose qu'il avait envie de faire ! Il allait plonger dans un sommeil profond. Mais, Sanji s'installa à coté de lui... Ah ? Bah si il voulait, mais il allait bientot trouver un Zorro endormi... Mais c'est pas vrai, il se mit à parler. Bon c'était bien parce que c'était lui qu'il allait l'écouter.

-Zorro.. je.. je suis désolé... C'est de ma faute su tu te retrouve cloué au lit... Désolé...

Ho bah non ! C'est pas vrai... Bon, bon... Mais qu'est ce qu'il s'imagine ! Zorro comprend trés bien ca, la jalousie ca fait parti maintenant de sa vie quotidienne xD !

-Mais non ! Ce n'est pas toi qui est aller trainer avec une fille en te laissant tomber. Je comprend parfaitement, c'est rien que de ma faute... Excuse moi.

Il se retourna et l'embrassa. Bon, maintenant, il était crevé ,il fallait dormir, mais en même temps, Sanji était avec lui et il ne voulait apparament pas dormir. Bon, alors il allait rester eveillé.

Il y a une habitude que Zorro a toujours gardé, quoi qu'il arrive. Une très mauvaise habitude d'ailleurs. Malgré tout ce qui s'était passé, qu'il m'aime ou non, il devait toujours me contredire. Toujours. Et encore une fois, il a refusé que je plaide coupable :

-Mais non ! Ce n'est pas toi qui est aller trainer avec une fille en te laissant tomber. Je comprend parfaitement, c'est rien que de ma faute... Excuse moi.

-Mais t'arrête de me contredire un peu ? Ce..

Je n'eus pas le temps de finir ce que je voulais dire qu'il s'était retourné vers moi pour me couper la parole de la plus belle façon qu'il soit. Raaah il m'énerve des fois, celui-là ! Enfin, quelque fois seulement, quand il ne voulait pas m'écouter. Enfin... Oui, non je ne suis pas crédible. D'ailleurs, dès qu'il eut posé ses lèvres sur les miennes, j'oubliais même ce que je venais de dire. C'était... sans importance. Ouais, c'est tout à fait le mot : sans importance.
Après un instant de silence, je sentis que Zorro ne dormait toujours pas. Ben alors ? Lui qui dormait si facilement pendant des heures n'arrivait pas à fermer l'oeil ? Je le regardai et vit la fatigue dans ses yeux. J'avais dit quoi déjà ? Qu'il n'arrêtait pas de me contredire ? En voilà la preuve !

-Zorro... Je t'ai dit quoi tout à l'heure ? Je te le répète : je t'ai dit de dormir ! C'est ta spécialité non ? Tu as besoin de te reposer. Moi, je dois veiller sur toi. Alors, s'il te plait, endors toi, d'accord ?

J'aurais pu aussi lui chanter une berceuse pendant que j'y étais... Non, mauvaise idée. Ca allait surtout le déranger. J'attendis sagement qu'il s'endorme pour me lever et rendre visite à Chopper. Après tout, il n'allait pas se réveiller de si tôt. Ai-san a un sommeil si lourd que même un Luffy affamé depuis plusieurs jours ne pourrait espérer lui faire ouvrir l"oeil. Mais avant ça, une lumière vint toquer à la fenêtre. Cette lumière, c'était Kiiro, mon phénix. J'allais le chasser encore une fois avant de voir son regard. Je m'approchai de lui, et le phénix vint se poser sur mon épaule et laissant des petits piallements que je devais prendre pour des excuses. Il avait donc compris. Je lui souris et lui pardonnai. Puis, l'oiseau vint se posersur le lit, près du malade et je compris qu'il allait veiller sur lui. Bon, s'il voulait après tout. J'espérais que ça ne fasse pas de mauvaises surprise à Zorro. Je sortis donc de la chambre pour aller voir le petit renne, qui était toujours aussi concentré sur son ouvrage. Je m'approchai doucement pour ne pas le faire sursauter mais il m'avait déjà senti arriver.

-Je n'ai rien de vraiment nouveau. Tu devrais rester auprès de Zorro, tu sais. CA risque de prendre du temps.

-Bah, Kiiro m'aide à veiller sur lui, pour se faire pardonner alors pour éviter de dormir, je me promène. Tu as besoin de quelque chose ?

-Non, c'est gentil de ta part. Tu devrais dormir toi aussi, tu sais. Au moins te reposer un peu. Je n'ai pas envie que tu sois à ton tour malade.

-Oh bah, tu sais... Je te signale que je n'ai pas encore fini de cicatriser des blessures de la dernière fois, alors je ne pense pas qu'il m'arrivera quelque chose ! Je ne suis pas maudit à ce point... Enfin, même si maudit n'est pas tout à fait le bon mot, c'est le cas de le dire...

-Je ne plaisante pas Sanji. Tu reste en contact avec lui presque tout le temps alors même avec l'injection que je t'ai faite, tu es plus à même d'attraper le virus. Je ne veux pas t'interdire de le voir mais par contre, je te demande de veiller sur lui en te reposant un peu ! Je viendrais te chercher si j'ai du nouveau.

Il me fit signe de partir, me laissant pas l'occasion de répondre. Il avait raison, bien évidement. Bon, il fallait peut-être mieux pas que je lui dise qu'il m'avait embrassé. Il va nous tuer sinon. Enfin bon, écoutant gentiment mon médecin, je retournai dans la chambre en soupirant légèrement. J'étais resté longtemps sans bouger et je devais encore repousser mes promenades. LA prochaine fois, il faudra que je fasse plus attention au combat. Je repris ma place dans le lit, avant que Kiiro vienne me voir. Je lui caressai doucement le haut du crâne. Il avait été triste si longtemps. Mais il avait compris. Zorro avait raison, comme toujours. En fait, c'était moi qui avait toujours tort. C'est dur de l'admettre mais si vrai. Enfin, pas toujours quand même.
A force d'attendre que le temps passe, à regarder mon escrimeur préféré dormir, j'ai du m'assoupir à mon tour, vu que l'heure avait subitement changé entre deux instants où je la regardais. Oui, j'avais fermé les yeux....pour dormir. Kiiro me secouai doucement, poussant ma tête avec son bec. Heureusement qu'il était là. Je lui demandais du regard s'il y avait un problème mais visiblement, il n'y en avait pas, mise à part que le petit renne était sur le pas de la porte, attendant que je me lève. Je m'assis sur le lit, remettant en place mes cheveux et lui demandant :

-Euh.. il y a quelque chose de grave ?

-Non... enfin... J'ai trouvé la cause de la maladie de Zorro. Je regrette de ne pas l'avoir vu plus tôt...

-Alors ? C'est quoi ? POurquoi as tu l'air si inquiet ? Ne me dis pas que c'est grave...

-NOn, ça ne l'est pas vraiment. En fait, il faut juste ne pas traîner à lui apporter les médicaments. Je pourrais en fabriquer facilement, mais je n'ai pas les ingrédients. J'ai fouillé dans la cabane, mais je n'ai pas trouvé ce que je voulais. Et il nous reste si peu de temps...

-Mais qu'est ce qu'il a ? Et il te faut quoi ? On peut trouver de tout par ici, alors dis moi que je puisse chercher ce qui te manque. Et il nous reste combien de temps ?

Je m'étais approché de lui pour éviter d'hausser la voix pour ne pas réveiller l'endormi. Je n'aimais pas le regard de Chopper. Qu'avait-il donc ? POurtant, il était de loin le meilleur médecin que je connaisse et il ne se laissait pas abattre pour si peu. De plus, il croyait en la force de chaque membre de l'équipage, aussi dur que du fer. Alors pourquoi arborer une expression si triste ? IL finit par me répondre, en murmurant d'une voix à peine audible :

-Il ne nous reste qu'environ 24H... Il est atteint de Mylogania, c'est une sorte de méningite à retardement. Normalement, lors d'une méningite, les symptomes viennent d'un coup et il faut agir très vite avant qu'il ne soit trop tard. Là, les symptomes viennent d'un coup, puis s'amenuisent avant de reprendre de plus belle pour tuer le malade. L'évanouissement de Zorro est la premier vague de symptomes et la prochaine devrait arriver dans une vingtaine d'heures. Il me faut bien une heure ou deux pour préparer le médicament, mais je n'ai pas ce qu'il faut. Et je ne sais pas si tu pourras en trouver à temps...

-Ne me sous-estime pas. Liste moi ce qu'il te faut et j'irai le chercher, d'accord ? Je vais juste attendre que le soleil se lève pour y aller. Mais ne panique pas tant. Je vais le faire. JE te le promets.

Le petit renne hocha la tête, les yeux embués de larmes, et retourna dans sa chambre pour m'écrire ce qui lui faut. De mon côté, j'essayai de ne pas faire transparaitre mes émotions, notament mon inquiétude. Ce genre de virus était tueur, je le savais que trop bien. Et il fallait en plus traiter tout ceux qui ont été en contact avec la personne. Un vaccin ne suffit pas, mieux vaut être préventif. Heureusement, une fois l'antidote trouvé, la maladie se guérissait très bien. Pour éviter que je succombe à l'inquiétude qui me tourmentait, j'allais commencer à préparer le petit déjeuner. Jusqu'à ce que je vois l'état de la cuisine. CHopper devait vraiment être dans un état second pour avoir autant dérangé ce lieu. Tout les provisions étaient étalés sur la table, le reste empilé dans le frigo, avec de la nourriture par terre et quelques assiettes cassées par terre. Et je ne m'étais pas reveillé avec ce boucan ? Honte à moi ! Fréquenter Zorro me fait avoir un sommeil aussi lourd que lui ! Enfin, il fallait reprendre son sérieux. Sa vie était en jeu, entre mes mains. Les miennes, à moi. J'avais l"impression d'avoir un poids énorme sur mes épaules. Comme si le monde dépendait de ce que j'allais faire, alors que c'était juste ma vision du monde qui pouvait changer. PArce que Zorro est comme la lune. J'ai besoin qu'il soit là pour vivre. Même s'il est loin de moi, rien de savoir qu'il existe me suffit. Alors s'il disparait, je ne veux plus vivre dans un monde sans cette lune qui m'est tant chère.
Je nettoyai activement la cuisine, plus différentes pièces où le petit renne avait semé la pagaille pour trouver en vain les ingrédients qui lui manquait. Le soleil commençait à se lever. Enfin ! CHopper vint me voir à la suite et me donna une petit feuille où il avait écrit ce qui lui manquait. Je la parcouru des yeux vite fait :

~~-Racine de Yakitori~~
-Herbe d'Avamis
-Fleur d'Aerius
-Eclair liquide de Raineko
-Chihana
-Toile d'Arachnidophrasia

Bon, la racine de Yakitori avait été barré. J'en avais toujours, vu que les Balrogh étaient très dangereux et pullulaient en ce moment. Mais maintenant, je comprenais mieux l'inquiétude du petite médecin? POur l'Avamis et l'Aerius, il n'y allait pas avoir de problème, mais le reste... Les Rainekos étaient des chats de la taille d'un loup, capable d'envoyer de la foudre, ce qui les rendaient très dangereux. L'éclair liquide est une substance qu'ils sécrètent pour ce faire. En avoir résumait à en trouver un et à récupérer cette enzyme qui se trouvait sous leur ventre. La Chihana, quant à elle, porte son nom parce qu'elle ne pousse que dans les grottes sombres où vivent les fauves dangereux, en particulier les Ryukaya, une sorte de dragon ressemblant un lézard géant, de la taille d'un ours. Toujours aussi dangereux, évidement. Et pour la dernière chose, c'était la toile d'une araignée.... d'un mètre et demi. Ce n'était pas forcément dur, sauf pour quelqu'un comme moi qui en avait la phobie. Je n'avais qu'une vingtaine d'heures pour chercher tout ça. Je fis une grimace puis, je me ressaisis pour rassurer CHopper :

-Bon... Je vais aller chercher tout ça. Ne t'inquiète pas, ça va le faire...

-Mais... Tu es sur que tu vas y arriver à temps ?

-POur ne pas te mentir... non. Mais si Luffy était sur à chaque fois de ce qu'il lui arrivait, ça ne serait pas drôle ! Personne ne peut savoir de quoi est constitué l'avenir. Fais moi confiance, je ferais tout pour trouver tout ce qu'il te manque. Alors ne panique pas, d'accord ? Je vais aller voir Zorro puis je me mettrai en route. D'accord ?

Il hocha la tête tandis que je me dirigeai vers la chambre. Je ne cessai de lire la petite liste, pour me persuader de réussir. j'allais y arriver, c'était une promesse que je devais me faire, autant qu'à moi qu'à Zorro et CHopper. J'entendis un faible bruit venant de la pièce. Il devait s'être réveillé. Je vis Kiiro sortir de la chambre d'un battement d'ailes pour sortir de la cabane. J'entrai alors dans la chambre. Il était bel et bien réveillé, et plutôt bien portant, malgré la fièvre qui se laissait voir dans ses yeux. 20H... Il me reste 20H avant que les derniers symptômes viennent le prendre, pour l'emmener dans l'autre monde.

[Voilà ! T'as une belle occaz']

Apparament, ca lui avait rabattu le caquet. Tant mieux, c'était un plan sadique de Zorro pour le faire taire. Mais pas seulement. Enfin, Pour une fois il n'était pas vraiment fatigué et Sanji avait l'air d'attendre qu'il s'endorme. Il dit.

-Zorro... Je t'ai dit quoi tout à l'heure ? Je te le répète : je t'ai dit de dormir ! C'est ta spécialité non ? Tu as besoin de te reposer. Moi, je dois veiller sur toi. Alors, s'il te plait, endors toi, d'accord ?

Pff, pas drole. Bon, si ce n'était que ca, il allait s'endormir c'est bon... Alors, sous la demande de Sanji, il s'endormit imédiatement. C'est dingue, il pourrait dormir dans n'aporte quelle circonstance, même si il n'était pas réellement fatigué. Et même si un missile s'écrasait à cotés de lui, ca ne le reveillerait même pas... Ou il le casserait tellement il serait en colére qu'on l'est réveillé. C'est pas bon de reveiller un Zorro... Non... Pendant ce temps, Chopper examinait encore la maladie du manieur de sabre. Mais qu'est ce que cela pouvait bien être ? C'était vraiment intriguant. Sanji arriva et le fit sursauter.

-Je n'ai rien de vraiment nouveau. Tu devrais rester auprès de Zorro, tu sais. CA risque de prendre du temps.

-Bah, Kiiro m'aide à veiller sur lui, pour se faire pardonner alors pour éviter de dormir, je me promène. Tu as besoin de quelque chose ?

-Non, c'est gentil de ta part. Tu devrais dormir toi aussi, tu sais. Au moins te reposer un peu. Je n'ai pas envie que tu sois à ton tour malade.

-Oh bah, tu sais... Je te signale que je n'ai pas encore fini de cicatriser des blessures de la dernière fois, alors je ne pense pas qu'il m'arrivera quelque chose ! Je ne suis pas maudit à ce point... Enfin, même si maudit n'est pas tout à fait le bon mot, c'est le cas de le dire...

-Je ne plaisante pas Sanji. Tu reste en contact avec lui presque tout le temps alors même avec l'injection que je t'ai faite, tu es plus à même d'attraper le virus. Je ne veux pas t'interdire de le voir mais par contre, je te demande de veiller sur lui en te reposant un peu ! Je viendrais te chercher si j'ai du nouveau.

Sanji reparti en direction de leurs chambres et Chopper continua a éxaminer la prise de sang de Zorro... Mais qu'est ce que ca pouvait bien être ? Voyons... Il examina encore pendant de longues minutes et soudain tout fut trés claire... Mais... Il chercha un peu dans le livre des antidotes pour se rappeler les ingrédients exactes... Wow, c'était dur à retrouver tout ca ! A part la racine de Yatori qu'ils avaient déja... Chopper accourut dans la chambre des n'amoureux et attendit que Sanji se léve. Il se leva et il demanda.

-Euh.. il y a quelque chose de grave ?

-Non... enfin... J'ai trouvé la cause de la maladie de Zorro. Je regrette de ne pas l'avoir vu plus tôt...

-Alors ? C'est quoi ? POurquoi as tu l'air si inquiet ? Ne me dis pas que c'est grave...

-NOn, ça ne l'est pas vraiment. En fait, il faut juste ne pas traîner à lui apporter les médicaments. Je pourrais en fabriquer facilement, mais je n'ai pas les ingrédients. J'ai fouillé dans la cabane, mais je n'ai pas trouvé ce que je voulais. Et il nous reste si peu de temps...

-Mais qu'est ce qu'il a ? Et il te faut quoi ? On peut trouver de tout par ici, alors dis moi que je puisse chercher ce qui te manque. Et il nous reste combien de temps ?

Le petit renne soupira et baissa la tête, il dit, triste.

-Il ne nous reste qu'environ 24H... Il est atteint de Mylogania, c'est une sorte de méningite à retardement. Normalement, lors d'une méningite, les symptomes viennent d'un coup et il faut agir très vite avant qu'il ne soit trop tard. Là, les symptomes viennent d'un coup, puis s'amenuisent avant de reprendre de plus belle pour tuer le malade. L'évanouissement de Zorro est la premier vague de symptomes et la prochaine devrait arriver dans une vingtaine d'heures. Il me faut bien une heure ou deux pour préparer le médicament, mais je n'ai pas ce qu'il faut. Et je ne sais pas si tu pourras en trouver à temps...

-Ne me sous-estime pas. Liste moi ce qu'il te faut et j'irai le chercher, d'accord ? Je vais juste attendre que le soleil se lève pour y aller. Mais ne panique pas tant. Je vais le faire. JE te le promets.

Chopper hocha la tête, les yeux pleins de larmes et alla chercher sa liste pour aller la donner à Sanji. Il parcourut la liste et réfléchit un instant avant de dire.

-Bon... Je vais aller chercher tout ça. Ne t'inquiète pas, ça va le faire...

-Mais... Tu es sur que tu vas y arriver à temps ?

-POur ne pas te mentir... non. Mais si Luffy était sur à chaque fois de ce qu'il lui arrivait, ça ne serait pas drôle ! Personne ne peut savoir de quoi est constitué l'avenir. Fais moi confiance, je ferais tout pour trouver tout ce qu'il te manque. Alors ne panique pas, d'accord ? Je vais aller voir Zorro puis je me mettrai en route. D'accord ?

Une nouvelle fois, Chopper acquiesca et alla dans sa chambre tandis que Sanji allait dans la sienne. De son coté, Zorro s'était réveillé et avait eu la mauvaise surprise de voir un piaf perché sur son lit a le regarder. Sanji arriva et le phoénix quitta la salle. Zorro eut un sourire malicieux. Sanji n'était pas encore assis , c'était le moment ou jamais.

-BANZAIII !

Il sauta sur Sanji et le plaqua à terre. Sanji était emprisonné, alors, Zorro dans un geste rapide voulut faire une roulade de coté pour pouvoir se relever et pour pouvoir enfin bouger... Mais... Il se rendit compte qu'il était coincé...

-M....J'chuis coincé...

Il fit un petit sourire innocent et soupira... Ah la la... Quelle mauvais plan il avait fait !

A peine j'entrai dans la pièce, l'air inquiet et préoccupé par la mission qui m'était confié, j'entendis un cri de guerre venant de Zorro.

-BANZAIII !

A peine je levai la tête pour voir pourquoi il criait la sorte qu'il s'abattit sur moi de tout son poids. Je me retrouvai donc par terre, écrasé sous lui qui ne daignait de se relever. Il souriait juste, l'air innocent. Je soupirai, en haussant un sourcil :

-On peut savoir à quoi tu joue, Zorro ?

-M....J'chuis coincé...

Coincé ? Il avait sauté sur moi sans savoir s'il pourrait se relever ? Mais quel imbécile ! Je soupirai de nouveau mais cette fois avec un sourire. C'est pas que le sol soit inconfortable ni qu'il soit lourd mais j'aurais aimé me sortir de cette mauvaise passe. Ou sinon, j'allais finir par mourir écrasé comme une crêpe, blonde qui plus est.

-C'est pas vrai... T'es irrécupérable des fois... Mais tu sais que tu es lourd ? Si tu voulais des crêpes, il sufisait de demander et non pas de m'écraser !

Je ris un peu, avant d'essayer de me dégager. S'il voulait un câlin, je voulais bien mais dans d'autres circonstances, dans un endroit plus confortable que le sol par exemple. Heureusement que CHopper n'était pas là pour voir la scène. Il aurait tué Zorro pour avoir bougé et m'avoir aplati. Je réussis néanmoins à me dégager de Zorro, pour ainsi le porter pour le remettre dans son lit. Mon dos me fit comprendre que ce n'était pas une bonne idée, comme mes côtes d'ailleurs, passablement écrasées par le bretteur, mais il le fallait bien. Je le mis en garde :

-Ne refais jamais ça si t'es pas sûr de te relever ! Je ne tiens pas à mourir écrasé ! Et puis d'abord...

Une lueur de malice passa dans mon regard pour que je me jette sur lui à mon tour. MOi, j'étais moins lourd et nous étions sur un lit. J'avais donc le droit, non ? Et puis, qu'il le veuille ou non, c'était trop tard. Il était déjà pris au piège, bien qu'il n'avait pas grand chose à faire pour me virer facilement.

-Y'a que moi qui ait le droit de te sauter dessus !

Je lui souris avant de rouler sur le côté de façon à être allongé à côté de lui. Reprenons notre sérieux. Le temps nous était compté. Je repris mon expression plus sérieuse, lui intimant de m'écouter jusqu'au bout. C'était plus qu'important et il était en droit de savoir ce qui lui arrivait :

-CHopper a trouvé de quoi tu es atteint. C'est une maladie qui s'appelle la Mylogania. En fait, c'est une sorte de méningite et pour éviter de rentrer dans les détails, si tu ne soigne pas ça à temps, tu en meurs. Bon, la terminaison est radicale mais ça se guérit très bien une fois le médicament pris. Mais CHopper n'a pas ce qui faut pour te le préparer. Et... il te reste qu'une vingtaine d'heures... Alors je vais chercher ce qui lui manque, donc tu vas rester bien sage à la maison. ET j'ai dit bien sage ! C'est clair ?

Je me doutais bien qu'il aurait voulu venir mais j'essayai de l'en dissuader de mon regard. IL ne tenait pas debout alors ce n'était pas la peine de l'emmener, bien qu'il me serait plus qu'utile pour aller voir l'araignée. J'en frissonnai d'avance. Je me levai doucement. C'était peut-être la dernire fois que je le voyai en vie... Non, il ne fallait pas penser ça. Rester positif, toujours positif. Malheureusement, les événements ne tournaient pas en notre faveur. Avant de quitter la pièce, je me penchai vers lui pour l'embrasser. Au diable les recommandations de Chopper ! C'était trop tard de toute façon ! Je me dirigeai vers la sortie, prenant au passage de quoi manger rapidement et un sac pour mettre les différents ingrédients. Puis, je sortis en rassurant le petit renne. Il avait toujours été le meilleur médecin pour moi. Si la finalité de cette histoire était des plus funeste, il n'en sera aucunement coupable.
Trouver l'Aerius et l'Avamis était assez simple, ces plantes poussaient un peu partout dans la forêt, si bien que j'en récoltai plusieurs bottes, pour en faire des réserves. C'était toujours utile, après tout. Ensuite, il fallait passer chercher l'éclair liquide : première difficulté. Je courrus un peu partout, cherchant une piste pour trouver une meute de Raineko. Je dus mettre une heure au moins avant de trouver la petite trace d'un mère venant d'avoir une portée. Le temps m'était compté ! Je me dépêchai de trouver la femelle Raineko, oubliant même tous les principes de discrètion, si bien que je fus attaqué par le père, qui me foudroya sur place. Les décharges n'étaient pas très élevés, il me mettait en garde. Je dus reculer un peu et m'accroupir pour arriver à sa hauteur. Puis, j'essayai de lui parler :

-Raineko... Je... Je n'ai aucune intention hostile envers ta famille.. J'ai besoin de toi, vois tu ? Tes éclairs, tu peux les faire grâce à une enzyme que tu as sous ton ventre. Chez les humanoides, on nomme ça l'éclair liquide. Et ça forme un merveilleux médicament. Ce que j'aimerais, c'est que tu me laisse en prendre un peu. J'en ai besoin, s'il te plait... MOn ami est en danger...

L'animal feula, m'ordonnant de partir. Mais je ne pouvais pas abandonner, pas maintenant. Sa vie était en jeu, entre mes mains ! Je lui reformulai ma demande mais il continuai de crier, s'entourant d'une masse électrique bleutée. Les Rainekos étaient rares, je n'allais pas ne trouver d'autres aussi près de la cabane. Je ne pouvais pas échouer. Rien qu'à l'idée que Zorro meure, bien qu'il soit immortel pour moi, mes yeux brillèrent de larmes. Dans un élan de désespoir, je m'agenouilla et posait mon front contre le sol, suppliant l'animal encore une fois :

-Par pitié, laisse moi en prendre un peu... Je t'en supplie... La vie de celui que j'aime est en jeu... Il n'a plus qu'une vingtaine d'heures à peine... Je ne veux pas le voir mourir... S'il te plait... Je t'en supplie... S'il te plait...

Qui a dit que je livrerai un combat épique ? L'humilité était une chose importante chez les animaux, et ils le comprenaient que trop bien. Là, c'était ce Raineko qui devait décider s'il me jugeait apte à avoi ce qui me permettrait d'avoir de ce que je désire. Je l'entendis s'approcher et il me fit lever la tête avec plusieurs coups de langues. IL s'allongea ensuite sur le dos, me permettant d'obtenir ce que je voulais. San splus tarder, je récupérai de l'éclair liquide dan sun petit flacon que j'avais sur moi. Je m'éloignai ensuite en remerciant le Raineko, lui offrant un peu de nourriture pour sa famille.

-Merci infiniment...Grâce à toi, je pourrais peut-être le sauver... Merci de ne pas l'avoir condamné...

Il émit un ronronnement avant de bondir près de sa famille, alors que je marchais dans la direction opposé. Prochaine étape, la CHihana. Cette fleur avait la couleur du sang, portait cinq pétales avec le centrede couleur orangée. Elle poussait dans les grottes, notamenet celle des Ryukaya, une sorte de lézard géant. Sans doute l'étape la plus difficile. Mais je n'avais pas le choix si je voulais le sauver. Je cherchais la trace d'un grotte pendant un temps qui me parut infini avant d'enfin trouver l'une d'elles. La cavité se trouvait en plein milieu de la forêt, sous la cascade d'un cours d'eau qui passait par là. Je crus voir la fleur en question à l'intérieur, mais les grondements qui sortaient de l'endroit ne présageait rien de bon. Il devait y avoir du monde à l'intérieur. J'allais m'avancer lorsque j'entendis un bruit derrière moi. Vif comme l'éclair, je me retournais pour voir... Zorro. Je restai figé sur place quelque secondes, ne comprenant pas d'où il venait, ni comment il était arrivé là.

-Zo...Zorro ? Qu'est ce..que...

La fin de ma phrase se perdit dans le vide. Où avais je manqué de vigilance ? Depuis quand me suivait-il ? Et puis, pourquoi était-il là ? Il était malade, ne tenait pas debout et CHopper devait le garder. Si le temps ne m'était pas compté, je l'aurais ramené à la maison, l'attachant au lit. Mais il ne me restait qu'un quinzaine d'heures. Je n'avais plus le temps de faire n'importe quoi. Alors... que faire ?

C'est vrai que notre pauvre petit Zorro était dans une situation comment dire... Hum, délicate ? Pff, il était bel et bien coincé. Sanji semblait trouvé ca à moitié amusant et a moitié exasperant. Il dit.

-C'est pas vrai... T'es irrécupérable des fois... Mais tu sais que tu es lourd ? Si tu voulais des crêpes, il sufisait de demander et non pas de m'écraser !

Ah, ouais, bonne idée... Il se demandait quel gout avait Sanji ? Miam ! Une crêpe blonde, il sourit.

-Mais toi,tu es la meilleure de toutes les crêpes ! Non serieusement, enfaite... Euh, on pourrait dire que j'essayait de m'evader. J'ai besoin de bouger tu comprend !

Il était sur que Sanji comprenait car il avait traversé bien des choses. Il avait était paralysé plusieurs fois... Sanji se dégagea et Zorro émit une râle. Beuh, il était bien sur son ~~coussin~~ Sanji ! D'ailleurs, son blondinet le ramassa et le remit dans le lit. Zorro sourit, pour une fois, les rôles était invérsé, c'était Sanji qui devait s'occuper de Zorro.

-Ne refais jamais ça si t'es pas sûr de te relever ! Je ne tiens pas à mourir écrasé ! Et puis d'abord...

Grmbl, pas juste, c'est vrai qu'il n'avait pas tout calculé... Mais bon... Sanji se mit sur lui. Bof, il était pas lourd. Mais Zorro haussa un sourcil. Il voulait prendre sa revanche, si il voulait ! De toute facon il pesait même pas lourd, nah !

-Y'a que moi qui ait le droit de te sauter dessus !

Zorro lui tira la langue, boudeur. C'est pas vrai d'abord ! Lui aussi il avait le droit, et c'était plus amusant parce que lui il pesait plus lourd. Sanji sourit et roula sur le côté. Il reprit sa mine sérieuse et il dit.

-CHopper a trouvé de quoi tu es atteint. C'est une maladie qui s'appelle la Mylogania. En fait, c'est une sorte de méningite et pour éviter de rentrer dans les détails, si tu ne soigne pas ça à temps, tu en meurs. Bon, la terminaison est radicale mais ça se guérit très bien une fois le médicament pris. Mais CHopper n'a pas ce qui faut pour te le préparer. Et... il te reste qu'une vingtaine d'heures... Alors je vais chercher ce qui lui manque, donc tu vas rester bien sage à la maison. ET j'ai dit bien sage ! C'est clair ?

Hein ? Mais... Mais ! Hors de question ! Il allait le suivre qu'il le veuille ou non ! Mais pas tout de suite, ca serait trop facile de se débarasser de lui dés le début. Donc, Zorro attendit un peu, et il regardait le plafond. Bon, ca y est, une demi heure, il se leva, et tituba un instant puis se redressa. Il prit une veste et une écharpe et sorti en douce. Chopper était enférmé dans sa chambre, et il ne semblait pas vouloir en sortir, alors autant le laisser faire, et ca lui faliciter la tache. A pas feutré, il s'avanca dans la forêt. Mais à peine avait-il fait un peu qu'il commenca à se perdre... C'est pas vrai, il n'était pas déja passait par la tout à l'heure ? Hoo... Mon dieu. Il essaya toute sorte de direction et enfin, il déboucha vers une grotte... Pff c'est pas ici qu'il trouverait Sanji. Quoi que... Un blond était devant lui et regardait quelque chose. Zorro marcha sur une branche et le blond en question se retourna. Oui c'était bel et bien Sanji...

-Zo...Zorro ? Qu'est ce..que...

Zorro fit un petit sourire et dit.

-Je... Je devais t'aider, je ne peut te laisser tout seul, et en plus j'ai besoin de me dégourdir les jambes.

Il s'avanca et se mit à coter de Sanji et contempla la grotte. Son coq regardait une fleur en particulier. Si ce n'était que ca. Zorro avanca, à pas feutré et entra dans la grotte. Brr... Il faisait frisqué ici. Il continua de marcher dans le noir, en se guidant grace à ses mains. Une fleur rouge vif apparut devant lui. Il sourit, c'était facile... Trop facile d'ailleurs ! Mais bon. Tant mieux ! Il se pencha pour la ramasser mais un grondement se fit entendre. Zorro se leva, surpris. C'était quoi ca ?

C'était bel et bien lui, devant moi. Il se rapprocha jusqu'à être à mes côtés en trouvant comme seul excuse :

-Je... Je devais t'aider, je ne peut te laisser tout seul, et en plus j'ai besoin de me dégourdir les jambes.

-Ben voyons...

IL ne m'avait encore une fois pas écouté. Il ne voulait pas me laisser seul, comme c'est mignon ! Mais j'étais fort, lui-même le disait ! Je n'avais pas réellement besoin d'être secondé ! Et avant tout, il était malade ! Lorsque c'était moi, je devais sagement l'écouter et surtout ne pas bouger mais quand c'était lui, on oublie les restrictions ! C'était trop fort ! Je soupirai. Maintenant, c'était un peu tard pour faire marche arrière. Non pas que je ne sois pas heureux qu'il soit là mais il était malade et il ne s'en rendait pas vraiment compte. Avec son agitement, le moment fatidique pouvait venir plus vite. Mon dieu, s'il y en a un, combien de temps me restait-il ?
J'allais lui recommander de m'attendre mais lorsque je me retournais, il n'y avait personne. IL était déjà parti dans la grotte aller récupérer la fleur. Mais qu'est ce qu'il foutait ?? Etait-il au courant du danger que représentait cette grotte ? Je guettai l'animal, en observant Zorro. IL ramassa la fleur mais un grognement se fit entendre. Un Ryukaya arrivait. Lorsque mon escrimeur se retourna, l'une de ces bêtes était devant lui, prêt à le faucher.

-ZORRO !!!

Je courrus si vite qu'on aurait pu croire que je m'étais téléporté instantanément. Je me mis devant mon sabreur et para le coup de griffe que le Ryukaya voulait infliger à mon amour. Je vis alors que, derrière l'animal, plusieurs autres créatures attendaient. Je déglutis difficilement. D'abord la fleur... Puis Zorro.... Ensuite... je verrai. Je lui chuchotai alors :

-Zorro... Prends plusieurs fleurs.... et enfuis toi avec le sac... Je me charge...du reste...

Je laissai tomber le sac à dos de mes épaules pour qu'il le prenne. Puis, tandis que le dragon me lorgnai en me tournant autour, je jetai un regard sévère à Ai-san pour lui faire comprendre que c'était un ordre, un vrai. Il ne pouvait y remédier. JE n'allais pas mourir dune meute de lézard, mais lui le pouvait dans son état actuel. ET puis, le temps nous était compté.
Puis, la bête se jeta sur moi. JE la repoussai d'un coup de pied, faisant bien attention de ne pas rentrer en contact avec ses griffes ou ses crocs acérés. Le Ryukaya essaya de toucher l'escrimeur mais je lui empêchai toute tentative, l'obligeant à n'avoir qu'un adversaire : moi. Enfin, la meute avança un peu plus, voulant se mêler à la bataille. Là, ça allait se gâter. Je jetai un regard derrière moi. Zorro avait fini sa récolte. Nous pouvions filer, si seulement ils nous en laissaient l'occasion. Je crie alor sà mon bretteur :

-Zorro... COURS !!!

Je le suivis dès qu'il commença à accélérer le pas. Bien sur, comme il était mal, il n'allait pas aussi vite qu'à l'habituel, si bien que les bestioles nous rattrapèrent sans aucun mal. Je les interceptais.

-Assortiment de fritures ! Continue de courir, Zorro ! Je les retiens !

Sans avoir la certitude qu'il m'ait écouté, j'engageai le combat en tournoyant sur mes mains. Je décochai un record de nombre de coup de pieds par adversaire. La situation avait déculplé mes forces. Faisant jouer mes jambes, j'exécutai comme une danse funeste, tenant à l'écart la meute de Ryukaya. J'évitai par la même occasion les coups de griffes. Je réussis à les mettre hors d'état de nuire en ayant pour seul blessure une éraflure à l'épaule qui saignotait à peine. Je rejoignis alors le sabreur, dont je vis une pointe d'inquiétude lorsqu'il vit ma chemise tâchée de sang. Bien évidement, mon épaule n'avait pas autant saigné. J'enlevai la chemise pour voir la maigre étendue des dégâts.

-Ce n'est pas mon sang, t'inquiète pas. Tu ferais mieux de t'inquiéter pour toi. Je t'avais dit de rester sagement là-bas et toi, qu'est ce que tu fais ? Tout le contraire ! TU aides la maladie à proliférer comme ça ! C'est beaucoup mieux, hein ?! TU réfléchis quelques fois ? Tu t'es mis en grand danger là ! Peut-être que ça ne te fait rien, que tu as l'habitude mais il y a tes amis aussi !! Tu as vu CHopper ?! A l'idée de ne pa spouvoir te soigner à temps, il désespère à en pleurer !! Et moi alors ?! Je suis tes recommandations le plus souvent, et toi, tu fais tout le contraire !! Je m'iqnuiète pour toi, continuellement !! Et quand tu seras vraiment en mauvaise passe, tu feras quoi ? Hein ?! TU as un rêve à accomplir, des promesse à tenir, alors réfléchis à deux fois avant de faire n'importe quoi !

Aucune trace de sourire sur mon visage. J'étais réellement énervé. La nervosité et l'inquiétude sans doute. Mais il n'y avait pas que ça. J'avais peur... Oui, peur de la suite, de l'avenir. Maintenant venait au tour de l'araignée géante, et je n'avais pas la moindre envie d'être confronté à la bestiole. Mais il le fallait, pour lui. JE pris ma veste dans le sac pour la mettre. L'odeur du sang était trop forte pour que je garde la chemise sur moi. Je me levai, décidé à attaquer la suite le plus vite possible pour en avoir fini, et intima Zorro à me suivre sans prendre la peine de le regarder :

-Viens...

OUi, j'étais vraiment fâché. Mais cet imbécile d'escrimeur n'en faisait qu'à sa tête, comme s'il s'amusait à jouer avec mes sentiments et mes inquiétudes. IL allait finir par me rendre fou, ce qui est déjà fait remarque. Parce que malgré tout ça, je l'aimas plus que tout.
Je commençai à marcher sans savoir où j'allais vraiment. Je ne savais pas où trouver ce qui me manquait. Je ne savais même pas comment réagir, que ce soit devant l'épreuve de la toile d'Arachnidophrasia ou avec Zorro. Le long silence me pesait et je ne savais pas quoi faire pour y remédier. Peut-être que je m'étais énervé pour rien après tout. Pourtant, je ne voulais pas lui accorder la victoire sur ce que j'avais dit, car je le pensais vraiment. J'avais eu peur pour lui, plus que jamais je ne l'avais ressenti. Je secouai la tête pour chasser les pensées noires que j'avais dans la tête pour me concentrer sur ma mission. Le temsp m'était compté, il ne fallait pas que je l'oublie.
JE n'avais pas la moindre idée d'où vivait la bestiole que je recherchais, et je n'avais aucune envie de le savoir au fond. Les circonstances obligent. Je m'arrêtai de marcher quelques minutes pour réfléchir. Ce genre de créature ne pouvait vivre que dans un endroit sombre. Les grottes étant déjà prises par les Ryukaya, Balrogh et autres bêtes féroces, il ne pouvait y avoir qu'un solution : le coeur de la forêt. Et ce n'était pas tout à fait le coin que je préférais. Sans plus tard, je pris la main de Zorro et le guidait vers une autre direction, qui nous amènerait vers les profondeurs de l aforêt. Un pur réflexe. De toute façon, je n'avai splus l'envie ni le courage de m'énerver encore une fois. Ce qui était fait... était fait. Et il était trop tard pour revenir en arrière.
Après un moment de marche qui me parut trop long, nous arrivâmes à quelques mètres d'une espèce de toile géante. Bingo ! Cette fois, je mis un bras devant mon bretteur pour lui empêcher toute initiative. Je regardais autour de moi. Personne, même pas la trace de la propriétaire de la toile. Je m'approchai donc, demandant sévèrement à l'escrimeur de rester en place. Une fois devant la toile, je frissonnai d'horreur. Comment de telles choses pouvaient exister ? Je tendis la main vers la toile mais à peine je la touchai que je ne puis enlever ma main. Nani ? Qu'est ce que c'était que ce truc gluant ? J etirai plus fort pour réussir à me dégager. Au moins, j'avais l'échantillon qu'il em manquait. Hélas, je n'eus pas le temps de sauter de joie. J'entendis un bruit venant de derrière moi. Tout doucement, je me retournai, bien que je me doutais de la réponse. L'araignée était là, devant moi, à justement attendre son repas. ET ce repas, c'était moi. EN temps normal, j'aurais shooté le premier venu qui voulait me manger, à part Zorro bien sur. Mais il s'agissait là de ma peur, ma phobie incontrolable qui me terassait rien qu'à sa vue. L'effet fut immédiat. J eyombai à genoux, glissant comme si mes jambes ne me portaient plus. J'essayai de me relever mais mes pieds ne faisaient que glisser pitoyablement au sol. Je tremblai de tout mon corps. Les larmes, quant à elles, hésitaient à sortir. Je voulus reculer mais je ne fis que m'empêtrer dans la toile, me coinçant définitivement dans une position délicate. La bestiole continuait de s'approcher. Mes pupilles continuaient de se dilater. A ce stade, le mot peur était bien trop faible. Même ma voix ne portait plus. Je ne faisais que m'étouffer avec mes propres mots. Les larmes se décidèrent enfin à couler, accentuant ma panique. ET il ne restait qu'un dizaine d'heures à Zorro.

Sanji avait laché un "Ben voyons..." Pas trés convaincant. Au moins, il ne l'avait pas engueulé. Pas pour l'instant... Enfin, c'était pas tout mais la y'avait un espéce de gros lézard pas beau qui voyait en Zorro une grosse cuisse de poulet. NANI ?! Ho... Si ce n'était que ca... Zorro s'apprêtait à attaquer mais Sanji l'en empêcha. Il commenca à bombarder les lézards géant de coup de pied. Bon, Zorro aurait pu se débrouiller mais bon...

-Zorro... Prends plusieurs fleurs.... et enfuis toi avec le sac... Je me charge...du reste...

Pff, pas juste ! Il prit le sac que Sanji lui donnait et il se hata de ceuillir des fleurs. Tandis que Sanji avait la belle vie à se défouler, lui s"amusait à ramasser des fleurs. Génial ! Déja, ca commencait à se corser. D'autres arrivaient et essayait de bouffer Sanji. Zorro aurait voulu l'aider mais au moment ou il s'apprêtait à se jeter sur les lézards Sanji lanca.

Zorro... COURS !!!

Grmbl. Zorro essaya de courir tant bien que mal mais il avait du mal à marcher. Bizzare non, une maladie qui empêche de courir ? Enfin, Sanji interceptait avec facilité les attaques des gros lézards, mais il s'éloignait aussi. Il le rejoignit, et Zorro vit qu'il avait du sang sur la chemise, il fit une mine inquiéte et Sanji dit.

-Ce n'est pas mon sang, t'inquiète pas. Tu ferais mieux de t'inquiéter pour toi. Je t'avais dit de rester sagement là-bas et toi, qu'est ce que tu fais ? Tout le contraire ! TU aides la maladie à proliférer comme ça ! C'est beaucoup mieux, hein ?! TU réfléchis quelques fois ? Tu t'es mis en grand danger là ! Peut-être que ça ne te fait rien, que tu as l'habitude mais il y a tes amis aussi !! Tu as vu CHopper ?! A l'idée de ne pa spouvoir te soigner à temps, il désespère à en pleurer !! Et moi alors ?! Je suis tes recommandations le plus souvent, et toi, tu fais tout le contraire !! Je m'iqnuiète pour toi, continuellement !! Et quand tu seras vraiment en mauvaise passe, tu feras quoi ? Hein ?! TU as un rêve à accomplir, des promesse à tenir, alors réfléchis à deux fois avant de faire n'importe quoi !

-Ca se voit que c'est pas toi qui est obligé à rester clouer au lit toute la journée ! Moi aussi je m'inquiéte pour toi ! Et toi, quand un monstre essayera de te bouffer, tu fera quoi ? Moi, je sais me débrouiller ! Ce n'est qu'une misérable petite maladie ! Et je ne peut mourir ! C'est impossible ! Chopper en fait toujours trop, tu ne le sais pas encore ? Ce n'est qu'une stupide maladie et je ne vais pas mourir comme ca ! Imbécile !

La, Zorro était sur les nerfs. Si encore une fois, on lui faisait la moindre réfléxion, il vous boufferez ! Les poings sérrés, il grincait des dents et fulminait.
Non mais ! Lui aussi courait des risques ! Il affrontait des monstres, et plusieurs en plus de ca. Zorro s'inquiétait pour Sanji, et il voulait juste l'aider, et voila comment on le remerci ! Génial ! Zorro avait vraiment envie de rebrousser chemin mais il ne le fit pas. Il s'en voudrait quand même si Sanji se faisait bouffer. D'ailleurs celui ci se leva et lui dit sans le regarder.

-Viens...

Il avait raison de ne pas regarder Zorro, car il lui aurait fait son plus beau regard noir. A faire reveiller les morts. La, il ne rigolait plus non plus. Lui aussi était vraiment en colére. Ils parcoururent la forêt et pas la moindre trace de toile d'araignée. Enfin, ils allérent au milieu de la forêt et ils y trouvérent une toile d'araignée géante. Sanji allait vraiment en prendre un échantillon ? Ce n'était pas lui qui avait la peur des araignées ? Le blond commenca à en prendre un bout et il s'en sortait bien, quand il fut coincé. D'abord Zorro se dit "Bof, y'a pas d'araignée, il s'en sortira" mais il avait tort, et déja une araignée s'avancer en direction de Sanji. Zorro ouvrit de grands yeux et prit ses sabres. Il lutta contre l'araignée un bon moment et au moment ou celle ci s'apprêtait à dévorer Zorro, il la coupa en rondelle. Le sang jaillit et l'araignée mourut. Impassible, Zorro coupa la toile d'araignée ou était coincé Sanji et ne le regarda même pas. Il l'attendait.

L'araignée n'eut pas la chance de pouvoir me manger. En effet, devinez qui est arrivé à la rescousse ? Zorro, bien évidement. Il avait encore désobéi, cet imbécile. Mais cette fois, je ne pouvais pas lui en vouloir. Devant mes yeux remplies de larmes, il avait sorti ses sabres et luttait tant bien que mal contre la bestiole. Peut-être que lui ne le sentait pas mais je voyais bien que ses mouvements étaient moins vifs qu'à l'habituel, moins puissants. Mais ça suffisait largement pour tuer l'araignée. La bête cria une dernière fois avant de s'affaisser sur le sol. Le bretteur en profita pour couper la toile qui me maintenait prisonnier. Tout ça sans m'accorder un seul regard. Il attendait. Il m'attendait.
Je restai longtemps sans bouger, me remettant de mes frayeurs. Puis, encore un peu tremblant, j'essuyai rageusement les larmes qui coulaient encore de mes yeux. J'essayai de me remettre debout, pour encore retombant piteusement par terre. C'est pas vrai ! Je ne pouvais pas tout simplement me camler pour de bon une fois la bestiole morte ? Finalement,, après de longues minutes, les tremblements cessèrent. J'ouvris la main qui contenait un peu de toile et la rangeai dans le sac pour ensuite me lever. Cette fois, mes jambes ne cédèrent pas. Je regardai le dos de Zorro, hésitant sur ce que je devais faire. Lui parler ? Pour lui dire quoi ? Je serais mort s'il ne m'avait pas suivi. Je ne pouvais pas le blâmer pour ça. En même temps, quand se rendrait-il compte que la maladie est tueuse, au même titre que les blessures ? Sans bouger, ne voulant pas croiser son regard, je dis :

-Tu m'as ENCORE pas écouté... Combien de fois faudra t-il te le dire ? Je sais ce que c'est, d'être malade. Tu devrais t'en souvenir, non ? Pour la énième fois, ça peut t'affaiblir et te tuer comme le ferait une blessure. Et au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, j'ai bien vu à quel point ça t'a diminué... Tu ne pouvais pas m'écouter, pour une fois ?

Ma voix tremblait un peu et il n'y avait aucune trace de colère. Je ne faisais que répéter ce que j'avais dis précédement d'un ton monotone, sans aucune conviction. Je ne pouvais pas vraiment lui en vouloir, puisqu'il m'avait sauvé, encore une fois. Je ne pouvais vraiment rien faire pour lui. IL avait raison : lui savait se débrouiller. Quant à moi, une misérable arachnide me faisait plier. Je laissais échapper un autre mot, seul, solitaire :

-Merci...

C'était bien là tout ce que je pouvais dire. Et ce mot résumait si bien la situation. Ce crétin ne se rendait pas compte à quel point son corps souffrait, à quel point il m'énervait à n'en faire qu'à sa tête mais il nous avait sauvé la mise. Quand je vous dis qu'il me rend dingue, cet imbécile heureux ! Je m'approchai de lui pour venir me planter en face de lui, l'obligeant à enfin lever les yeux sur moi. Il n'y avait pas le regard noir et glacial qu'il y aurait pu y avoir tout à l'heure. Tant mieux, je ne sais pas si je l'aurais supporté. Je me sentais affreusement coupable de cette misérable dispute qui n'a servi qu'à accentuer ma panique déjà assez forte. J'aurais voulu qu'il m'écoute mais rien n'y fait, jamais il le fera sans doute. Même si je ne voulais pas qu'il oublie ce que je lui avais dit, je lui devais des excuses, pour m'être énervé. Après tout, s'il n'était pas venu, j'aurais fini digéré par une araignée.

-Je sais que je n'aurais pas du m'énerver comme je l'ai fait mais je voulais que tu te rende enfin compte de... enfin... Je...

Les mots se perdirent au loin. JE soupirai. Je ne savais même pas quoi dire exactement, si bien qque je m'emmêlais dans mes paroles. Mais son regard m'encourageait à continuer. Maintenant que j'avais commencé, il fallait finir. Je laissai échapper un nouveau soupir. Pas la peine de se justifier je pense, il a du sentir mon desarroi depuis longtemps.

-Je...Je m'excuse pour tout à l'heure.. T'as beau n'en faire qu'à ta tête, tu m'as sauvé une fois de plus... Alors... je t'en remercie et.. finalement, c'est pas plus mal que tu m'ais suivi... A l'heure qu'il est, je serais sans doute mort si tu n'étais pas venu...

En parlant de temps... IL n'en restait plus beaucoup à Zorro ! La maladie allait bientôt reprendre son droit. Il fallait se dépêcher de rentrer maintenant ! Je commença à tourner les talons en demandant à mon escrimeur de venir pour qu'on rentre enfin à la maison pour que Chopper puisse préparer le médicament et que l'histoire se termine enfin. Mais quelqu'un m'en empêcha ou plutôt, il m'en empêcha. Sa main retenait mon poignet. Je levai mes yeux pour les planter dans les siens, qui étaient soit disant passant magnifiques, comme toujours. Qu'avait-il encore à dire ?

Zorro attendait toujours Sanji, sans lui accorder le moindre regard. Il attendait qu'il le guide pour rentrer. Sanji semblait rester longtemps sans bouger mais il dit à Zorro.

Tu m'as ENCORE pas écouté... Combien de fois faudra t-il te le dire ? Je sais ce que c'est, d'être malade. Tu devrais t'en souvenir, non ? Pour la énième fois, ça peut t'affaiblir et te tuer comme le ferait une blessure. Et au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, j'ai bien vu à quel point ça t'a diminué... Tu ne pouvais pas m'écouter, pour une fois ?

La, Zorro aurait voulu lui rabattre le caquet, déja il s'apprêtait à répliquer, mais Sanji enchaina par un simple mot qui fit oublier tout ce qu'il voulait dire à Sanji.

-Merci...

Un petit sourire se dessina sur le visage de Zorro, discret. Enfin... C'est rien,mais ce n'est pas pour autant qu'il lui reparlerait. Non... Son sourire s'effaca quand Sanji se planta en face de lui. ll leva doucement les yeux et croisa le magnifique regard de son blond. Cette fois, il n'y avait aucune méchanceté dans ce regard. Juste un regard neutre, mais pas dur. Sanji commenca.

-Je sais que je n'aurais pas du m'énerver comme je l'ai fait mais je voulais que tu te rende enfin compte de... enfin... Je...

Zorro répliquerait quand il finirait sa phrase, pour l'instant, il restait attentif, écoutant ce que Sanji avait à lui dire et son regard était insistant comme pour lui dire "Bon, allez, la suite !"

-Je...Je m'excuse pour tout à l'heure.. T'as beau n'en faire qu'à ta tête, tu m'as sauvé une fois de plus... Alors... je t'en remercie et.. finalement, c'est pas plus mal que tu m'ais suivi... A l'heure qu'il est, je serais sans doute mort si tu n'étais pas venu...

Cette fois, Zorro fronca les sourcils. Sanji commencait à tourner les talons. Mais Zorro , bien qu'il soit malade, d'un geste vif, pris le poignet de Sanji.

-Non.

Il laissa sa phrase un moment en suspens et il dit.

-Non, je ne suis pas d'accord. Je n'ai pas besoin de tes excuses. Finalement, c'est moi qui doit t'en donner. C'est ma faute, je n'aurait jamais du bouger. Désoler...

Sachant que Sanji allait sans doute encore l'engueuler parce qu'il était encore en train de le contredir, Zorro le ramena jusqu'a lui et l'embrassa. Longuement.Enfin, il le laissa un peu respirer et il regarda Sanji.

-Alors, tu me pardonne ?

Demanda-il, avec un regard implorant.

(Désoler c'est court mais pas super)

[Mais naaan]

-Non.

C'est tout ce qu'il dit. Quoi non ? Que voulait-il encore ? Je m'étais excusé pourtant ! Je le regardai, ne comprenant pas ce qu'il voulait dire par là. J'espérais juste qu'il ne refuse pas mes excuses. Une lueur de peur commença à briller dans mes yeux, se mêlant à l'inquiétude et à la surprise. Du regard, je le suppliai de m'éclairer sur ce qu'il venait de dire. Non quoi ? Allez ! Parle, espèce d'abruti de sabreur vert que j'aime tant ! Après quelque minutes qui me parurent des heures, il me répondit enfin :

-Non, je ne suis pas d'accord. Je n'ai pas besoin de tes excuses. Finalement, c'est moi qui doit t'en donner. C'est ma faute, je n'aurait jamais du bouger. Désoler...

Alors ça, c'était trop fort ! IL avait décidement battu tous les records ! J'essayai en vain de lui faire comprendre qu'il n'avait pas à bouger et il l'admettait enfin...pour me contredire ! Mais, comme s'il se doutait de ma réaction, il me coupa toutes les possibilités de parler en m'attirant vers lui. Ma stupeur générale m'empêcha de résister. Elle ne fit que s'agrandir lorsque le bretteur posa ses lèvres contre les miennes. J'allais le tuer un jour. Oh oui, avec une petite cuillère ! Pas maintenant, plus tard, lorsqu'il sera plus qu'un vieux aux cheveux verts décolorés et qu'il me demandera si je me souveins de toutes ces scènes où il me contredisait toujours. Là, je lui dirai que je n'avais rien oublié et que j'en gardais rancune avant de le massacrer. Un jour, peut-être. Du moins, s'il continuait à me faire des coups pareils. En attendant, il ne m'en voulait pas, au contraire. POur moi, c'est tout ce qui comptait. Tout doucement, je passais mes bras autour de sa nuque, enfonçant mes mains dans ses cheveux courts pour rester bien collé contre lui. Encore une fois, heureusement que CHopper n'était pas là. Il nous aurait tué. Après un long moment, Zorro se détacha de moi et plongea son regard émeraude dans le mien en demandant :

-Alors, tu me pardonne ?

C'est moi ou il devenait de plus en plus débile ? Parce que après un coup pareil, j'allais lui en vouloir ? Sa....comment dit-on déjà ?...Ah sa naiveté était trop mignonne à voir. Et puis, j'aurais du mal à résister à ses yeux implorants. A ce moment là, il n'avait plus rien du grand Zorro Roronoa, froid et dur, futur meilleur bretteur du monde. Je lui souris doucement. Il valait mieux éviter les remarques acerbes, il allait mal le prendre. Mais en même temps, le taquiner aurait pu être drôle. Mes mains commençèrent à jouer avec ses cheveux, les caressant tendrement. C'est alors que j'ouvrais la bouche pour lui répondre :

-Tiens donc ! Môssieur Zorro-chou penserait-il qu'avec toute la scène qu'il m'a faite, le fait qu'il m'ait sauvé la vie et son si mignon regard implorant, je n'allais pas lui pardonner ? Serais tu devenu un véritable imbécile, Ai-san ? TU aimes vraiment me contredire, hein ? Oui, t'en as encore fait qu'à ta tete et tu ne m'écouteras sans doute jamais mais je te dois la vie ! Et puis, tu ne vas pas me dire que tu ne me connais pas assez pour savoir à quel point je me suis attaché à toi et que je ne pourrais jamais te uitter définitivement ! Alors oui, c'est évident que je te pardonne, mais seulement si tu arrête de me voler mes répliques !

Je ponctuai mon monologue par un grand sourire suivi d'un discret soupir de soulagement. Malheureusement, il était trop tôt pour se relâcher. J'avais encore sa vie entre mes mains et le compteur était toujours en marche. Je me détachai de mon escrimeur, reprenant une figure sérieuse et dit :

-Hâtons nous de rentrer ! Tu n'es pas encore sorti d'affaire. Et puis, si ça peut te donner une quelconque motivation, tu m'as aussi transmis le virus alors rentrons si tu veux pas qu'on crève comme deux imbéciles heureux !

Sur ces mots, je pris sa main et le guida vers la cabane d'un pas rapide. Il n'avait que quelques heures devant lui. Et puis, maintenant que nous avions tous les ingrédients, c'était bien trop rageant de se voir perdre. Plis vite que je ne l'aurais cru, nous étions arrivés à la maison. Je m'empressai de donner les ingrédients à CHopper, qui sauta de joie avant de s'atteler au travail. Quant à moi, je forçai Zorro à rester allongé dans son lit en me servant de lui comme nouveau coussin :

-Tu bouges et je te bouffe !

A vrai dire, je me demandais bien quel goût il pouvait avoir. Un comble pour un cuisinier, si j'ose dire. En attendant, c'était plutôt confortable d'être allongé sur lui. IL constituait un formidable oreiller. En voilà une belle qualité ! Au moins, c'était bien charitable pour attendre patienment que le médicament soit prêt. Nous avions réussi, c'est ce qui comptait. Alors je pouvais me permettre d'être soulagé. Voyant que je ne gênai aucunement mon bretteur, je m'autorisai à fermer doucement les yeux. Ma respiration se fit plus lente, se calant au même rythme que la sienne. Je repliais mes bras sous ma tête, au niveau de la poitrine du sabreur. Il n'avait plus intéret à bouger maintenant ! De toute façon, j'en doute qu'il en ait envie. Je crois que je m'endormis quelques instants, bercé par l arespiration de mon amour que je pouvais sentir sous mon ventre. Peu après que je daigne d'ouvrir les yeux à cause d'un chagement du rythme cardiaque de mon "coussin", CHopper entra dans la chambre. Que je sois allongé sur Zorro ne dut pas lui plaire, si j'en crois son regard. OUi, j'aurais du me tenir à l'écart de lui mais si le petit renne savait que c'était là la chose la plus "sage" que je faisais depuis tout ce temps... J'étais déjà condamné à vrai dire. Enfin, passons. Il me demanda de me pousser, ce que je fis avec une pointe de regret. J'espère que le sabreur me laisserait revenir ! Le médecin s'approcha de lui et lui injecta l'antidote.

-IL ne reste plus qu'à attendre que ça fasse effet. Tu ne pourras te lever que lorsque tu n'auras plus de fièvre !

Ah, c'était donc pour ça qu'il était plus chaud que d'habitude. Je demandais au petit renne de me faire la même injection, par précaution. Il le fit, ainsi qu'à lui-même pour être sur. Après tout, il avait aussi manipulé le virus. Je partis ensuite m'enfuir en cuisine préparer à manger, laissant la garde du malade à Chopper. Tout allait bien se finir finalement. Zorro était tiré d'affaire et tout allait pour le mieux. Du moins, je l'espérais de tout coeur ! POur le repas, je choisis de faire des lasagnes. Bon, ce n'était pas de la grande gastronomie mais je n'avais pas vraiment l'envie ni les moyens de faire plus. Et pui, je n'avais pas de fins gourmets avec moi donc ce n'était pas un grand problème. Je bâllais tandis que je lavais les tomates. Zorro était vraiment un formidable matelas. J'avais ttrès envie de retourner dormir sur lui, surtout que je n'avais pas bien dormi la nuit dernière. J'avais l'habitude d'avoir un temps de sommeil réduit mais je povais bien m'autoriser une grasse matinée de temps en temps. Surtout que j'avais un coussin attitré bien plus confortable qu'on pourrait le penser à première vue. Faudrait que je pense à lui dire d'ailleurs ! Dans ma fatigue, je réussis à m'entailler le doigt. Eh ben, c'est malin ça ! Je m'empressai de le passer sous l'eau, pour éviter que le sang ne se mêle à la sauce tomate. On ne m'avait jamais dit qu'il ne fallait pas penser à son amour lorsqu'on cuisine ! Je m'en souviendrai la prochaine fois, mais ça m'aura couté un doigt ! Bon, évitons d'inquiéter Chopper pour un rien. J'ouvris ma propre armoire à pharmacie pour y trouver un pansement. Je l'appliquai sur la blessure et reprit mon travail, plus concentré cette fois malgré mes baillements. Une fois le plat cuit, une question existencielle doublé d'un dilemme cornélien se posa : Allons nous manger dans la salle à manger ou dans la chambre ? BOn, évitons toute l'argumentation philosophique et venons en au fait. Ai-san n'avait pas le droit de se lever, pire encore il ne pouvait peut-être pas. Son médecin allait le tuer s'il osait bouger alors qu'il n'en avait pas le droit. Donc, pour éviter de me retrouver avec un sabreur en purée, je pris trois assiettes, les remplit généreusement et les apporta dans la chambre avec des verres, de l'eau et des couverts. Oui, être un cuisinier de première classe signifiait aussi que j'étais capable de limiter les voyages pour apporter les plats. Je pouvais donc tout porter en même temps, si bien sur mon bretteur n'allait pas essayer de me sauter dessus une nouvelle fois. Mais il se tint à carreaux, ne voulant surement pas renverser son repas. Nous mangeâmes en silence, ce qui était plutôt reposant après tout. Après tout ce qui venait de se passer, nous n'avions pas vraiment eu le temps de souffler. Une petite sieste digestive ne serait pas de refus. Une fois notre repas avalé, je repris toutes les assiettes pour faire la vaisselle. j'en profitais aussi pour nettoyer un peu la cuisine et les autres pièces. Autant se fatiguer le plus possible, je dormirais mieux ensuite. Une fois toutes ces besognes faites, je me dirigeai vers la chambre. J'eus la surprise de voir le petit médecin endormi, roulé en boule à côté de Zorro. Je souris devant cette image attendrissante. Il avait bien mérité un peu de repos lui aussi. Je remontais la couverture sur ses épaules avant de retrouver mon coussin préféré. En plus d'être confortable, il était bien chaud :

-Dis Zorro, est-ce que je te gêne comme ça ?

En voyant son manque de réaction vive, j'en déduisis que je n'étais pas assez lourd pour le déranger. J'enfouis alors ma tête dans son cou et fermai les yeux :

-Alors je reste...

Je sentis la couverture remonter sur mes épaules. Je laissai la respiration lente et régulière de l'escrimeur me bercer avant de sombrer dans le sommeil.

[Bon, si ça te gêne, tu dis surtout ^^... ça fait longtemps que je voulais la faire cette scène... C'ets trop mignon ! ]

Notre pauvre petit Zorro attendit une réponse, longtemps. Il commencait à s'impatienter mais gardait son calme. Ses yeux était presque implorant. Hmph vraiment... Bon, il va perdre patiente si ca continue ainsi ! Aller, répond, Love cook blond que j'aime ! (Hi hi, je t'ai copiée 8D) Son expression implorante pris place à une mine boudeuse, qui n'allait pas tardait à virer a une mine furieuse. 'Faut dire que not' vert n'est pas patient... Ho non, pas du tout ! Enfin, Sanji fit un geste. Mais pas celui qu'il attendait. Sanji caressait desormais ses cheveux vert. Enfin, la répond tant attendu sortit de la bouche de Sanji.

-Tiens donc ! Môssieur Zorro-chou penserait-il qu'avec toute la scène qu'il m'a faite, le fait qu'il m'ait sauvé la vie et son si mignon regard implorant, je n'allais pas lui pardonner ? Serais tu devenu un véritable imbécile, Ai-san ? TU aimes vraiment me contredire, hein ? Oui, t'en as encore fait qu'à ta tete et tu ne m'écouteras sans doute jamais mais je te dois la vie ! Et puis, tu ne vas pas me dire que tu ne me connais pas assez pour savoir à quel point je me suis attaché à toi et que je ne pourrais jamais te uitter définitivement ! Alors oui, c'est évident que je te pardonne, mais seulement si tu arrête de me voler mes répliques !

Hum... Un imbécile ! Nan mais, j'vais t'faire voir moi, c'que c'est qu'un imbécile... Du calme Zorro... Calme toi, chuuut... Il plaisante voyons. Allez, expire, respire... Bon, ouais, c'est vrai qu'il adorait contredire son blondinet, ca, il ne pouvait le nier. Ouf, Zorro était soulagé que Sanji le pardonne. Il lui avait appris à l'aimer, mais pas à l'oublier.

-Hâtons nous de rentrer ! Tu n'es pas encore sorti d'affaire. Et puis, si ça peut te donner une quelconque motivation, tu m'as aussi transmis le virus alors rentrons si tu veux pas qu'on crève comme deux imbéciles heureux !

Ah ? Mince... Bon, pas l'temps de réfléchir, il fonca mais pas trop vite parce qu'il avait mal quand même xD Mais, Sanji le rattrapa et le prit par la main pour le trainer jusqu'a la cabane. Humph. Une fois à la cabane, Zorro eut à peine le temps de bailler que Sanji le traina jusqu'a la chambre. Il fronca les sourcils, non mais ! On n'traine pas Zorro Roronoa de cette façon ! Il se coucha et à peine eut-il le temps de souffler que Sanji se posa sur le ventre de Zorro. Celui ci haussa un sourcil mais ne broncha pas.

-Tu bouges et je te bouffe !

Ah bon ? Tu oserai vraiment manger quelque chose de vert ? Bah... De toute facon, LE Zorro Roronoa ne peut se faire manger, il est trop fort pour ça ! Ainsi donc, les deux Nakama et aussi tourtereaux attendirent les médicaments. Pendant ce temps la, Chopper, tout content de pouvoir guérir Zorro (Il tenait à lui malgrés tout et en plus, il préférait mourir que de laisser mourir un patient)
Il prépara l'antidote et courut entrer dans la chambre de Sanji et Zorro. Il sourit, avec la petite bouteille hermétique de l'antidote en main et se précipita vers Zorro. Il demanda à Sanji de s'enlever et injecta l'antidote.

-IL ne reste plus qu'à attendre que ça fasse effet. Tu ne pourras te lever que lorsque tu n'auras plus de fièvre !

Zorro fit une mine boudeuse. Pff, encore des années à attendre, vraiment, pas juste ! Il fusilla Chopper du regard, qui frémissa. Sanji parti à la cuisine et Chopper parti dans sa chambre de médecin, étudiait encore et encore des maladies. Enfin, Sanji revint, avec le repas. Zorro ne bougea pas et ne se retint de sauter sur Sanji une nouvelle fois. Ils mangérent en silence et ensuite, aprés la vaisselle faite. Sanji revint pour se coucher sur lui. Ah bon ? C'était son nouveau matelas ? Ho, si il voulait...

-Dis Zorro, est-ce que je te gêne comme ça ?

Zorro ne répondit pas, déja endormi, même si il sentit Sanji remontait jusqu'a son cou pour dormir. La, enfin, il s'endormit dans un profond sommeil lourd.

(Vi, ca ne me gêne pas et en plus, c"est vrai que c'est mignon ^^)

Il était encore tôt lorsque j'émergeai du sommeil. Malgré l'absence du soleil, il était huit heures passées. Tous les matins, j'avais l'habitude de me réveiller vers ces heures là, à cause de mon emploi de cuisinier. Souvent, c'était à moi de préparer le petit déjeuner, et même lorsque mon capitaine m'avait engagé, je devais toujours me lever en conséquence. De plus, il fallait préparer les repas pour vingt personnes alors que nous n'étions que neuf. Heureusement, les deux que j'avais avec moi n'avaient pas besoin de telles rations. ILs mangeaient bien, mais sans plus. Du coup, je pouvais bien me permettre quelques minutes de sommeil en plus. Je me rendis alors compte que je n'étais plus sur mon nouveau "matelas" vivant. J'avais légèrement glissé pour atterir à ses côtés et m'endormir blotti ccontre lui, ma tête toujours lové au creux de son cou. Bah, pourquoi pas ? Dans tous las cas, il faudra que je pense à vanter ses qualités d'oreiller. Je remontai la couverture qui s'était échappé pendant la nuit sur mes épaules et fermai les yeux pour profiter du dernier instant au lit avant de me lever. C'était d'autant plus agréable qu'il faisait froid dehors et que Zorro était bien chaud. La journée d'hier avait été rude. Il vaudrait mieux pour lui qu'il dorme. Par instinct, je posai ma main sur son front. Bien, il n'avait plus de fièvre. IL sera content. Aujourd'hui, il pourra se lever. Me résignant à quitter le lit, je déposai un rapide baiser sur son front avant de me dégager délicatement de lui. Il pouvait très bien dormir encore et comme je le connais, il pourrait bien passer toute la matinée au lit. Une fois debout, j'entrepris de me doucher et m'habiller. POur changer un peu, je choisis une chemise oculeur prune avec mon éternel pantalon noir. En revanche, mes cheveux refusaient de m'écouter et je multipliai les épis au fur et à mesure que j'essayai de les effacer. Au bout d'un moment, j'abandonnai l'idée de mettre de l'ordre dans mes mèces blondes, me contentant juste de cacher mon oeil gauche. Ensuite, je me dirigeai vers la cuisine tout en réfléchissant au plat que je pourrais cuisiner. A vrai dire, je n'en avais pas la moindre idée. Le vaste choix qui s'opposait à moi m'empêchait de me décider. Devant ma cuisinière, je laissai mon esprit courir je ne sai soù. Ma dérive me rappela alors le visage de ma mère. C'est vrai, la période hivernale m erappelait toujours sa mort. Je n'avais aucune idée de la date exacte vu l'âge qu ej'avais lors de son décès mais je me souvien squ'il neigeait lorsque je l'ai trouvé, inerte et sans vie. Je me demande bien ce qu'elle penserait de moi si elle me voyait maintenant. Elle doit se retourner dans sa tombe tien s! Son fils est devenu un hors la loi, dont la tête st mise à prix. Et au lieu de vivre une existence tranquille avec une jolie petite famille, il se trouvait que je n'allais jamais avoir d'enfants. Ma famille était mon équipage et mon fils un renne au nez bleu. Sans compter que j'étais avec un homme. Non, je ne devais sans doute pas être celuiq u'elle attendait mais vu les souvenirs que j'ai d'elle, elle serait contente que j'ai pu mener ma vie comme je l'entend. Après tout, c'est tout ce qui comptait. Sans m'en rendre compte, je m'étais mis à chanter tout bas la berceuse qu'elle me chantait lorsque le chagrin nosu rpenait. J'aurais presque pu sentir ses longs cheveux de jais me caresser le visage, me berçant doucement. C'est alors que je me mis à cuisiner en fredonnant la mélodie.
Dans cette mélancolie, personne n'aurait pu me déranger. C'est ma façon à moi de prier pour ma mère. Par contre, il valait mieux ne pas en toucher un mot à Zorro. Mêms 'il s'agit de ma mère, il était tellement jaloux et possesif que j'ia bien peur qu'il n'aime pas que je sois attaché aussi fort à quelqu'un, même défutn. Non, je ne pense pas qu'il m'en veuille, j'exagère vraiment. Mais il pourrait très bien bouder et un peu et je n'aime pas quand il boude.
Je finis de préparer le petit déjeuner et l'apportait à table. CHopper était debout et m'observai depuis tout ce temps. Je lui souris et l'invitai à s'installer à table.

-Salut petite peluche ! J'ai vérifié ce matin : Zorro n'a plus de fièvre. Il sera content de pouvoir bouger. Mais je le laisse encore dormir ou je le réveiller ?

-Laisse le dormir. Il ne va pas vouloir écouter mes restrictions en ce qui concerne l'exercice alors autant qu'il dorme un maximum maintenant.

Oui, il avait raison. Zorro pouvait très bien être dans le coma pendant des mois, à son réveil, il ne demanderait qu'à rattraper l'entrainement qu'il avait loupé. Je ne suis même pas sur que le mot "convalescence" fasse partie de son vocabulaire. Bah, ça contribue à son charme et sans ça, il ne serait pas digne d'être le prochain meilleur bretteur du monde. Enfin, je dis ça mais à chaque fois, il m'inquiétait comme pas possible. Je laissai un soupir sortir de ma gorge et mangeai avec le petite renne. Le sabreur pouvait très bien manger plus tard. Une fois le repas terminé, je laisse les plats à table pour Zorro et commençai l avaisselle. Tout était calme. J'entendis à peine la porte frapper. Le médecin alla ouvrir mais je l'entendis très vite revenir vers moi. Je passai mes mains pleine de mousse sous l'eau claire et me retournai vers lui. Il avait l'air paniqué. Je l'interrogeai du regard, soucieux :

-Qu'est ce qu'il y a ? C'est qui qui vient de Frapper, CHopper ?

-Euh.. Y'a deux hommes tout petits et trapus qui te demandent. Ils me font peur avec leurs armes... Tu les connais ?

Je fronçai les sourcils, laissant la question du petit renne sans réponse. Des nains ? En plein territoire elfique ? POur un demi-elfe ? J'avais du mal à comprendre si bien que je redoutais la finalité de cette histoire. j'essuyai mes mais avec un torchon et me dirigeai vers la porte. Effectivement, deux nains m'attendaient. L'un avait une belle hache à double tranchant et l'autre un lourd marteau. On pouvait facilement devinerleur musculature hors norme sous leurs amures lourdes. Des soldats, bien évidement. Mais ne devraient-ils pas être en pleine bataille contre les Elfes des villes ? Bientôt, j'eus le droit à des regards noirs, remplis de promesses douloureuse. Je déglutis avant de m(approcher d'eux et de leur parler de la façon la plus polie que je puisse.

-Bien le bonjour, chers nains. Que me vaut votre visite ?

-Alors tu ne sais pas ? Laisse moi rire ! Décidement, les demi-elfes sont encore plus stupides que les elfes !

-Ca ne répond pas à ma question.

-Bon, puisqu'il le faut. Kuro Arashi no Sanji ! Fils de JAsdero et Nina ! J'ai reçu l'ordre de vous arrêter au nom de la tribu naine ! Veuillez nous suivre sans discussion !

-Génial mais pour quelle raison ? J'ai beau être hors-la-loi, pourquoi la communauté naine m'arrête-t-elle ?

-POurquoi ? TU oses demander pourquoi ? Au cas où tu ne le savais pas, les nains sont aussi capitalistes que les autres. La pierre qui remplace l'iris maudit de ton oeil gauche est un saphir nain très rare et réputé. Et tu ne l'as pas payé, sale gamin ! Maintenant que le Guide nous a gentiment dit où tu te planquais, on va enfin pouvoir rendre justice à la mine que tu as volé.Voilà, c'est assez clair pour toi ? Alors suis nous ! Le procès n'attend que toi !

J'avais pâli au fur et à mesure qu'il débitait ses paroles. Nani ? Dans quelle galère je m'étais embarqué ? Chopper était là, caché derrière un meuble et m'observai, inquiet :

-Sanji ? Qu'est ce qu'ils veulent ? Y(a quelque chose qui ne va pas ?

Je ne lui répondis pas et fixai les deux nains en réfléchissant à toute vitesse. Que faire ? Bien sur, les suivre me condamnerait à une peine bien lourde qui me prendrait des années mais je savais pertinement que m'opposer à eux et résister m'enfoncerait encore plus à leurs yeux. La situation me dépassa. POurquoi ? La pierre m'avait été donné pat un vieux qui travaillait dans le smines naines. A ce moment là, j'étais encore qu'un gamin ! Je ne savais même pas depuis tout ce temps que ce saphir était si précieux, encore moins qu'il ne m'appartenait pas ! Difficile de le reprendre, maintenant qu'il ne faisait qu'un avec mon oeil. Je ne pouvais pas partir, quitter me srêves et mes amis ainsi. Je ne pouvais pas le quitter lui. Que ferais-je sans lui ? Mais me mettre à dos toute la tribu naine le mettait aussi en danger, surtout que même le Guide ne me soutenait plus, même pas devant nos ennemis éternels. Que faire ? Zorro choisit ce moment précis pour apparaitre. IL était à peine réveillé qu'il devait se demander ce qui se passait. Je le regardai d'un air paniqué. Là, je ne pouvais plus me résigner à partir sans le regretter. Je laissai mon regard passer de l'un à l'autre tandis que les nains commençaient à s'impatienter, sortant des menottes pour me nouer les poignets. Là, ça n'a plus à personne. Tout se passa si vite que je ne saurais dire qui a attaqué le premier ni comment ces quelques secondes se sont passés. Mais il y avait bien devant moi deux cadavres. A mes côtés, mes amis qui attendaient visiblement une explication. En tremblant légèrement, je répondis à leurs attentes :

-Mon oeil... C'est un saphir nains qui a pris la place de l'iris maudit. Et il ne m'appartient pas, le vieux qui me l'a donné l'avait volé. Donc ils sont venus me condamner pour mon crime. Mais quand tout ça s'arrêtera t-il enfin, merde ?!

J'en avais marre. Je fermai les yeux, essayant de calmer mes tremblements. La colère surplombait la tristessen retenant mes larmes qui auraient pu couler mais c'était l'incompréhension qui m'envahissait. POurquoi ? Tout ça parce que je suis né demi-elfe avec l'oeil du démon ? Balivernes ! J'avais des amis qui m'acceptaient comme j'étais ! Je n'avais rien fait. Je subissais juste ma condition. Et maintenant, une nouvelle épreuve s'opposait à moi. Je voulus rouvrir les yeux mais je renonçai à cette idée, ne voulant pas revoir les cadavres qui gisaient devant moi. IL fallait les cacher et quitter la maison. Ou alors...Oh et puis j'en savais rien ! IL fallait faire quelque chose mais je n'en avais pas la moindre diée. Je tournai la tête vers Zorro et ouvrit les yeux pour le questionner silencieusement. IL devait bien y avoir une solution non ? IL savait quoi faire, lui. IL m'avait dit qu'il savait se débrouiller dans pas mal de situations alors il devait forcément savoi quoi faire. Dans tous les cas, je plaçai tous mes espoirs en lui, lui transmettant dans mon regard tous les sentiments que j'éprouvais en ce moment précis, lui implorant une réponse. Mon esprit était trop embrouillé pour me permettre de réfléchir sereinement. Alors je me contentais de le regarder, m'abandonnant à sa contemplation jusqu'à l'arrivée d'une réponse.

Aprés avoir bien dormi, Zorro se reveilla à une heure pas possible pour des gens normaux. Enfin , tout l'monde sait que Zorro n'est pas normal, d'ailleurs personne n'est normal.. Mais bon , on s'en fout.Revenon à notre mouton vert. Le malade se revella et comme un imbécile, en voulant poser le pied par terre, il tomba. Bon sang ? Mais, ca va pas c'matin ou quoi ? Il se Aprés avoir bien dormi, Zorro se reveilla à une heure pas possible pour des gens normaux. Enfin , tout l'monde sait que Zorro n'est pas normal, d'ailleurs personne n'est normal.. Mais bon , on s'en fout.Revenon à notre mouton vert. Le malade se revella et comme un imbécile, en voulant poser le pied par terre, il tomba. Bon sang ? Mais, ca va pas c'matin ou quoi ? Il se releva avec peine faut dire, parce que Zorro quand il est malade (Même si c'est la premiére fois de sa vie x) ) Bah il n'a que la moitié... Nan mais qu'est ce qu'il m'arrive ? Il n'a que le quart de sa force, voyons ! Donc, notre grand malade parti à la salle de bain, en titubant se doucher et prendre son bandana préféré. Bon, hop, il a faim , il veut grignonter . Alors il va dans la cuisine et il lance un Oi inutile sans même regarder. Se demandant pourquoi personne ne repondait, il tourna la tête et vut qu'il n'y avait... Personne. Alors le pauvre petit paumé, il chercha partout dans la maison... Et il les trouva, sur le pas de la porte avec devant eux une horde de futurs cadavres de nains. Bon, ok ... MAIS CEST QUOI CE BORDEL ENCORE! Bon, non blanche neige, elle est pas la, passer votre chemin... Ah bon ? Vous chercher des noises à blondinet d'amour ? J'vous promet ,blanche neige elle risque de vous attendre longtemps si vous dégager pas tout d'suite. Du calme, c'est rien...

-Mon oeil... C'est un saphir nains qui a pris la place de l'iris maudit. Et il ne m'appartient pas, le vieux qui me l'a donné l'avait volé. Donc ils sont venus me condamner pour mon crime. Mais quand tout ça s'arrêtera t-il enfin, merde ?!

NAN, CEST PAS RIEN ! ILS OSENT SINCRUSTER ET ENERVER SANJI ? Nan mais attend la. Sanji regarde Zorro comme un lapin effrayé. Genial, que faire, les massacrer ? Boh aprés tout pourquoi pas.

-Bon, je vois, il y a un probléme ? Bon voila un moyen trés simple de les réglers !

Il sortit ses sabres et se jeta sur les deux nains, en faite, ils étaient tellement mou qu'ils avaient même pas réagit, et ils sont mort. C'est triste, hein ? Mais , en faite le probléme c'est qu'y en a un, avant de mourrir, il a lancé un drole de hurlement... Vaut mieu s''enfuir non ? Bon, quoi encore, une horde de nains qui arrivent ? Mais bien sur. Zorro avait à peine tourné la tête qu'une horde de nains, apparut, en train de courrir.

-Sanji, Chopper, courrez !

Zorro courut, suivit de Chopper et de Sanji. Ils étaient toujours poursuivit ! Mon dieu... Bon , pour l'instant, pas l'temp d'penser, j'croit qu'il faut courrir !!(Désoler c'est court ><)

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